Non, je ne suis pas morte ! Je n’ai tout simplement pas eu le temps de poster avant de partir 4 jours loin de toute civilisation (et surtout d’internet, en fait). Promis, je me rattraperai cette semaine.
Dans le cadre de notre association, la Rose et l’Epée, l’Anglais et moi sommes allés animer une fête médiévale au château de Bonaguil, dans le Lot-et-Garonne. Pour des Parisiens comme nous, Bonaguil, ça fait loin, sans compter que nous avons quitté Paris en même temps que tous les vacanciers, et qu’il nous a donc fallu pas moins de 3h pour atteindre Orléans. Nous sommes donc arrivés fièrement sur place à… 2h du matin. Faut vraiment être passionné pour faire ça.
Cependant, il faut remarquer que ça en valait la peine. Si le château est en partie en ruines, celles-ci sont très belles, et on peut tout de même visiter quelques salles très bien conservées, avec cheminées, fenêtres à carreaux de verre coloré et pavement. La tour principale est impressionnante de hauteur (160 marches) et permet d’avoir une vue imprenable sur toute la région. Et comme le beau temps était de la partie, nous avons vraiment pu en profiter.
Notre camp, établi dans les fossés, ne réunissait qu’une dizaine de personnes. Nous avons aussi eu l’occasion de retrouver des compagnies “connues” et croisées à plusieurs reprises, tels que Les compagnons de la mémoire d’antan, la mesnie de la licorne ou Trencavel, chacun ayant son propre “coin” du château. L’ambiance musicale était assurée par deux troupes d’amateurs (!!), Carlamusa, constitué de six cornemuses et d’un tambour (et tous saltimbanques dans l’âme), et les Compagnons de l’Aurore, qui mêlaient musique, danse, humour, magie et jonglerie.
Parmi les nouveautés du week-end, c’est à moi qu’est revenu le terrible honneur de préparer à manger pour dix affamés. La tâche peut paraître simple, mais faire à manger en grandes quantités, en restant “histo-compatible” et au feu de bois, c’est un peu plus corsé. Heureusement, j’ai été bien encadrée au début, ce qui m’a permis de servir du porc au pommes (recette déjà présentée mais largement améliorée), du héricoq de mouton (ragoût de mouton aux navets), du riz engoullé (ancêtre du risotto, sur la photo) et des saucisses aux pois cassés. De son côté, l’Anglais nous a présenté sa collection de vins aromatisés, avec une bouteille de vin de basilic et une bouteille de vin de menthe.
Samedi soir, les organisateurs donnaient un banquet médiéval, avec entremets, c’est-à-dire divers spectacles présentés par des compagnies. Après les combats de Trencavel, les compagnons de la mémoire d’antant m’ont demandé de participer à leur prestation de danse, accompagnés par Carlamusa. Si l’idée de départ était bonne, celle de faire participer le public sur des danses aussi complexes que la chapelloise était moins heureuse. Néanmoins le public a semble-t-il beaucoup apprécié, et les membres de la Rose sont venus se joindre à nous pour encadrer les participants, ce qui m’a donné l’occasion de danser avec l’Anglais !
La fête a aussi été l’occasion de tester les nouvelles flèches de l’Anglais (et de se faire un magnifique bleu à l’avant-bras), d’essayer le tir à l’arbalète (et de se faire un bleu au torse à cause du recul), de parler armes et armures entre garçons, et de défiler dans les rues. L’ambiance, très familiale et peu “avertie”, nous a permis d’être détendus, de parler de choses et d’autres, et pas forcément de nos thèmes de prédilection.
Dimanche, la journée s’est conclue par un défilé dans le château, auquel les garçons de la troupe ont participé dans leurs plus beaux atours armures. Seul bémol : la montée et la descente de marches un peu partout avec quelques kilos supplémentaires sur le dos.
Le bilan de cette fête est très positif, puisqu’elle nous a permis de nous rapprocher d’autres troupes, de mieux connaître les membres de la nôtre (et les blagues sur les ewoks) et de profiter du soleil. Lundi matin, l’Anglais et moi sommes remontés vers Orléans et la grisaille, tandis que les autres restaient dans la région, en attendant d’animer la fête de Monpazier ce week-end (si vous êtes dans la région, n’hésitez pas).
Vin de Mantes
Du vin d’menthe !!! Oh !!!
Nous avons été visiter le chateau et ses environs l’année dernière.
De sacrés souvenirs.
Et possible qu’on y retourne pour nos vacances de cette année
On va peut être suivre à nouveau une partie des fêtes médiévales sur la vallée du dropt
Hi hi!! Je confirme, l’initiation, c’était … hum… fallait oser!! Mais finalement, ça s’est plutôt bien passé! J’espère qu’on se reverra bientôt… et que j’aurai l’occasion de goûter ta cuisine sur camp! la liste des recettes est alléchante!^^