Fêtes de la Saint Louis

Samedi dernier, pour célébrer notre premier jour de vacances, l’Anglais et moi sommes allés aux fêtes de la Saint Louis à Aigues-Mortes. Louis IX a en effet fondé le port de la ville, en la choisissant comme point de départ de sa première croisade (la septième, donc) en 1248. C’est donc sous un soleil de plomb et au milieu des touristes que nous nous sommes promenés.

L’avantage d’Aigues-Mortes, c’est que les remparts sont extrêmement bien conservés, le coeur historique de la ville est toujours le même, la cathédrale, malgré des vitraux contemporains, garde encore cette atmopshère prope aux croisades… Bon, malheureusement, il faut bien admettre qu’en dehors des compagnies “invitées”, nous n’étions pas bien nombreux à arborer des costumes d’époque, d’autant que le thermomètre flirtait, dès 11h, avec les 30°…
Dans les premières échoppes du marché, où nous avons fait la majorité de nos achats, nous avons pu nous attarder auprès de quelques connaissances, en particulier le sire Philippe de Villedieu, taverniste d’illustre mémoire et tenancier du Comptoir des légendes. Bien entendu, nous nous sommes empressés de prendre l’apéro auprès d’un vendeur d’hypocras et de parler… du temps ! Principal sujet de conversation, car l’écrasant soleil fait grimper le thermomètre à une allure vertigineuse.

Après avoir un peu admiré la compagnie Al’Varez (et tenté de comprendre comment leur maquillage peut tenir par ce temps… oui, je sais, je me répète), nous tentons d’accéder aux camps. Les lieux valent le détour : un vaste terre-plein à l’opposé de l’entrée principale, à l’extérieur des remparts, avec de très belles animations. D’autant plus agréable que c’est le seul lieu payant de la fête sauf… pour les gens en costume. La torture chainse + robe longue n’aura pas été complètement vaine !

Alors que nous revenons dans la vieille ville pour profiter de l’ombre salutaire des bâtiments, nous finissons par découvrir l’échoppe d’un bijoutier. Mais attention, pas n’importe lequel : celui qui fabrique les bagues en pâte de verre dont j’ai fait mention à plusieurs reprises dans ces pages. Ravie de l’aubaine, je décide de changer et opte… pour un pendentif bleu (photos plus tard).

Tout cela est bel et bon, mais l’heure tourne, la Traductrice nous attend, et il fait définitivement trop chaud. Vers 14h, on approche des 40°, et ma chainse est à tordre. Un rapide détour pour faire une course pour Ei, et retour à la maison pour un plongeon direct dans la piscine !

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