Lucky Luke

Dix jours de silence, record battu ! En plus, je n’ai pas vraiment d’excuse, puisque je pouvais au choix vous raconter mon excursion shopping tendance Carrie Bradshaw de samedi dernier ou ma dernière séance ciné avec l’Anglais. Faute de photos adéquates, ce sera la séance ciné, tant pis pour vous.

Mercredi donc, nous sommes allés voir l’adaptation cinématographique de ce monstre sacré de la BD qu’est Lucky Luke. J’avoue que j’avais des réticences, mais plusieurs encouragements m’ont convaincue – et puis il n’y avait plus de place pour This is it.
Dans l’Ouest du milieu du XIXème siècle, Lucky Luke est une légende. Chargé par le Président des Etats-Unis de faciliter la construction d’une ligne de chemin de fer, il devient sherif de Daisy Town, sa ville natale, dans laquelle il n’a pas remis les pieds depuis… chut, je n’en dirai pas plus. Il retrouve à cette occasion plusieurs connaissances : Pat Poker, Calamity Jane, Jesse James, Billy the Kid…

Visuellement, le film est une réussite : le réalisateur parvient à garder l’aspect BD, certains traits caractéristiques (le nuage de fumée de tabac, les bâtiments, le croque-mort…) et les vastes paysages que parcourt le héros. Le casting est impressionnant, de l’indéboulonnable Jean Dujardin à Pierre Richard, en passant par Melvil Poupaud, Michaël Youn, Sylvie Testud… qui tous prennent visiblement plaisir à interpréter leur personnage (mention spéciale à Calamity Jane). On appréciera les clins d’oeil à la série (le brin d’herbe à mâchonner, les bagarres…), qui auraient peut-être mérité d’être plus exploités.
Cependant, le scénario ne tient pas trop la route. Outre que Lucky Luke est désormais affublé d’un passé (pourquoi pas, mais est-ce vraiment nécessaire ?), il a également une vie sentimentale de son plein gré (noooon !). En outre, la fin est totalement téléphonée, ce qui est bien dommage. Certes, les albums de Lucky Luke n’étaient pas forcément d’une richesse narrative remarquable, mais au moins ils ne s’enlisaient pas dans des scènes de romance ou de bouffonnerie inutiles.

5 thoughts on “Lucky Luke”

  1. L.L.

    J’ai aussi été voir ce film,
    si l’ajout du passé de Lucky m’a aussi paru douteux, j’ai apprécié les nombreuses références aux albums (d’ailleurs Lucky Luke tombe vraiment amoureux dans un des album de la série, le personnage de Belle Star n’est donc pas un ajout farfelu) ainsi que le générique truffé d’informations sur la série.

  2. Tell Us More!

    Ben alors, y’a pu d’suite ? Tu veux battre ton propre record de 11 jours sans post ? Scrongneugneu (comme ne dirait pas Lucky Luke).

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