Enfin de retour sur le blog ! J’ai eu beau vouloir, je n’ai absolument pas réussi à prendre ne serait-ce qu’une photo de ma séance shopping d’il y a 15 jours – je vais y arriver. Du coup, vous avez droit à ma dernière séance ciné.
Ce soir, avec Gaygo, nous sommes allés voir Micmacs à tire-larigot, le dernier film de Jean-Pierre Jeunet. J’ai beau apprécier l’univers de ce réalisateur, je dois avouer à ma grande honte que je n’ai vu qu’Amélie Poulain – à ma décharge, Un long dimanche de fiançailles est sorti quand j’étais au Japon.
Petit, Bazil a perdu son père à cause d’une mine. Devenu adulte, il est victime d’une balle perdue et se retrouve en sursis avec une balle dans la tête, car inopérable. Cet évènement l’ayant réduit à vivre dans la rue, il est recueilli par la “famille”, véritable galerie de portraits à la fois pittoresques et tendres, qui vivent de la récupération et de la réparation d’objets. Avec leur aide, Bazil va échaffauder un plan pour prendre sa revanche sur les marchands d’armes à l’origine de son double malheur.
On retrouve dans ce film les thèmes récurrents et les caractéristiques du travail du réalisateur – image sépia, nostalgie, Paris, petites animations pour illustrer les pensées des personnages… ainsi que ses acteurs fétiches, comme Dominique Pinon ou André Dussolier. Les personnages sont drôles, attachants, chacun avec sa “gueule” et son parler particulier. Les dialogues sont un petit bijou de langue française, faisant la part belle aux expressions désuètes. On rit, on frissonne un peu, on s’émeut, et c’est encore le meilleur moyen de traverser l’automne.