Sherlock Holmes

Dimanche soir, nous sommes allés voir le dernier film de Guy Ritchie (ex-Mister Madonna pour ceux qui lisent les tabloïds), dont le but avoué était de dépoussiérer le mythe de Sherlock Holmes, et sans doute aussi de le rendre un peu plus sexy et rigolo. De ce point de vue, au moins, c’est assez réussi.

Angleterre victorienne. Sherlock Holmes et son ami de toujours, le Docteur Watson ont mis un terme aux agissements criminels de Lord Blackwood, spécialisé dans les cultes sataniques et les assassinats de vierge. Cette affaire met un terme à leur collaboration, Watson ayant décidé de se mettre en ménage, et sur le point de quitter le 221b Baker Street. Mais de mystérieux rebondissements dans l’affaire Blackwood les poussent à reprendre leurs investigations….

A l’heure où je vous parle, l’Anglais et moi n’avons toujours pas réussi à déterminer si ce film est bon ou pas. Les décors et l’ambiance sont fidèles à l’époque mais aussi à l’idée que j’avais de Sherlock Holmes, les acteurs sont bons, mais certaines choses m’ont quand même posé problème. Le scénario, qui part d’une excellente idée propre au XIXème siècle – le mélange de magie et de science – se perd dans des méandres et des tiroirs malheureusement un peu téléphonés. De plus, les scènes de comédie, voire de bouffonnerie, si elles ne sont pas désagréables, semblent parfois un peu incongrues. Enfin – mais là c’est juste un avis personnel, je ne connais pas bien l’oeuvre -affubler le Docteur Watson d’une vie amoureuse est pour le moins déroutant.
Allez, promis, la prochaine fois, j’essaie d’aller voir un vrai bon film.

5 thoughts on “Sherlock Holmes”

  1. A la suite de Conan Doyle, certains ont fait les malins, notamment en lui découvrant une soeur, Enola Holmes (bon bouquins pour ados), ou encore en le faisant dialoguer avec Freud (passionnant), écrire ses rêves sous l’influence de l’héroïne, se spécialiser dans la divination des coups précédant l’état d’une partie d’échecs en cours (bouquins pour les encore-puceaux-à-27-ans), etc.
    Ca reste dans les possibilités implicites de ce qui restait hors champ dans l’oeuvre de Conan Doyle (sachant que lui-même s’était permis la plus grosse incongruité : le faire mourir puis renaître dans le Chien de Baskerville). Dans le cas de la soeur, il était astucieux d’affirmer que cela ait été tu, la mère et la soeur de Sherlock étant féministes et donc la honte de la famille pour lui et son frère Mycroft.
    Mais s’agissant de la vie de Watson, Conan Doyle l’a fait se marier et quitter son coloc préféré. C’est véridique, d’origine. Par contre, je n’ai pas vu le film, et c’est vrai que dans l’oeuvre originelle, c’était moins de l’amour qu’un mariage très victorien, sans positions sexuelles incongrues (avec un S, comme il en faudrait un dans ton post, ô ma divine correctrice).

  2. Merci pour cet éclairage. Je n’ai jamais lu une seule oeuvre de Conan Doyle en entier, je ne sais pas pourquoi mais je n’accroche pas. Si j’avais entendu parler de la fameuse incongruité – la renaissance sous les assauts des fans alors qu’il est assez évident que Conan Doyle cherchait à se débarrasser de son encombrante création – j’ignorais l’histoire du mariage du Docteur Watson, mea culpa. Et j’avoue que j’aime beaucoup l’explication sur l’existence cachée de cette soeur féministe.
    Quant aux fautes, je le reconnais, je ne suis pas toujours très attentive dans mes rédactions 😉

  3. > A l’heure où je vous parle, l’Anglais et moi n’avons toujours pas réussi à déterminer si ce film est bon ou pas.

    Se poser la question, c’est déjà avoir la réponse 🙂

    > (bouquins pour les encore-puceaux-à-27-ans)

    Je me demande sur quelle base on peut établir un lien entre la virginité et une passion pour les échecs 😉 Mais soit 😀

  4. moi j’ai bien aimé, je dirai que c’est un bon film de divertissement pour trancher la question, cela en fait-il un bon film tout court, c’est une autre histoire…

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