C’est la vie – Vanités

Désolée de ne pas donner de nouvelles alors que j’ai plein de choses à vous raconter, mais depuis vendredi j’ai la crève et l’énergie d’un mollusque qui a passé trop de temps sur l’étal du poissonnier. Promis, je me rattrape cette semaine, avec pour commencer la dernière expo que nous sommes allées visiter avec la reine mère et Roxy.

Il s’agit de l’exposition sur les vanités présentée au musée Maillol, qui tente de présenter le rapport de l’artiste à la mort depuis l’époque du Caravage. L’originalité de l’évènement repose non seulement sur l’importance des oeuvres exposées – plusieurs de Damian Hirst, un Nikki de Saint-Phalle… mais aussi sur la présentation “à rebours”, c’est-à-dire partant des oeuvres contemporaines pour remonter jusqu’aux classiques du XVIIème siècle.

Les oeuvres sont très diverses – peinture, photo, sculpture – présentées de manière classique (cartels et fond blanc) ou organisées autour d’un thème. J’ai ainsi beaucoup apprécié l’idée du cabinet du curiosité du XXIème siècle qui, à l’image du XVIIIème siècle, cherche à saisir ce que l’on ne comprend pas ou ce qui fascine, en l’occurrence ici, la mort.

Bien entendu, le seul inconvénient de faire une expo une après-midi en semaine, ce sont les petits vieux. Et non, c’est pas du racisme, juste une constatation : et que je blablate à haute voix, et que je pousse les gens pour regarder de plus près un tableau, et que je critique parce que quand même l’art moderne c’est moche… Groumf.

Sans doute l’oeuvre la plus connue de l’expo : In the name of God laugh, de Damian Hirst

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