Ma vie sociale est un tel désert en ce moment que j’en suis réduite à vous parler littérature. On y gagne au change ? Certes, mais j’ai vraiment l’impression de devenir vieille et trop sérieuse. Enfin, passons.
Premier amour est un roman largement autobiographique d’Ivan Tourguéniev, publié en 1860. Au début des années 1830, Vladimir Pétrovitch prépare mollement les concours d’entrée à l’Université, jusqu’à sa rencontre avec Zinaïda Alexandrovna, sa belle voisine. La jeune fille traîne les coeurs après elle et se joue de ses soupirants, provoquant colère, désespoir et ridicule. Mais un jour, elle succombe à son tour et découvre les angoisses de la passion. Le héros, jaloux, va tout faire pour découvrir qui est l’heureux élu.
Le roman est en fait très bref, plus proche par son format de la nouvelle. Inspiré du romantisme, dont il souligne l’influence dans la sensibilité des personnages, y compris du narrateur, il s’en éloigne en dénonçant l’état de faiblesse et de dépendance auquel est réduit le personnage soumis à la passion, en particulier amoureuse. Le récit est à la fois cruel et sensible, dressant le portrait de la noblesse russe du XIXème siècle, mais surtout celui d’une famille en proie aux soupçons et à la méfiance.
Allez, promis, j’essaie de faire un article moins sérieux la prochaine fois.
Rions un peu
Une brève charade alsacienne (avec l’accent) pour détendre un peu l’atmosphère :
– Mon premier est un animal tomestique ;
– Mon second est un animal saufage ;
– Mon troisième sert à couper le pois ;
…et mon tout est un filain défaut :
chat-loup-scie
Désolé !