Ce week-end, l’Anglais et moi avons eu la chance de participer à la reconstitution de la batailler de Gerberoy, dans le village du même nom, près de Beauvais.
Gerberoy est un magnifique petit village perché sur une colline – répertorié parmi les 100 plus beaux villages de France – qui fut le théâtre, en 1435, d’une défaite anglaise face aux troupes françaises inférieures en nombre. En février dernier, Ioionette et son cher et tendre ont entendu parlé de la bataille et de sa commémoration, ce qui nous a poussés à présenter notre “candidature” pour l’animation. Pour la troisième année consécutive, l’association La Gerboréenne a donc proposé une reconstitution de la bataille et de la vie quotidienne au XVème siècle.
Pour nous, c’était l’occasion d’étrenner tout le matériel acheté à Pontoise, mais aussi de vérifier que nous étions capables d’assumer une vie de camp indépendamment d’une association. Pari gagné ! Malgré une 107, nous avons pu transporter tout notre barda (dont vous avez un aperçu ci-contre), monter le campement, assurer les repas pour cinq personnes pendant deux jours, et surtout passer un excellent week-end.
Nous étions installés avec Brunal, qui appartient aussi à l’association la Rose et l’Epée. Pendant que ce dernier expliquait avec une patience infinie – personnellement j’aurais pété les plombs – l’évolution de l’équipement militaire et faisait essayer casques, boucliers et armes aux petits (et aux plus grands) ravis, l’Anglais fabriquait ses flèches, avec un certain succès.
En effet, l’arc était l’ “arme de destruction massive” anglaise, et la clé de leur supériorité militaire pendant la majeure partie de la guerre de cent ans. Du coup, pour reconstituer une bataille avec des archers anglais, quoi de mieux qu’un fléchier (fletcher, en VO) pour expliquer la fabrication, les différents types de flèches et l’utilisation de cette arme redoutable !
Quant à moi, je me suis “cantonnée” à la cuisine. Après les désormais célèbres tourte à la viande et porc aux pommes, j’avais décidé d’innover et de tester des recettes nouvelles. J’ai donc opté une ambroisine de poulet aux fruits secs – et c’est officiel, je ne supporte pas les fruits secs autres que les pignons, amandes ou pistaches, même si c’était très bon – et un brouet d’orge – sorte de risotto d’orge, oignons, poireaux et navets – servi avec du jambon cru.
Nous avons accueilli Ioionette et Amaël sur le campement durant ces deux jours, et ils nous ont régalés de gâteau aux poires. Mademoiselle est restée sur le camp pour tisser du galon – succès phénoménal auprès de la plupart des femmes – et Monsieur est allé conter avec la mesnie de la licorne.
Mais le temps fort du week-end, c’était bien entendu les deux batailles, auxquelles l’Anglais a eu la permission de participer en tant qu’archer… je vous laisse deviner dans quel camp ! Au programme négociations plus ou moins musclées, mêlées, tirs d’archers et d’arbalétriers, salves d’artillerie… et moutons en déroute – la mêlée avait lieu dans un champ. Les Anglais ont perdu les deux batailles, et bientôt ils perdront la guerre, mais cela n’empêche pas les chouettes souvenirs comme dirait le petit Nicolas.
Les Français rejoignent leur camp
What about the Cat?
Et le chat, il était dans quel camp ?
c’était biiiiiieeeeennnn !!!! merci de nous avoir acceuilli sur le camp, nous avons passé un excellent week-end en votre compagnie !
les chats ce sont des êtres de lumière sacrés pacifiques