Non, je n’ai pas d’excuse. Enfin, l’épuisement et les sorties diverses peut-être… Quoiqu’il en soit, avec à peine une semaine de retard, je vais enfin vous parler de notre séjour ultra-court à Tokyo. Pour l’Anglais dont c’était le premier séjour au Japon, c’était une première incursion dans la vie tokyoïte, et j’ose penser qu’il a eu droit à un bel aperçu de la ville et de ses différents aspects. Et qui sait, peut-être que certains d’entre vous y trouveront des idées d’expédition.
Jour 1
Replaçons le contexte : lundi soir, nous sommes rentrés d’Opus Manuum en petite forme physique, même si ce fut une parenthèse agréable. Mardi matin, lever à 8h pour faire les valises et attraper l’avion. 12h de vol plus tard, nous avons à peine dormi et nous débarquons à 7h30 le mercredi matin.
Après les mutiples formalités d’usage et la preuve, une nouvelle fois, que l’Anglais a une poisse incroyable dans les files d’attente – et oui, il s’est retrouvé dernier du vol à entrer sur le sol japonais, car le type devant lui a passé un quart d’heure aux douanes – direction le centre de Tokyo. Notre hôtel est à Shinjuku san-chôme, à environ 15mn à pied de la gare centrale de Shinjuku.
Après un rapide déjeuner de gyûdon (boeuf émincé sur bol de riz), nous partons à l’aventure. Un peu fou, un peu téméraire, l’Anglais m’avait dit qu’il souhaitait marcher dans la ville. Qu’à cela ne tienne, nous avons donc rallié le sanctuaire Meiji depuis notre hôtel, soit près d’une heure et demie de marche à pied en faisant au plus court.
Le Meiji-jingu, ou sanctuaire Meiji, se trouve au coeur du parc de Yoyogi, en plein centre de l’arrondissement de Shibuya, et près d’une artère très fréquentée. Quand on ne connaît de Tokyo que les a priori sur la ville qui ne dort jamais et la vie “grouillante”, on peut être très surpris du calme des lieux, de l’aspect “perdu au coeur de la nature” du sanctuaire, car presque aucun bruit de la vie moderne ne filtre jusqu’ici. On accède au sanctuaire par une forêt et en passant un torii, ces hauts portiques de bois parfois peints en rouge, et qui symbolisent le passage dans une autre “dimension”.
A l’entrée du sanctuaire sont présentés des barils de saké offerts par les distilleries locales pour s’attirer la bonne fortune. Cette pratique est ancienne, mais depuis ma dernière visite, une nouveauté est apparue : des tonneaux de vin ! En face des barils, sont désormais alignés différents crus de Bourgogne, en signe d’amitié franco-japonaise. Bravo pour le dépaysement….
Une fois arrivés, nous avons procédé à la purification rituelle – lavage des mains et de la bouche – avant d’entrer. Visite des lieux, remarquablement calmes alors que nous sommes au coeur de la ville. Des chants d’oiseaux, le bruit des feuilles agitées par le vent, et les conversations feutrées.
Nous poursuivons notre route dans un autre haut lieu du tourisme tokyoïte : Omotesandô et Harajuku. Les lieux sont connus, l’un pour être le nouveau quartier branché et luxe de Tokyo (enfin, c’était déjà le cas quand j’y étais, mais là c’est pire), et l’autre pour être le point de rassemblement de la jeunesse, en particulier les week-ends, avec ses figures de proue, les goth-loli. Sauf qu’en pleine semaine, c’est assez calme. Nous croisons beaucoup de touristes, nous posons quelques instants dans un café, arpentons quelques hauts lieux du shopping, tels que Kiddy’s land (boutique de jouets) et l’Oriental Bazaar (la boutique à touristes pour les cadeaux “couleur locale”, souvent made in China), avant de décider de rentrer à l’hôtel, parce que mine de rien ça fait bientôt trois heures qu’on crapahute.
Le soir, dîner tranquille dans un petit resto sans prétention de Shinjuku, où nous nous décidons pour de délicieuses nouilles. Petite balade tranquille dans le quartier sous la pluie, avant de ne pas nous coucher trop tard. Demain, on retourne jouer les touristes…
Bravo pour cette nouvelle présentation, très professionnelle et ludique à la fois !
Et merde !!! Comment tu me donnes trop faim ! Non, là, c’est vraiment, mais alors vraiment pas sympa ! T__T
Et encore, tu n’as rien vu… Tu risques de souffrir un peu dans les jours qui viennent 😉
…sans parler des fûts de saké et autres breuvages gaulois !
Et vous n’avez pas été dérangés par le décalage horaire ?
C’était courageux de commencer la visite à pied.
Mais c’est le meilleur moyen de tout voir