Tokyo en cinq jours – Jour 2

Jour 2
Asakusa Ce matin, direction Asakusa, quartier à l’Est de Tokyo, qui abrite un temple et un sanctuaire très célèbres – et comme souvent au Japon, complètement intriqués. La porte principale est ornée d’un immense lampion rouge, puis on accède au temple par une allée bordée de boutiques (à touristes, mais à touristes jap).
Nous remontons tranquillement l’allée, le temps de faire découvrir les parfums locaux de “soft ice” (glace à l’italienne) à l’Anglais, qui se décide pour “patate douce”, pendant que je me tourne vers un classique “macha”. Nous passons un second portique, ornée de deux zôri (sandales en paille) gigantesques, sensées appartenir à une divinité bouddhique. Après avoir traversé la cour et nous être arrêtés dans les vapeurs d’encens – ça porte bonheur – nous entrons enfin dans le pavillon principal.

Le pavillon est assez sombre. Son plafond est orné d’immenses peintures représentants des dragons, les messagers divins dans la tradition bouddhique. Au centre, derrière une grille, des moines célèbrent un service, en présence de quelques “happy few”. De chaque côté, on trouve des mikuji, sorte de bonne aventure attribuée par le hasard : on tire une tige numérotée dans une boîte, qui nous renvoie à un tiroir où se trouve la prédiction. L’Anglais a ainsi obtenu une “petite fortune”, ce qui signifie qu’il doit conserver le papier avec lui et ne pas le nouer à l’une des tiges de métal prévues pour se débarrasser de la mauvaise fortune.

Nous continuons notre chemin vers Ueno et son parc, au nord est du palais impérial. Le parc est immense, et abrite, entre autres, un zoo, un beau sanctuaire et divers musées. Il y a même un concours d’ikebana dédié à l’azalée: des arbustes alignés à perte de vue, chargés de fleurs roses et blanches, c’est assez bucolique.
Comme c’est notre journée culturelle, destination le musée national de Tokyo. C’est un endroit que j’affectionne, car il présente intelligemment les collections et offre des expositions temporaires très belles. Lors de ma dernière visite, j’avais pu apprécier une expo consacrée au peintre d’estampes Hokusai. Nous parcourons le premier étage, qui propose un panorama de l’art japonais des origines (époque Jômon) à l’époque moderne (début de l’ère Meiji). L’art japonais a ceci de particulier que la frontière entre art et artisanat est beaucoup plus ténue qu’en Occident, et cela se ressent dans les oeuvres présentées: outre les traditionnelles estampes ou les kakemono (peintures ou calligraphies suspendues), on trouve des kimono, des sabres, des armures, de la vaisselle, des exemples de calligraphie ou des objets en laque.

Après le culturel, place au trivial : petite promenade dans le quartier “commerçant” d’Ueno qui se trouve, comme partout au Japon, autour de la gare : un enchevêtrement de ruelles où s’entassent boutiques de golf, salles de pachinko, petits restos… Nous décidons de faire une pause bien méritée dans un restaurant de nouilles qui présente une particularité intéressante : on commande grâce à un distributeur !
L’idée est simple : on choisit son plat grâce au descriptif, on introduit l’argent et on obtient un ticket avec la commande déjà payée que l’on remet au serveur. Grand moment de solitude quand il fallut traduire (enfin, essayer…) l’intégralité de la carte à l’Anglais. C’est l’un de ces nombreux “fast-food tradi” où l’on mange vite et pas cher des plats populaires japonais. Si le personnel et les clients ont été surpris de nous voir, ils n’en ont rien montré, et nous avons pu souffler un peu, avant de faire un peu de shopping puis de rentrer à l’hôtel.

Le soir, petite sortie de Shibuya pour retrouver le cousin Vlad et boire un verre, puis dîner en amoureux pour manger… ça alors, des nouilles ! Ben oui, c’est bon et pas cher, mais promis on mangera d’autres plats dans les jours qui viennent. Je vous laisse quelques photos supplémentaires.

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