Hier soir, l’Anglais et moi avons entamé la série des navets de l’été, avec le nouvel épisode de la franchise Predator. Si j’ai vu le premier avec Arnold Schwarzenegger et les deux Alien Vs Predator, je n’ai pas vu celui avec Danny Glover. Qu’à cela ne tienne, il ne devrait pas être trop difficile de comprendre l’histoire.
Plusieurs humains se réveillent au milieu de ce qui ressemble à la jungle amazonienne. La plupart d’entre eux sont des soldats venus des quatre coins du globe, où ils intervenaient sur des conflits, mais d’autres semblent plus difficiles à identifier. Après un moment de perplexité, ils découvrent qu’ils ont vraisemblablement été choisis pour participer à une chasse d’un genre nouveau. Jusqu’à réaliser qu’ils sont là pour servir de gibier…
C’est un très bon film du genre. J’avoue que l’on se demande au début ce qu’Adrien Brody fabrique ici, dans un film d’action à zéro neurone. Et bien, le voir jouer le gros dur qui ne pense qu’à lui, ça fonctionne. Il est crédible (hormis peut-être ses tablettes de chocolat qui semblent trop découpées pour être vraies), de même que les autres acteurs. On soulignera aussi la présence de Machette, le pseudo-héros de la bande-annonce qui précède Planète Terreur.
Les effets spéciaux sont bien entendu au rendez-vous, et de grande qualité. Si le film n’a pas été directement réalisé par Robert Rodriguez, on sent bien sa “patte”, qu’il s’agisse du gore, des effets spéciaux, ou de l’humour qui tombe quand on ne s’y attend pas toujours. Un bon film pour passer l’été au frais dans une salle obscure, et qui ne dépareille pas avec la série Prédator.