Vous allez croire que mes vacances n’en finissent pas et que je passe ma vie dans les salons de thé… il y a un peu de ça, oui (pour les vacances, malheureusement, c’est bel et bien terminé, j’ai passé la fin de la semaine à tronçonner un texte pour qu’il rentre dans les clous). Bref.
Hier, nous avions convenu avec Cha (ne pas confondre avec Cha²) et l’Américaine de nous retrouver autour d’une tasse de thé, et d’un gâteau, pour faire bonne mesure. Nous avions rendez-vous dans le salon de thé de la marque George Cannon, située dans le 6ème arrondissement.
Le “bar à thé” et l’espace dégustation sont installés au fond de la boutique et donnent sur l’arrière-cour. Néanmoins, comme il n’y a pas de cloison entre les deux parties, nous pouvions distinguer ce qui se passait dans la rue (et héler la retardataire). En arrivant, on vous remet la carte de thés… ainsi qu’une petite coupelle du thé en dégustation. Hier, il s’agissait d’un milky wulong à se damner.
Après beaucoup d’hésitations (il y a vraiment beaucoup de choix, nature comme parfumé), l’Américaine et moi avons opté pour un “thé mon amour” : base de wulong, rose, orchidée, vanille, cardamome, gingembre, fraise, orange, grué de cacao. Décrit comme ça, on dirait un mélange improbable et écœurant mais, en réalité, c’était très subtil et délicieux. Cha quant à elle s’est décidée pour un “momizi, feuilles d’automne” (que, selon moi, il faut prononcer “momiji”, car cela ressemble à l’ancienne transcription du japonais et “momiji” signifie “feuille d’érable rouge”), toujours un wulong, aromatisé aux fruits d’automne (noix, figue, raisin, mandarine…).
En dessert/goûter (il était 15h), beaucoup de choix, tous plus engageants les uns que les autres. J’ai longuement hésité à prendre un fondant au chocolat (que j’ai quand même pu goûter – une vraie tuerie), pour finalement céder aux sirènes de la gourmandise quand j’ai découvert que la carte proposait des gâteaux de Sadaharu Aoki, un pâtissier japonais installé en France qui mêle les deux traditions, et dont j’adore le travail : j’avais donc un macha & azuki, aussi bon que bon, pour peu qu’on aime le thé vert et la pâte de haricots rouges sucrée !
Au final, nous avons passé deux bonnes heures à discuter et rire, avant de faire quelques menues emplettes (je suis incorrigible – je dois désormais avoir assez de thé dans la maison pour les 6 prochains mois, au moins). Même si je pense que nous détonnions un peu par nos éclats de rire, nous étions les seules venues “en groupe” et personne ne nous a fait la moindre remarque. J’ai hâte de revenir pour découvrir le reste de la carte. D’ailleurs, je signale, incidemment, au passage, qu’ils proposent du pu-er en gong fu cha.
Thé George Cannon, 12 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris
(Malheureusement, le site internet n’est pas terrible)
Non mais non… je n’aime pas trop le pu-erh.
Mais George Cannon est une valeur tellement sûre et tu sais faire rêver ^^. Et que dire d’Aoki. Je crois que je vais me faire une liste d’expéditions en solo dans tous les salons de thé de Paris.
J’ai assez de thé pour ouvrir une boutique aussi 🙁
Pourquoi en solo ? Hein, pourquoi ?
Je crois qu’il y avait d’autres thés disponibles en gong fu cha, mais je ne me souviens pas lesquels, et leur carte n’est pas disponible sur le site.
Merci pour ce moment très sympa entre filles !
Parce que… il y a tellement d’endroits à découvrir qu’il faudrait des mois et des mois pour tout faire ! Mais si tu as envie d’y retourner un jour, je suis là ^^
Bon beh voilà, testé 🙂
C’était super bon (tss, je savais que je n’aurais pas dû attendre avant de prendre une seconde pâtisserie Aoki car elle est partie entretemps) mais j’avoue avoir trouvé la serveuse un peu compassée. Je me formalise peut-être pour rien mais bon, elle m’a mise mal à l’aise et je n’apprécie pas spécialement qu’on mette tout, des théières au tableau de desserts, sur « ma » table sous prétexte que je suis seule :s J’ai mangé pour 2…
Oui, j’ai vu sur ton blog que tu étais allée y faire un tour et je voulais justement te demander quel(s) thé(s) tu avais bu. Il(s) étai(en)t bon(s) ?
Dommage pour l’accueil, en revanche. Je pense que c’est le quartier qui veut un peu ça…
J’ai d’abord pris une Perle blanche (thé blanc à la rose, au litchi et… je ne sais plus), que j’ai trouvé bon sans plus, mais je suis de moins en moins attirée par les mélanges aromatisés, c’était pour la forme.
Puis j’ai enchaîné avec un Milky Oolong, qui sentait divinement bon. Dans la tasse, je l’ai trouvé bien aussi mais pas autant que celui de Théodor, par exemple.
En pâtisseries, j’ai pris un Bambou d’Aoki en pensant que je ne le connaissais pas mais… évidemment que si.
Et ensuite, je voulais celui au matcha et à la pâte d’azuki, mais j’ai dû me rabattre sur un Croq’-je-ne-sais-plus-quoi au matcha, à la pâte d’amande et au sablé. C’est bon et original, mais un poil lourd.
Hum, ma mémoire ne retient que ce genre de détails xD
*mon cerveau, pas ma mémoire
Finalement, à te lire, on dirait que l’expérience ne t’a que moyennement plu… Le “bambou” je le connais, mais ce n’est pas mon préféré (après, mon truc préféré chez Aoki, c’est le roulé en biscuit macha, garni de crème fouettée et de haricots rouges… très léger, quoi).
Hum, c’est là que je me rends compte que je ne m’attarde que sur les mauvais côtés.
Si si j’ai aimé, c’était pas la folie, mais c’est surtout à cause des petits désagréments à droite à gauche.
J’ai été surprise par tant de chocolat dans le Bambou, mais c’est pas grave : j’ai une excuse pour retourner chez Cannon ou directement chez Aoki prendre mon préféré. Après, les pâtisseries japonaises, j’adore mais je me sens souvent obligée de me faire petite comme une souris, de peur de déranger.