Fêtes de fin d’année en famille(s) oblige, je n’ai pas trop eu le temps/l’occasion de cuisiner jusqu’au 31. J’ai ressorti mes classiques : brownie au chocolat, tarte à la ricotta (cette fois-ci avec le mélange d’herbes thaï de Picard, de l’échalote et de l’ail, miam)…mais je me suis quand même rattrapée après le réveillon.
Une nouveauté : Monsieur s’est joint à moi en composant des cocktails, ils sont à la fin de cet article.
Le 2 janvier – d’habitude je fais ça le 31 décembre – j’ai préparé les tagliatelles de la fin du monde de Guillaume Long et, comme d’habitude, c’était délicieux et ça avait un goût de trop peu. On a arrosé ça de vin de glace (un alcool québécois que j’aime beaucoup, même si je préfère le cidre de glace), l’accord était parfait.
Dimanche soir, j’ai concocté des mafaldines aux aromates, d’après une recette du Petit livre des pâtes n°2 (First Editions). En gros, des pâtes longues avec des herbes aromatiques (échalote, laurier, ail, thym, persil…), très simple et très bon.
Jeudi midi, j’ai préparé un mug cake salé à partir d’une recette du livre Mug cakes salés, publié chez Marabout. J’ai juste remplacé la moutarde par une crème fine au poivron (reste d’un délicieux cadeau de Noël). Le résultat n’est pas photogénique pour un sou mais on s’en fiche, c’était bon et rapide.
Le soir, j’ai choisi une recette de mon magazine d’amour 180°C (n° 2), le “potiron rôti” (sans les graines d’anis), assaisonné d’une sauce balsamique-pamplemousse. Une réussite !
Vendredi, grosse flemme et plus rien dans le frigo : à la demande de Monsieur, j’ai préparé deux mugcakes inspirés du livre cité plus haut, un fromage-moutarde, et un aux rillettes de maquereau. Parfait pour une soirée télé-canapé.
De son côté, l’Anglais a préparé plusieurs cocktails tirés du Livre des potions Gastronogeek. Deux des shots Saint Seiya : le shot du Phénix (vodka, curaçao, Cherry Herring – qui réveille vraiment les morts !) et le Shun shot (gin Hendricks et sirop de pastèque – délicieux quoiqu’un peu trop sucré au fond).
Il s’est également préparé un “Irish xiong mao niao” (rye, lapsang souchong, sirop de sucre, citron), inspiré de la série Firefly dont nous sommes fans. Grâce au thé fumé qui compose cette boisson, j’ai pu la goûter et l’apprécier, alors que je n’aime pas le whisky (et encore moins le rye). Ca ressemblait un peu à un Long Island fumé, pas du tout désagréable.
Enfin, vendredi soir, pour fêter le début du week-end, j’ai eu droit à un “Sceptre lunaire” : jus de pamplemousse, campari, tequila, blanc d’œuf, sirop de sucre et citron vert. Très jolie couleur et goût rafraîchissant – un vrai piège si vous voulez mon avis.
Voilà une semaine finalement bien remplie !
Diantre, ces pâtes ont l’air fameuses. Je me demande si ça aurait un sens que j’en fasse avec du faux-gras, sachant que la texture ne s’y prête pas forcément.
Tu m’apprends que le vin de glace est québécois. Je pensais que notre famille du Canada nous avait offert du vin de glace produit justement au Canada.
Qu’ils ont l’air bon, ces cocktails !
Je ne sais pas ce que ça vaudrait avec du faux gras : j’ai testé hier avec du foie gras de qualité très moyenne, estimant que ça rentabiliserait, et je ne l’ai même pas servi parce que la sauce dégageait une odeur bizarre… Le faux-gras tient-il la cuisson comme le vrai ?
Il me semble que le vin/cidre de glace est québécois. Peut-être qu’on en fabrique en France, mais je n’en ai pas connaissance.
Quant aux cocktails, certains sont meilleurs que d’autres, ça dépend des goûts. Il faudrait VRAIMENT que vous veniez dîner, qu’on puisse vous offrir à boire 🙂
Oh mais il est tout beau, ton blog !
J’ai jamais pensé à cuisiner le faux gras, donc je ne sais pas du tout. À mon avis, il ne dégagerait pas beaucoup d’odeur.
Monsieur ne s’est pas mis aux cocktails (je cherche encore à le traîner au Prescription, dont la burratta me fait rêver – voire à mon bar préféré, qui est à Lyon) mais je me laisserai volontiers inviter xD (je vous retourne l’invitation d’ailleurs). 🙂
Tu es la première à admirer les changements !
La burrata est à tomber – de même que le jambon à la truffe. Il faut qu’on se cale une date 🙂