Vendredi soir, profitant d’une invitation de Leen, qui avait des tickets à utiliser avant la fin de l’année, nous sommes allées au Louvre, en compagnie de Ioionette. L’exposition “Corps en mouvement” nous intéressait bien, et nous avons pu profiter d’un musée quasi désert en nocturne pour la visiter.
La Petite Galerie est, comme son nom l’indique, un lieu d’exposition de dimensions restreinte – sans doute par opposition aux expositions-fleuves du Louvre – où l’idée est de creuser un thème de façon moins “linéaire” qu’à l’accoutumée. La présentation porte relativement mal son sous-titre, “la danse au musée” car, si c’est un thème prépondérant, ce n’est pas le sujet principal.
En effet, l’exposition s’attache à décortiquer les techniques et conventions pour recréer ou suggérer le mouvement dans l’art, que ce soit la peinture, la sculpture ou le film. Chaque œuvre est accompagnée à la fois de son cartel “traditionnel” (type d’œuvre, époque, lieu d’origine…), mais aussi d’une seconde explication sur la façon dont le mouvement est mise en scène, souvent avec des schémas mettant en valeur les “lignes de force”. C’est concis et bien fait, très lisible même pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas beaucoup à l’art.
Parmi les autres bons points, on peut relever la présence des élèves de l’Ecole du Louvre qui, les soirs de nocturnes, proposent à certains visiteurs de les accompagner dans leur visite, ou s’attachent à commenter une oeuvre en particulier.
Enfin, nous avons apprécié la diversité des œuvres présentées, tant au niveau du support que de la période (qui couvrait la haute antiquité jusqu’au 20ème siècle). Au final, on aurait presque regretté la brièveté de la présentation, même si c’était le but recherché !
Corps en mouvement, Musée du Louvre, jusqu’au 3 juillet 2017