Ce fut une agréable semaine, malgré un emploi du temps un peu démentiel et pas mal de fatigue. Nous entamons une dizaine de jours sans nounou pour cause de congés et je crains d’être lessivée, d’autant que j’ai (encore…) du travail en retard.
- Lundi, je rends ma trad en dépit d’un gros retard au démarrage. Dans la foulée, j’ai confirmation de deux contrats jusqu’en 2018, je suis soulagée.
- Mardi, une très belle soirée à l’opéra en compagnie de Leen. La Fille de neige nous a conquises !
- Mercredi, nous apprenons la naissance de S. C’est le genre de nouvelle qui donne du baume au cœur.
- Dans la foulée, je peux discuter un peu avec la nouvelle mère, et entendre un bébé gazouiller dans le fond me fait sourire.
- Je reçois une géniale carte Plonk & Replonk dédiée aux cures lacrymales de Baden-Baden (comprendre les cures de romans à l’eau de rose) de la part C.euh.
- Vendredi soir, je m’offre un luxe rare : un bain parfumé (rare parce que notre ballon d’eau chaude est ridiculement petit et qu’on doit relancer le chauffe-eau systématiquement).
- Samedi matin, on va acheter des nouveaux chaussons à la Crevette : devant l’immense étalage de trucs pailletés / roses / estampillés “Peppa Pig” ou “La reine des neiges”, Mademoiselle choisit… des rythmiques noires. Grand moment de fierté parentale.
- L’après-midi, nous avons notre cours de danse : en 1h30, Monsieur apprend l’intégralité du quadrille des lanciers (et moi 60%). Bon, ce sera oublié d’ici au prochain cours, mais c’était très drôle, surtout à douze.
- Le soir, nous recevons mon oncle et ma tante à dîner. J’ai toujours un semblant d’appréhension car ma tante est très bonne cuisinière, mais je m’en tire sans trop de souci (asperges au four, rôti de veau à l’estragon, pseudo-Eton mess sans crème fouettée).
- Au cours de la semaine, j’ai pu lire trois livres, et pas forcément des faciles : Chère Ijeawele, de Chimamanda Ngozi Adichie (dont Sunalee a fait une très bonne critique), Villa Kérylos, d’Adrien Goetz et Silence d’Endô Shûsaku sur lequel je reviendrai très vite. Pour moi qui ai le cerveau en compote depuis le mois de février, c’est un changement appréciable.