En demi-teinte

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Alors, avais-je vu juste ?

  • Le Paprika ne dort pas du vol, s’exprime bruyamment, et nous vaut la haine éternelle des autres passagers / Le Paprika est sympa pendant le vol, et fait des sourires au personnel navigant.
    Le Paprika a dormi 45mn sur un vol de 8 heures, c’est long. Il était survolté, comme d’habitude, et j’ai dû le courser à deux reprises dans l’allée. En revanche, il a bel et bien fait du charme à tout le personnel navigant.
  • On perd les bagages quelque part.
    C’est ma hantise depuis des années, mais encore une fois nous avons été épargnés.
  • Au bout de 48h de fatigue et de remarques plus ou moins agaçantes, je finis par sauter à la gorge de mon père.
    Même pas ! Comme quoi, je progresse.
  • Impossible de trouver des billets pour le match, c’est plein.
    On en a décroché (les conditions d’achat des billets de hockey à la Scotia Bank Arena sont à la limite du gérable), et on a passé une super soirée (en revanche, j’ai dû perdre en audition).
  • Les enfants retombent malades, et il faut trouver un médecin en catastrophe / Blindés de médicaments depuis dix jours, les enfants se portent comme des charmes.
    Ils ont toussé, mouché, éternué pendant quasiment tout le séjour, mais il n’y a pas eu de gros pépin (et notamment pas de retour de la bronchiolite que je redoutais).
  • L’Anglais et moi en profitons pour nous engueuler.
    Ca n’a pas raté, ça a pété, et fort. Mais ça n’a pas duré, tant mieux.
  • Il pleut à Niagara Falls, il fait globalement froid et brumeux à Toronto.
    Il n’a pas plu à Niagara Falls, mais on n’a pas échappé à quelques jours de pluie diluvienne / crachin enneigé / baisse des températures. Et Toronto sous la pluie, ça perd quand même un peu de son charme, surtout avec des enfants.
  • L’appartement AirBnB nous réserve une sale surprise (chauffage qui marche pas/mal, wifi anémique, punaises…).
    Pas de punaises de lit (ouf), mais un wifi quasi inexistant et un proprio qui, selon moi, n’habite même pas au Canada. Après ce n’était pas mal sans être dément.
  • Encore plus génial, on nous attribue quatre places au centre.
    Nous étions au centre, mais l’Anglais avait un voisin un peu envahissant (et le vol était plein). Au retour, nous avions trois places et c’était en fait plus facile à gérer car le Paprika se balade partout, et qu’il était bloqué par une paroi.
  • Malgré la fatigue, et grâce à la solidarité de Monsieur, tout se passe bien avec mon père et ma belle-mère.
    J’ai été à deux doigts de craquer mais j’ai pu me retenir. En revanche l’Anglais en a pris pour son grade.
  • La soirée à l’opéra est géniale.
    Sans surprise, j’avais raison ! Je vais même me fendre d’un article, attention.
  • On arrive à se ménager quelques moments en amoureux.
    Un seul moment, au final, car on a profité des siestes des enfants pour récupérer nous aussi.
  • Grâce du wifi et du temps libre, je tiens ce blog à jour.
    Le wifi du AirBnB : un poème, une blague, mais certainement pas une preuve d’efficacité.

En fait c’était un séjour globalement agréable, et nous a en outre permis de faire des trucs “typiques” (Halloween, le hockey, les – nombreuses – aires de jeux, les pubs…), mais il est demeuré des points d’accroche incompressibles et des sources d’agacement, sur lesquels je ne préfère pas revenir ici.

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