Hier après-midi, alors que j’étais dans le métro, j’ai reçu un appel d’Isa. En général, nous communiquons presque exclusivement par voie électronique, vu qu’il nous est très facile de passer une heure au téléphone à notre insu. D’abord un peu inquiète, j’ai été ravie quand elle m’a annoncé la nouvelle : elle passait à Paris mardi et proposait que nous nous retrouvions. Ni une, ni deux, j’ai arrangé mon planning au mieux pour passer du temps avec elle (nous nous voyons en moyenne une fois tous les six mois ; là, ça faisait à peine 15 jours, il va neiger, c’est pas possible).
Nous nous sommes retrouvées gare Montparnasse, fidèlement accompagnées par la Crevette, avant de choisir un lieu où déjeuner. M’étant conformée aux prévisions météo de mon téléphone, j’attendais 27° et des éclaircies, autant vous dire qu’avec les 22° et les gros nuages, j’avais l’air un peu bête…
Arrêt au Paradis du fruit qui, dans mon souvenir, proposait de très bonnes salades et cocktails de fruits. C’est donc tout naturellement que j’ai opté pour une gaufre aux accompagnements salés (saumon fumé, tarama, crème aigre et oeufs de lump, le tout accompagné d’une jolie salade de crudités) et une citronnade à la menthe. Tout était délicieux. C’est certes assez cher (20€ par personne) mais les assiettes sont copieuses et les fauteuils très (trop ?) confortables.
Nous avons ensuite flâné dans le Monoprix d’à côté, soi-disant pour chercher du mirin (condiment japonais), mais surtout pour avoir le plaisir de discuter à l’abri. Puis Isa a pris congé momentanément et je suis rentrée coucher mademoiselle.
En seconde partie d’après-midi, nous devions nous retrouver une fois de plus à la gare, mais la Crevette ayant décidé de faire la sieste, je n’ai pas eu trop de mal à attirer Isa à la maison – moyennant la promesse de goûter à ce délicieux thé “Toupet de légumes” reçu lors du swap de juin.
Comme toujours lorsque nous sommes ensemble, nous avons parlé de tout, de rien, et le temps a filé. La SNCF a bien essayé de retenir Isa à Paris, mais elle a finalement pu avoir son train…
La prochaine fois, on se cale un week-end entier sans enfant ni mari.