Pas mal de retard cette semaine, à cause d’une combo concert, fatigue et mauvais temps qui a limité les prises de vue. Ajoutez à cela que le costume du F est franchement long à enfiler (moi aussi je fais dans l’allitération), et vous comprendrez qu’un bon coup de pied aux fesses fut nécessaire.
Cette semaine je vous propose… le furisode. Késako ? Littéralement, cela veut dire “longues manches” ; il s’agit d’un kimono réservé aux jeunes filles non mariées, dont les manches arrivent aux chevilles. Au départ, je pensais garder “kimono” pour le K, mais outre que j’ai eu une autre idée, je me suis dit que cette option serait peut-être envisagée par d’autres participantes.
Je possède plusieurs kimonos tomesode, à manches coupées, tenue “pratique” de tous les jours ou réservés aux femmes mariés, que j’ai tous achetés d’occasion. Mais celui-ci, je me le suis offert lors de mon premier voyage dans l’archipel avec l’Anglais, il y a 5 ans. Et je ne l’ai jamais porté. Outre que l’occasion ne s’est pas vraiment présentée, il nécessite d’être fermé par un nœud plus complexe que le taiko, nœud plat assez simple à maîtriser et à réaliser quand on est seule. Pour tout vous dire, j’ai carrément retrouvé l’étiquette de prix encore accrochée !
Je me suis donc bricolé (c’est le cas de le dire) un chignon, puis je me suis armée de patience pour enfiler tabi (chaussettes à orteil séparé), jûban (kimono de dessous), furisode et, enfin, faire le nœud. Heureusement que monsieur m’a donné un coup de main sur les dernières étapes !
Le résultat est loin d’être parfait : outre que je n’ai vraiment plus l’âge de jouer les jeunes filles, j’ai une silhouette vraiment trop occidentale qu’il aurait fallu “combler”. Du coup, le vêtement plisse et baille à certains endroits alors que ça ne devrait pas ! Mais bon, le rendu n’est pas trop mal, si vous ne tenez pas compte de mon air crispé sur les photos.
Et pour ceux que ça pourrait intéresser, j’avais écrit un article sur le kimono aux débuts de ce blog.