Ce week-end, à l’occasion de la visite parisienne de Miss Sunalee, Shermane, Malena et moi en avons profité pour faire un peu de visite culturelle. Si je n’ai pas pu les accompagner samedi, j’ai néanmoins accepté avec enthousiasme d’aller à l’exposition Icônes américaines au Grande Palais.
L’exposition présente des œuvres très célèbres du San Francisco Museum of Modern Art, actuellement en rénovation. L’idée est d’offrir un panorama de la création contemporaine américaine depuis l’après-guerre, en se fondant sur la collection Doris et Donald Fischer, fondateurs de la marque Gap.
Les supports sont divers : sculpture en métal, installations, toiles, dessins au crayon, mobiles… l’avantage de l’art contemporain, c’est que cela a bien souvent un côté ludique. Outre les artistes extrêmement connus comme Roy Lichtenstein ou Andy Warhol, j’en ai découvert d’autres – je suis une bille en art moderne et contemporain, c’est affligeant. Ainsi, j’ai beaucoup aimé le travail de Chuck Close, qui réalise des portraits qui, de près, sont en réalité le résultat de différentes cellules peintes individuellement pour que la nuance et le mouvement impriment du relief à l’image (exemple ci-dessous).Si vous êtes myope, c’est encore mieux, vous n’avez qu’à retirer vos lunettes pour mieux voir le portrait.
J’ai également beaucoup apprécié les “wall grids” de Sol LeWitt, qui sont en réalité reproduites à même le support après une “première exposition” en galerie. Ces oeuvres sont temporaires, car effacées à la fin de chaque présentation.
En dehors de cela, j’ai trouvé l’exposition assez courte (et donc chère), malheureusement, et le manque de cartels, une fois encore, criant. Je crois malheureusement que, plus le temps passe, plus nous serons condamnés à la visite à l’audioguide ou au téléchargement de l’application de l’exposition. Si ces nouveaux moyens de (faire) découvrir l’art conviennent à beaucoup de gens, j’avoue que ce n’est pas mon fort, car j’ai une préférence pour la lecture pour suivre la réflexion de l’artiste et/ou du commissaire de l’exposition.
Icônes américaines, Grand Palais, jusqu’au 22 juin, 12€