31 jours plus tard

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J’émerge péniblement de cette fin novembre et de ce mois de décembre pour reprendre mon souffle, mais ça n’a pas été simple.

Quand mon éditrice m’a annoncé la bouche en cœur que, contrairement à ce que je croyais, j’avais jusqu’à mi-décembre et non mi-janvier pour lui renvoyer le manuscrit de mon prochain roman, c’est peu de dire que j’ai paniqué. Si j’avais plutôt bien avancé depuis l’été, j’ai fait beaucoup de “stop and go” pour me consacrer à d’autres projets, et le deuxième confinement a très sévèrement entamé ma créativité. Du coup, j’étais très en retard (surtout quand tu crois naïvement disposer d’un mois supplémentaire).
J’ai donc dû m’imposer un rythme de travail assez militaire : écriture toute la journée (sauf quand je suis de permanence relecture pour mon cabinet de consultants), et le soir (avec une pause pour regarder l’épisode hebdomadaire du Mandalorian), et l’Anglais derrière qui me poussait au boulot quand j’avais surtout envie de glander sur les réseaux sociaux (loué soit-il). Parce que la blague dans tout ça, c’est que j’écris en général lentement : si l’écriture m’est nécessaire, c’est aussi processus presque douloureux, où je dois m’arracher les mots sans jamais être satisfaite du résultat (parfois je me relis et je me dis “tiens, c’est pas mal”, mais pas quand je suis dans le feu de l’action). J’ai donc donné un énorme coup d’accélérateur, terminant au rythme d’un chapitre tous les 2/3 jours (les week-ends avec enfants sapent ma moyenne).

La première semaine de décembre a été carrément atroce. En moins de 48h, nous avons cumulé les mauvaises nouvelles (décès de la grand-mère de Monsieur, appel assez angoissant de la maîtresse du Paprika, double report d’un rendez-vous très important…), et j’ai été odieuse avec les enfants. J’ai beaucoup pleuré, appelé trois fois ma psy en une semaine, et je m’y suis remise.
J’en profite pour remercier mon entourage qui m’a épaulée, en particulier l’Anglais qui m’a tenue à bout de bras cette semaine-là (alors que bon, il était autant sinon plus touché que moi), et Isa qui m’a envoyé un colis d’anni-Noël plein de bonnes ondes au bon moment.

Au bout du compte, j’ai rendu… 16 chapitres, soit à peu près les deux tiers du futur manuscrit. Après m’être royalement accordé quelques jours pour souffler faire mes cadeaux de Noël, j’ai commencé le chapitre 17, et je suis tombée malade. Rien de grave (j’ai fait un test PCR en catastrophe pour ne pas ramener le Covid au repas de Noël), juste ma bonne vieille crève de fin de trad / fin d’écriture, quand mon corps est bout de sa vie et que je relâche d’un coup la pression.
J’ai une traduction à rendre le 4, que je n’ai plus qu’à relire. Le reste de mon manuscrit à achever le plus vite possible. Et après, je suis au chômage. Ces dernières années je me suis toujours payé le luxe de connaître mon planning jusqu’à un an à l’avance, mais cette foutue pandémie a tout fichu en l’air, si bien que je n’ai plus aucune visibilité. Je vais relancer mes contacts, et surtout espérer que mes éditeurs se souviennent de mon existence, mais en attendant, c’est plutôt inconfortable.

J’envisage tout de même de publier un bilan de 2020, ainsi que mes envies / espoirs pour 2021. A très vite!

Les trois prochaines semaines

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Les trois prochaines semaines s’annoncent compliquées. Je suis en retard sur un gros projet, et pas qu’un peu. Et alors que j’avais cru pouvoir disposer d’un délai supplémentaire de quelques semaines, j’ai appris hier que je pourrai bénéficier au mieux d’une dizaine de jours.
Ma prochaine deadline tombe mi-décembre, soit dans un peu moins de trois semaines. Soit, par miracle, je tiens le choc et je boucle dans les temps, et tout va bien. Soit j’affronte les congés de fin d’année (notez qu’en 2020 ce ne sera sans doute pas une grosse perte) avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

Moi qui avais des projets pour ressusciter ce blog, c’est pas encore gagné. Je vais probablement devoir renoncer à un bilan du challenge “80 recettes au presque” pour novembre, ainsi qu’à l’élaboration et à la présentation de ma PAL pour le Cold Winter Challenge. Je vais essayer de me tenir à mes bilans hebdomadaires mais, là encore, ça va demander un peu d’énergie.

Souhaitez-moi bonne chance, on se revoit d’ici trois semaines !

Une semaine… #90?

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  • Traverser Paris pour la visite médicale reportée deux fois depuis février : mission accomplie. Sans surprise, je suis apte.
  • Déplâtrage, victoire !
  • Dois-je remercier Gasparde de m’avoir fait découvrir les superbes broches de la marque En Avril ? Vu ce que je viens de dépenser pour recevoir le portrait de la princesse dans Peau d’Ane, j’hésite (non, en vrai, je suis ravie).
  • Pour la première fois en deux mois, j’ai fini un livre ! Je suis fière de moi, j’espère poursuivre sur ma lancée.
  • D’ailleurs, j’ai décidé de faire le Cold Winter Challenge avec Isa, mais… dans quelle catégorie je range “Neige rouge”, moi ?
  • Premier cours de danse en visio pour Mademoiselle : après une heure de pointes et d’étirements, une heure de défoulement en justaucorps sur de la musique pop.
  • J’ai écrit un mini polar pour la super marque de vêtements éthique Bleu Tango. Vous pouvez retrouver les épisodes sur Instagram, illustrés par la créatrice Lou.
  • Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi je m’échine à aller seule au marché pour limiter les contacts et pourquoi tout le monde y va en couple / en famille ? Ca me soûle.
  • Les cadeaux de Noël avancent : c’est réglé pour ma sœur et mon beau-frère, presque fini pour ma nièce et ma mère, en cours pour l’Anglais. En revanche, les enfants… c’est pas gagné.

Une semaine (ou deux) (ou quinze)

  • On s’est lancé un défi fou avec l’Anglais : revoir tous les films Starwars et faire des repas en accord, en s’appuyant sur les recettes proposées dans les ouvrages Gastronogeek. Au moment où on va s’y mettre, il se luxe le coude, et devinez qui a dû se taper de châtrer les langoustines, hein ?
  • J’ai reçu mon exemplaire de l’art book dédié à la première saison de la série The Mandalorian, et que j’ai eu l’honneur de traduire. Je ne suis pas peu fière.
  • D’ailleurs j’ai passé tellement de temps à explorer l’univers étendu de Starwars cet été pour ladite traduction que, en plein épisode 11 de la nouvelle saison, j’arrête la vidéo pour expliquer à Monsieur l’importance de l’arrivée d’un personnage (après avoir fait des bonds de cabri devant la dernière scène de l’épisode 9 – les vrais savent).
  • Le semi-confinement c’est un peu l’arnaque : en semaine tu cravaches pour que ta journée de travail ne déborde pas sur le reste, et le week-end t’es coincé à la maison avec les gamins. Je rêve d’une balade en forêt, vous avez pas idée.
  • Le Paprika s’est découvert une passion pour la peinture. C’est salissant (mais récupérable à grande eau) et, surtout, ça l’occupe. En revanche, il peut tout à fait commencer à réclamer ses pinceaux dès 7h30 du matin.
  • Ma traversée du désert culturelle se poursuit : je n’ai pas lu de “vrai” bouquin depuis fin septembre. En revanche, j’ai lu beaucoup trop de fanfics et d’articles de journaux.
  • J’ai commencé les cadeaux de Noël, en cherchant à privilégier des créateurs, au moins pour les adultes. Maintenant, si les fournisseurs pouvaient m’envoyer les colis, ça m’arrangerait bien.

80 recettes ou presque… Mois 1

Lorsque j’ai lancé ce défi, j’avoue que je pensais faire des mises à jour plus fréquentes, et cuisiner davantage. Mais octobre n’a pas été tendre, et en plus j’ai décidé de me rajouter un défi culinaire supplémentaire (préparer des repas en accord avec les épisodes de Starwars que nous avons décidé de revoir…), si bien que je ne fais ce premier point d’étape qu’au bout d’un mois.
J’ai tout de même réussi à “faire” cinq pays : Japon (avec un soboro, plat de viande hachée sur du riz, même si en temps normal ça se fait au poulet et non au boeuf), Argentine (empanadas, très bon et facile, mais chronophage… il me reste de quoi en refaire, d’ailleurs), Italie (une bonne frittata des familles, mais ça aurait pu être une carbonara traditionnelle), Ecosse (un cock-a-leekie, plat de poulet mijoté aux poireaux) et Corée du Sud (le Gilgeori toast, soit une sorte de sandwich au chou et aux carottes sautés avec un oeuf et du ketchup/mayo – étonnant comme peut l’être la nourriture fusion Occident/Asie, mais très réconfortant, à refaire).

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Il y a de belles participations, régulières ou occasionnelles. Si jamais je vous ai oublié, ou que je n’ai pas tout taggué, dites-le-moi !

  • Sunalee (et sur Instagram) a beaucoup voyagé, avec un goût prononcé pour les plats colorés et épicés : Seychelles, Hawaii, Japon, Pérou, Zanzibar, Etats-Unis.
  • Nellia est très enthousiaste aussi : Mexique, Italie (Sicile), Belgique, Thaïlande, Iran, Israël. Pas mal de recettes de Yotam Ottolenghi également, dont je n’ai pas su identifier le pays.
  • Pauline : deux participations sucrées pour la France et l’Italie.
  • C.euh & S : mes coorganisateurs se sont lâchés en choisissant le Liban, les Etats-Unis (repas cajun), l’Inde, et la Chine (?).
  • Shermane s’excuse toujours de ses photos, mais au final, elle s’est activée en cuisine : Japon, Thaïlande, Chine (je ne saurais préciser), Royaume-Uni.
  • Un peu gay dans les coings nous a emmenés aux Philippines et en Egypte, et ça avait l’air délicieux.
  • Gaga nous a fait voyager un peu partout : Mexique, Espagne, Chili, Etats-Unis, Italie.
  • Titite craignait de ne pouvoir participer car elle préfère se limiter à des recettes végé/veganes, mais visiblement, elle a su trouver de quoi faire : Israël, Royaume-Uni, et Etats-Unis.

Il n’est pas trop tard pour prendre le train en marche ! Je pensais cuisiner davantage, mais c’est assez chronophage, et quand on passe l’après-midi à cuisiner pour récolter un “bof” de la moitié de la maisonnée, ce n’est pas forcément encourageant. D’ici fin décembre, je vais également avoir un peu de boulot, donc je vais sans doute me calmer sur les défis culinaires une fois qu’on aura bouclé Starwars.
Enfin, je dis ça… je ne sais pas rester éloignée trop longtemps de mes fourneaux.

Long time no see

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A force de repousser au lendemain les idées d’articles qui traînent dans ma tête parce que je suis fatiguée / j’ai pas envie / j’ai trop de trucs à faire, je m’aperçois qu’il s’est écoulé quasiment un mois depuis mon dernier post. Je vous propose donc un rapide tour d’horizon et quelques nouvelles plus ou moins rigolotes.

  • Ca va mieux avec le Paprika. En quelques semaines, il a fait beaucoup de progrès, des mots ou phonèmes ont fait leur apparition, il se roule moins par terre (même s’il nous a tapé une colère homérique hier matin – en public, bien entendu). Il continue les séances d’orthophonie (on en a pour un certain temps) et il y a encore plein de choses à apprendre, mais on est soulagés, et lui est fier de pouvoir s’exprimer.
  • La Crevette a été recrutée dans le groupe “Espoir / détection” au patinage artistique, et passe à deux entraînements par semaine. En plus de la danse classique. Elle s’éclate.
  • L’Anglais a décidé de passer son permis moto, et ça lui plaît beaucoup. Dommage collatéral : une nouvelle luxation du coude la semaine dernière.
  • On cherche à déménager. On voudrait rester dans notre ville, idéalement à proximité de l’école des enfants, avec une chambre supplémentaire, ce qui nous permettrait d’évacuer enfin tous les jouets et livres du salon. En particulier la Duktig et ses trop nombreux accessoires. Ca se présente plutôt bien.
  • Je n’ai jamais envoyé de colis à l’étranger qui soient arrivés aussi vite : 48h pour la Belgique, trois jours pour le Canada. En revanche, certains colis d’anniversaire sont bloqués depuis… un moment. Ahem.
  • J’ai un nouveau contrat de traduction ! Je commençais à redouter le pire, mais ça recommence à se manifester. Je prie pour que 2021 soit plus tendre avec moi, même si je ne suis pas la plus à plaindre.
  • Le défi culinaire “80 recettes ou presque” marche bien, et je dois absolument publier un compte-rendu. Promis, promis.
  • Et comme un seul défi ne suffisait pas, l’Anglais et moi nous sommes lancés dans un revisionnage des films Starwars (je vous détaillerai l’ordre plus tard, car nous sommes retors) et avons décidé d’y associer à chaque fois inspiré par Gastronogeek. On s’amuse et on se régale, mais ce n’est pas forcément reposant.
  • Voilà un mois que je n’ai quasiment pas avancé dans mes lectures habituelles. J’ai basculé du côté obscur en parcourant quelques fanfics, et ça m’occupe beaucoup trop (je sens la lassitude monter, je pense que j’approche de la fin du cycle).

Globalement, pas mal de positif, mais aussi beaucoup de fatigue et quelques angoisses. 2020 sera compliquée jusqu’au bout, je pense, et Noël ne fera sans doute pas exception à la règle. En attendant, je suis plutôt contente d’être là où j’en suis.

Le tour du monde en 80 recettes (ou presque)

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Sur une idée originale de S., qui sera donc mon co-animateur sur ce défi, nous avons décidé de vous proposer un nouveau challenge culinaire pour occuper cet automne particulièrement terne et pluvieux.
Il fait gris ? Froid ? Mouillé ? Qu’à cela ne tienne, c’est le moment de sortir nos plus belles épices, d’aérer nos casseroles et de faire chauffer le four. Partons en voyage sur le thème de la cuisine, du 1er octobre au 31 janvier (avec la trêve des confiseurs, on a besoin d’une pause). Que vous ayez envie de ne réaliser que quelques recettes ou d’arriver à 80, n’hésitez pas à vous joindre à nous. Voici nos règles :

  • Le défi est ouvert à tous, amateurs et confirmés, mais prévenez-nous. On se retrouve sur Instagram avec le hashtag #80recettesoupresque et je m’efforcerai d’établir un bilan hebdomadaire.
  • Pour valider le défi, nous vous proposons de réaliser au moins 3 recettes pour au moins 4 continents (l’Amérique du Nord/Amérique centrale et l’Amérique du Sud comptent pour deux continents différents).
  • Un seul plat suffit à valider un pays, mais si vous voulez réaliser tout un repas, n’hésitez pas.
  • Vous pouvez réaliser deux plats de deux régions différentes d’un même pays (évitez juste de faire deux fois une soupe) : une pecan pie pour Halloween par exemple, puis un plat cajun.
  • On préférerait des recettes un peu traditionnelles / classiques plutôt que des réinventions / revisites chères au cœur de nos shows culinaires préférés. Et PAS DE LARDON DANS LA CARBONARA.
  • Essayez de réaliser des recettes de saison.
  • Amusez-vous et régalez-vous !

C’est compliqué

C’est officiel, nos deux enfants sont désormais dans le système scolaire. Dire que j’attendais avec impatience l’entrée à l’école du Paprika – et un semblant d’autonomie / liberté – est un euphémisme. Ces trois dernières années, c’était une “cartouche” que je gardais dans un coin de mon esprit quand j’en avais marre. Non que je n’aime pas mes enfants, mais toujours craindre une bêtise quand je vais aux toilettes ou que je quitte la pièce, c’est un peu lassant.

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Et puis… la rentrée est arrivée, mais on est loin de ce que j’espérais. Déjà, le souci majeur de Junior, sans doute empiré par le confinement, et qui ne s’est pas résolu d’un coup de baguette magique : il ne parle pas. Ou plutôt, il jargonne mais on ne comprend pas grand-chose à ce qu’il raconte, il a un vocabulaire limité et ne fait pas d’association (deux mots accolés ensemble pour faire sens). On a lancé les grandes manœuvres avec suppression de la tétine au début de l’été, orthophoniste, tactiques diverses pour le forcer à s’exprimer plutôt qu’à tout faire tout seul (parce que, oui, en fait, l’autonomie est un peu trop bien gérée, paradoxalement). Ca commence à porter ses fruits, mais c’est long, et frustrant pour tout le monde.

Surtout, alors que j’ai toujours été convaincue que mon petit garçon était téméraire, et même un peu tête brûlée, je découvre un enfant (très) angoissé, qui pleure beaucoup, a du mal à trouver le sommeil, se roule par terre pour évacuer la frustration, hurle parfois. C’est compliqué à gérer émotionnellement pour lui et nous, et ça nous culpabilise sur nos capacités en tant que parents.

Bien sûr, tout n’est pas noir : il travaille bien à l’école, de nouveaux mots (ou phonèmes, hein) apparaissent presque tous les jours, les associations commencent (dont “merci papa”, “merci maman” ce week-end). Et je sais qu’on en verra le bout, vu qu’il n’y a rien de vraiment “grave”. Mais voilà, en ce moment, c’est compliqué.

En ce moment… (Septembre 2020)

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Je lis. Civilizations, de Laurent Binet. Je suis tout à fait le public pour ce genre d’uchronie et, pour l’instant, j’accroche bien.

J’écoute. Encore et toujours de la musique des années 80. Certaines chansons ont l’étonnant pouvoir de me faire oublier mes pensées parasites.

Je mange. Plus équilibré. Enfin j’essaie. Le confinement a fait des dégâts que je m’efforce de réparer.

Je travaille. Presque plus. J’ai un manuscrit sur le feu mais, depuis fin juillet, c’est le calme plat (et encore, grâce à Isa qui m’a dégoté une traduction rapide). J’ai encore de la marge pour tenir, mais j’espère avoir des nouvelles d’ici octobre, parce que ça commence à faire long.

J’espère. Ne pas devoir garder les enfants à la maison tous les quatre matins parce qu’ils ont le nez qui coule. Le protocole sanitaire nous promet un automne et un hiver invivables.

Je rêve. De prendre des vacances sans enfants ni intendance à gérer. Bon, vu le contexte, c’est pas pour tout de suite. Quant à notre séjour au Japon qu’on programmait pour la Toussaint, on en reparlera en 2021…

Je décide. D’arrêter d’angoisser pour un oui, pour un non, surtout en ce qui concerne les enfants (paradoxalement, je suis plutôt détendue sur le boulot pour l’instant).

Je me sens. Un peu fébrile. Je ne bosse pas vraiment, et je culpabilise de ne pas bosser.

Je me demande. Ce que je vais bien pouvoir apporter à AnneEli tout à l’heure.

Je me souviens. D’un colis à envoyer à Toulouse depuis 6 semaines !

Je pense. Qu’à l’adolescence du Paprika, je me vengerai de toutes ces nuits écourtées et ces grasses matinées envolées.

J’ai du mal. A trouver mon équilibre en ce début d’année scolaire, mais ça va venir.

J’essaie. De me tenir à ce que j’ai décidé en août. C’est pas toujours facile, ma bonne dame.

Je porte. Un haut de la marque éthique Instructions+ et un pantalon en lin. L’été indien n’est pas un mythe.

Je devrais. Ecrire ! Oui, je l’ai déjà dit.

J’aime. Sentir que je m’assouplis légèrement grâce aux 2-3 brèves séances de yoga que je fais chaque semaine dans ma chambre.

Je veux. Mettre davantage le blog à jour. Je peine à trouver des idées et, quand j’en trouve, il m’arrive de les oublier.

Deux semaines… #89

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  • Après avoir fini un recueil de nouvelles de Doris Lessing, j’enchaîne avec le “Roland furieux” de l’Arioste. Remarque d’Armalite : en fait on ne lit jamais la même chose. Et moi de renchérir : et quand c’est le cas, on n’a jamais le même avis dessus !
  • Reprise des baignades en solo pour nager : je me rends compte à quel point cela m’avait manqué.
  • Une belle soirée musicale dans un vignoble en compagnie d’Isa et de son chéri (à la contrebasse). Comme d’habitude, l’Anglais est très doué au blind test. J’aurais bien aimé avoir la possibilité de papoter un peu plus, mais c’est déjà bien d’avoir pu se voir. Croisons les doigts pour septembre.
  • Première heure de trajet retour : un vomito de Junior et une crotte du chat dans sa caisse. Joie, bonheur et fenêtres ouvertes.
  • Nos plantes n’ont pas bien vécu notre absence : la voisine a probablement oublié d’arroser l’oranger, qui a séché sur pied, et trop arrosé la guzmania, dont la fleur a pourri. Bon, au moins elle est encore en vie.
  • Qui dit retour de vacances, dit colis et courrier : un nombre incalculable (et encombrant) de justificatifs, les magazines des enfants, un courrier de l’Urssaf nous annonçant que nous sommes bien immatriculés à l’Agessa et… ma châtelaine 18ème achetée pendant le confinement et dont je commençais à craindre qu’elle n’arriverait plus.
  • Première journée sans les enfants depuis bientôt 4 semaines. Pour fêter ça… on ne fait rien. Le bonheur.
  • Miséricorde, il n’y a plus de riz à la maison ! Allons donc faire les courses dans le quartier de l’Opéra, et déjeuner chez Kodawari Ramen au passage. Si je connaissais leur premier établissement rue Mazarine (Kodawari Yokocho), c’est une heureuse découverte avec celui-ci (Tsukiji).
  • La vague de chaleur est nettement plus supportable dans le sud avec la piscine et l’énorme orage en fin de journée qu’à Paris dans l’appartement surchauffé.
  • Une après-midi bien remplie avec trois puis quatre enfants à la maison (mais ils s’occupent presque tous seuls maintenant).
  • Deux heures après avoir bouclé les achats de fournitures scolaires de la Crevette (rentrée au CP en septembre, mondieumondieu), je découvre que la mairie offre une partie de l’équipement à chaque élève. Ils n’auraient pas pu le préciser sur la liste, bon sang ???
  • Occuper les enfants en période de canicule : le safari du zoo de Thoiry dans la voiture climatisée, où il fait forcément meilleur que dans notre appartement, et découverte de la piscine à l’eau salée des voisins de ma sœur.
  • On rentre avec un enfant en moins – Mademoiselle passe la semaine avec sa grand-mère – c’est un peu plus calme.
  • Dimanche de canicule : cueillette en début de matinée (qui s’achève sous un soleil de plomb à 11h) et test de la piscine municipale en temps de Covid-19 : il y a du monde mais le circuit est très bien balisé, et c’est moins la foire qu’un jour de très forte chaleur comme celui-ci, donc plutôt séduits par la formule. A refaire.