Pour ne pas faire original, je vous annonce que je ne suis fâchée de voir la fin de l’année 2015. Celle-ci fut, au plan personnel comme global, franchement difficile, et qui m’a achevée avec une dernière nouvelle franchement pas marrante hier.
Il y a eu le traitement de la Crevette et les suites de l’hospitalisation à gérer, aussi bien pour elle que pour nous, les attentats et l’impression que le sol se dérobe sous nos pas, des projets professionnels intéressants qui n’ont malheureusement pas évolué comme je l’aurais voulu… N’en jetez plus, la coupe est pleine.
Néanmoins, ce fut une belle année à certains égards. D’abord une année placée sous le signe de l’amitié : des amitiés neuves et anciennes, des amitiés renouées et entretenues, des amitiés à distance…
De plus, c’est aussi l’année où, malgré ses multiples traitements et empêchements, la Crevette a marché (victoire !), appris à parler, communiquer, revendiquer son indépendance (si, si, je vous jure)… La voir se détacher peu à peu de moi a été un soulagement indicible et une immense fierté.
Enfin, j’ai pu compter sur le soutien et l’amour de mes proches dans les situations compliquées ou difficiles. J’ai eu la chance de ne perdre personne dans mon entourage, et je m’en estime extrêmement chanceuse. J’ai pu cesser de me concentrer sur ma famille nucléaire et privilégier des choses que j’avais envie de faire moi.
Je crois que 2015 fut une terrible année de secousses et de soubresauts, mais qu’elle avait vocation à me sortir de ma zone de confort et me pousser à évoluer. Rendez-vous en 2016, donc…