Si ça continue, je vais créer une catégorie dévolue à Londres, à ce qu’on y fait, ce qu’on y trouve et ce qu’on y dépense… Après tout, à raison d’une visite mensuelle, ce qui est beaucoup plus que mes voyages au Japon (à quand remonte la dernière fois déjà ?), ce serait tout à fait normal. Je suis donc repartie à Londres jeudi dernier pour rentrer ce matin, pas très fraîche, un peu courbaturée par les sièges de l’Eurostar et chargée comme une mule.
Cette escapade a commencé jeudi soir, mais ça compte pour du beurre, parce que je suis arrivée trop tard. J’ai consacré la première partie de mon vendredi à arpenter Regent’s Street, entre les boutiques “internationales” (Apple et tout son foin autour de l’iPhone) et nationales. Depuis le temps que j’en entends parler, j’ai enfin mis les pieds chez Topshop, l’ami de la citadine.
Le magasin est très connu, surtout depuis que Kate Moss a dessiné des vêtements pour eux. Il recèle, sur une surface impressionnante, une foule d’accessoires, vêtements et chaussures. De quoi devenir dingue, très franchement. Je suis tombée en arrêt à plusieurs reprises devant plein de choses. J’ai resisté à la tentation des chaussures à talon, des robes et des petits chapeaux. Bon, j’avoue, j’ai craqué pour une bague fantaisie (5£, soit quasiment rien au vu des tarifs pratiqués dans la capitale anglaise).
La deuxième partie de l’après-midi a été beaucoup plus calme, quoique douchée par des trombes d’eau. Un arrêt au pub pour célébrer le début du week-end, un petit tour chez Virgin à la recherche de bonne musique (à 10£ les deux CD, c’est presque criminel de ne pas se laisser tenter), une escale chez Wittards pour le thé, avant de rentrer, trempés de la tête aux pieds. Soirée tranquille devant un programme télé comme seuls les Anglais savent faire : “40 awfully bad love songs”.
Samedi, nous partons pour le London Eye, la grande roue. Effarés par le monde et les temps d’attente, nous renonçons à l’attraction et nous rendons à la deuxième étape du jour : Harrod’s. Blindé, comme de bien entendu. Repli stratégique et exfiltration.
Suite des courses à Camden Town qui, à n’en pas douter, finira par devenir notre quartier général. L’endroit est encore plus bondé que dans mon souvenir, en même temps, c’est bientôt Noël et l’endroit n’est accessible que le week-end. Dan m’a offert la robe-qui-tue et que je cherchais pour m’habiller pendant les fêtes. Oui, chez moi aussi, jean au repas de famille = incident diplomatique caractérisé. Après avoir traîné quelques heures, nous rentrons sous la pluie battante (comme c’est original).
Dimanche, après avoir entendu souffler la tempête toute la nuit et une partie de la matinée, nous tentons une sortie lors d’une accalmie pour aller visiter le marché de Brick Lane, juste à côté de Whitechapel où habite Dan. Ce marché est l’endroit où les jeunes créateurs viennent exposer leurs oeuvres, du t-shirt brodé en passant par la broche faite d’objets du quotidien ou les chapeaux de toutes sortes. C’est aussi l’endroit où l’on trouve le plus de boutiques de fripes et de vêtements vintage, avec un choix énorme et de bonne qualité. Difficile de ne pas céder à la tentation mais en même temps… on n’a plus d’argent ! La question est réglée, mais le désir est toujours là. 😀
Ce matin, réveil à point d’heure (avant 5h) pour pouvoir attraper mon train. Miracle londonien : à 5h15 du matin, les métros fonctionnent et de manière régulière. La nouvelle gare de Saint Pancras est rutilante et la salle d’attente confortable. Plus que Paris Nord en tout cas.
Et c’est donc la tête emplie de souvenirs et le coeur un peu lourd que je reprends le travail, en comptant les jours qui me séparent des prochaines vacances.
Week-end trop court, travail trop long
Ces week-end de détente sont toujours trop court, je connais cela aussi. Mais je suis sure que ca va passer vite jusqu’aux prochaines vacances ^^
On se tiendra les coudes !!