Hier, soirée médiévale aux caves tout ce qu’il y a de plus normale, mise à part l’absence de pas mal d’habitués. Outre les raisons “politiques” (ne nous attardons pas sur les querelles de clocher, ça devient lassant), il y avait une raison beaucoup moins avouable : la nuit Démonia. Pour ceux qui ne connaissent pas, brève explication : c’est une soirée réservée aux fétichistes du cuir, du latex et du vinyle. Les néophytes sont les bienvenus, du moment qu’ils respectent le dress code. Bref, c’était LA soirée de l’année dans le milieu, suivie par deux autres, ce soir et demain.
Comme je suis un peu curieuse, j’ai voulu en savoir plus, et j’ai donc un peu arpenté le net (c’est pas difficile à trouver, remarquez). Je m’étais toujours dit qu’à défaut d’être fétichiste, l’esthétique avait quelque chose d’attirant. Bon. Après réflexion, oui, c’est attirant, mais sur papier glacé, avec les lumières retravaillées, un peu comme une scène de genre en quelque sorte. Mais c’est surtout extrêmement lassant quand on n’est pas vraiment attiré par ça. De la lassitude naît l’ennui, de l’ennui l’écoeurement. Tous ces corps dénudés, mis en scène, maltraités… finissent par ne plus rien provoquer d’autre qu’une vague envie de vomir.
Attention, je ne dis pas que le fétichisme, c’est mal. Au contraire, je trouve rassurant que les passionnés aient la possibilité de vivre leurs fantasmes sans être enfermés pour perversion, cela prouve que l’on peut être “hors norme” sans être anormal. Mais je suis certaine que ce milieu n’est pas pour moi, mise à part mon attirance pour les corsets, sans doute vieille réminiscence de mes cours d’histoire.
oh! mon dieu mais est-ce qu’il sait tout ça l’anglais?