Une fois n’est pas coutume, je vais parler télévision – pas pour raconter mes états d’âme sur la dernière saison de la Nouvelle Star – et même parler série télé. Il s’agit en l’occurrence de Californication, diffusée le vendredi soir en deuxième partie de soirée.
La série raconte l’histoire de Hank, écrivain doué mais victime d’une crise de la page blanche, installé à Los Angeles. Il doit en outre affronter le remariage de son ex-compagne dont il est toujours amoureux, la crise d’adolescence de sa fille, gothique de 12 ans, et les avances de la belle-soeur de cette dernière, âgée de 16 ans. Pour calmer ses angoisses, Hank passe son temps à draguer et mettre dans son lit tout ce qui porte jupon.
Présentée comme une réponse masculine à Sex and the City, Californication tient ses promesses. La série explore la sexualité et les rapports entre hommes et femmes du point de vue masculin, avec beaucoup d’humour et de dérision, tout en mettant en lumière la vie d’une certaine population de Los Angeles, qui vit de la célébrité des autres. Les épisodes alternent gags, répliques bien senties et scènes de la vie quotidienne du héros, le tout très bien dosé.