Salon du livre 2008

La semaine dernière, le dernier salon où l’on causait, the place to be, c’était le Salon du livre. Cette institution, qui réunit une semaine durant tout le petit monde de l’édition et du multimédia dans un hall du parc des expositions de la porte de Versailles, est l’endroit où les auteurs viennent rappeler leur existence ) leurs lecteurs et à leur éditeur.

Jeudi soir, nous étions invités à l’inauguration du salon grâce à la bienveillance de la soeur de l’Anglais. Néanmoins, la pluie battante, l’attente annoncée d’au moins une demi-heure et deux doigts (les miens) coincés dans la fenêtre ont fini par nous dissuader de nous y rendre. Au lieu de quoi, nous sommes allés en taverne, si c’est pas malheureux quand tant de culture nous tendait les bras.

Nous avons donc tenté une seconde approche samedi, munis de précieux sésames frappés de la mention “entrée gratuite”. Après une dizaine de minutes d’attente et pas mal de contrôles de sécurité, nous pénétrons enfin dans le saint des saints de la littérature hexagonale et partons à la recherche du stand des éditions Au diable Vauvert. C’est là que nous retrouvons les parents, la soeur et le beau-frère de l’Anglais, ces derniers travaillant pour ladite maison d’édition.

Les beaux-parents nous accordent une heure et demie de promenade dans les allées… De toutes manières, n’ayant pas d’argent, nous ne risquons pas d’acheter grand-chose. Nous déambulons vers Actes Sud, puis La Martinière et Albin Michel. A chaque fois des livres tous plus attirants les uns que les autres, des couvertures chamarrées, des titres évocateurs… A chaque fois la même conclusion : on n’a pas d’argent, et quoiqu’il en soit, y’a plus de place à la maison.
C’est alors que, dans les dix dernières minutes du temps réglementaire, nous faisons un crochet par le stand des éditions Bragelonne – spécialisée dans la science-fiction et l’heroic fantasy. Emerveillés par tant de livres, nous nous égarons entre les étals jusqu’à apercevoir le tableau des horaires de dédicaces… pour découvrir que Raymond E. Feist, grand monsieur de la fantasy, dédicace ce jour même à 17h. Emotion, chambardement des emplois du temps…

Après négociation, l’Anglais se dévoue pour retourner au salon en fin d’après-midi et obtenir nos dédicaces. Ce sera Krondor : la Trahison pour lui et Faërie pour moi. Avec un bouquet de roses.

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