Vendredi soir, grâce au désistement de la reine mère, j’ai pu emmener Imihel au Parc des princes voir Mika. Et Yelle. Et Panic! at the disco. Et puis Dionysos, aussi. Passé cet inventaire à la Prévert, voici le résumé des évènements.
Yelle entame les hostilités, alors que le stade continue à se remplir – de nombreuses places sont encore vacantes, même si le concert est complet depuis pas mal de temps. Chose incroyable pour ce genre de spectacle, on commence… avec 10 mn d’avance ! Yelle, j’avoue que je connais mal, et j’ai pas mal de préventions. Mais ça bouge bien, la chanteuse est radieuse, ravie d’être là et nous le fait partager. Bon, on n’aime ou on n’aime pas, personnellement, j’aime bien mais sans plus. Le fait marquant de la soirée sera le look improbable (mais c’est aussi pour ça qu’elle est connue) : robe à lamé multicolore, anorak bleu électrique et doré et baskets orange fluo à semelles compensées, dignes des plus grandes soirées Dance Machine.
On enchaîne très vite avec le groupe Panic! at the disco, que m’avait fait découvrir un de mes élèves l’été dernier. Ils interprètent des morceaux de leur dernier album… celui que je n’ai pas. La musique est bonne, le guitariste a l’air d’un ado (mais il est pas mal). Cependant, le courant passe moins bien avec l’assistance, vu qu’ils ne parlent pas un mot de français et que les Français comprennent bien mal l’anglais. Quoiqu’il en soit, c’est pour moi un moment réjouissant, et je tombe des nues en apprenant qu’ils sont américains et non britanniques comme je l’ai toujours cru. Renseignements pris, ils sont de Vegas. Comme quoi, la ville du jeu peut receler des trésors cachés.
Cela fait maintenant une heure et demie que le concert a commencé et le public commence à être compact, surtout dans la fosse. Les places autour de nous se remplissent lentement mais sûrement. Dionysos entre alors en scène pour une heure. Le décor est clairement inspiré de leur dernier album, la mécanique du coeur, avec vieilles horloges et inspiration burtonienne. Les musiciens entrent d’ailleurs quand les aiguilles des horloges se mettent à remonter le temps. On commence avec les premiers titres du nouvel album – celui-ci racontant une histoire, il est difficile d’interpréter les morceaux dans le désordre – et la “naissance” du héros au coeur d’horloge. Les musiciens et interprètes sont tous excellents, l’énergie dégagée sur scène impressionnante : tous sautent, bougent…
Le chanteur tente même deux slams – comme sur la photo – dont le second lui permet de traverser près de la moitié du stade, du proscenium à la régie son, aller-retour. Quand le groupe entonne Song for a jedi, tout le monde reprend en coeur, mais c’est pas simple, vu que l’orchestration et les respirations ont été modifiées. Le temps passe à une allure folle et c’est déjà la fin, avec Andalusia, et une très très trèèès longue outro, pendant laquelle tous se rapprochent du public.
L’ambiance est à son comble, il reste une demi-heure à patienter, le temps de dégager la scène et le décor du show de Mika – qui déborde largement des tentures noires posées devant. Le stade se met à scander Mi-ka Mi-ka, avant d’attaquer une série de holas. C’est ce moment précis que choisit Rofessa pour m’appeler, mais nous en reparlerons plus tard.
Le stade est plein comme un oeuf quand commence le spectacle : un décor de tête de clown, des artistes de cirque – acrobates, clown, équilibristes – pour une intro de plusieurs minutes. Mika apparaît enfin, et commence le concert avec Relax (take it easy), repris en choeur par le public. Il en sera de même pour tous les titres interprétés ce soir. Tout s’enchaîne à merveille, la mise en scène est colorée, joyeuse, avec de filles court vêtues mais de manière décalée, notamment sur Big girls you are beautiful.
Mika s’adresse à son public dans un français parfait, fait des plaisanteries et nous avoue même à un moment être en train de perdre son pantalon (“mais je continue !”). Nous entendons toutes les chansons de l’album et deux nouveaux titres, dont une très belle chanson acoustique, Rain. Quand commence Happy ending, je ne peux m’empêcher de craquer… tout en laissant Imihel en plein trip à côté. 😀
Le final approche, sur scène c’est une débauche de couleurs, de sons, d’images… Au premier rappel, Mika reprend Grace Kelly et Relax, puis, disparaît et laisse le stade plongé dans le noir. Nous assistons alors à un spectacle d’ombres chinoises assez particulier. Enfin, le tout dernier rappel fait place à Mika, seul à son piano, au bout du proscenium, qui nous fait chanter Grace Kelly en français.
C’est déjà fini… Alors que je tombais de fatigue en arrivant, j’ai la pêche et beaucoup d’enthousiasme. Un grand moment qui m’a bien aéré la tête.
AHAH !
Avoue que ça, c’est toi :
Aujourd’hui, une immense “Ola” envahit le Parc des Princes pour le concert de Mika. Je me lève pleine d’enthousiasme dans la vague déferlante. Manque de bol, en voulant me rassoir, je finis les fesses à terre. Ne pas oublier que les sièges du Parc des Princes sont rabattables… VDM
Huhuh :p
Même pas :p Je me suis contentée de répondre au téléphone au milieu du bruit. C’est impossible.