Aujourd’hui, nouvelle journée à Tel-Aviv, puisque nous avions rendez-vous avec nos grands-parents. Comme j’ai eu la malencontreuse idée de dire à ma grand-mère que j’avais besoin d’une petite coupe, elle nous a emmenées toutes les trois chez sa coiffeuse, avec ordre de faire tout ce que nous voulions… C’est un tout petit salon, voué à disparaître bientôt car il est à côté du front de mer que la municipalité rénove. Un lieu très vivant, où tout le monde parle hébreu et au moins une autre langue – anglais, français, roumain… où les dames du quartier se retrouvent pour papoter.
Très inspirées, nous partons (à pied) au souk entre midi et deux. Je rappelle qu’Israël vit à l’heure solaire… Bref, le souk, c’est l’âme de la ville : montre-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es. L’endroit est vivant, coloré, joyeux, bruyant, légèrement bordélique et totalement à l’image de ce pays pris entre l’Orient et l’Occident. On trouve des montagnes de fruits et de légumes délicieux, des vêtements bon marché, des CDs et des produits pour les touristes.
Juste à côté, se trouve la rue Nahalat Binyamin, connue depuis sa réhabilitation pour ses cafés et ses galeries d’artistes. Mais à cette heure, rien d’engageant à part quelques terrasses désertées et des échoppes de tissu. Nous empruntons donc la rue en face, Sheinkin. Souvenez-vous, c’est là que nous avons dîné lundi.
Il y a trente ans, quand mes parents sont venus en Israël, ils avaient été logés dans ma famille paternelle, qui possédait un immeuble dans cette rue, sans doute la plus pauvre de Tel-Aviv. Aujourd’hui, c’est un endroit très couru, où l’on trouve des boutiques branchées et quelques grandes enseignes.
Une journée ici ne peut pas s’achever sans un petit bain rafraîchissant. Je suis donc allée découvrir la piscine de l’hôtel, sur le toit – le trentième étage – qui offre une vue imprenable sur la côte et la ville. Beaucoup de vent, mais un moment très agréable.
Demain, la journée sera sans aucun doute plus culturelle !