A coup sûr, Lancelot est le personnage le plus connu de tout le cycle arthurien. Enlevé à sa mère après la mort de son père le roi Ban, il fut élevé par la Dame du Lac, en compagnie de ses cousins Lionel et Bohors. A l’âge d’homme, il est fait chevalier et devient le plus brave et le plus vaillant de tous, surpassant même Gauvain, et objet de l’admiration de chacun.
Il est l’image du parfait chevalier : intraitable avec ses ennemis mais sachant faire grâce, toujours protecteur des faibles et défenseur de la justice gagnant les duels judiciaires, bon chrétien et parfaitement dévoué à sa dame. Car l’histoire de Lancelot est indissociable de celle de son amour pour la reine Guenièvre, en ce qu’il constitue sa raison d’agir et d’être.
Souvent moqué ou tourné en dérision dans les divertissements récents (cf. les Monty Pythons : “Lancelot, are-you gay ?” ; ou tout simplement Kaamelott), c’est en réalité un personnage complexe, souvent “coincé” entre sa foi de chevalier et sa foi d’amant, son honneur et son amour.
Le roman n’est pas celui de Chrétien de Troyes, mais celui, en prose, d’un auteur anonyme du début du XIIIème siècle. L’histoire commence avec la mort du roi Ban et la substitution de Lancelot, jusqu’à l’épisode dit “de la fausse Guenièvre”. Outre les qualités narratives du roman, qui intercale de nombreux épisodes et personnages annexes, c’est un témoignage remarquable des moeurs et modes de pensée de l’époque. Encore aujourd’hui, il sert de référent en matière de droit coutumier féodal.
Certes, on peut trouver que les scènes de bataille et de joute se suivent et se ressemblent, que le roi Arthur est quand même un peu idiot, qu’il y a toujours des demoiselles qui se promènent seules dans la forêt, mais cela reste une lecture agréable et divertissante.
Raah la la j’ai adore mes cours de litte medievale.
Et moi, j’aime Lancelot. Tant pis si il passe son temps a se dire “Raah je l’aime..mais c’est mal…mais je l’aime…mais c’est pas bien…).
Sur ce, je vais aller me promener dans la foret a defaut des rizieres!
En forêt enchantée
Oui ben on n’a visiblement pas croisé les mêmes demoiselles en forêt hein…
:o)
Je reviens car un truc me chiffonne.
Pourquoi n’as-tu pas parlé de l’inoubliable prestation de Richard Gere en Lancelot mûr? Heiiiiiin? Il ne t’a pas convaincue??
Pour une bonne et simple raison : je n’ai pas vu le film…
Je sais, ma vie est finie.
Dans ce film, le doublage français de Sean Connery (Arthur) est proprement pitoyable… Et puis faut aimer les scénarii qui tiennent sur un ticket de métro… ah, et aussi la musique grandiloquente et pompière… les paysages trouvent grâce à mes yeux, ouf!