Lors de son séjour sur notre canapé, la soeur de l’Anglais m’avait apporté un livre dont j’ai entendu le plus grand bien, et que je voulais lire depuis un moment.
Suède, de nos jours. Une femme se rend tous les midis sur la tombe de son mari. A côté de la tombe, une stèle attire son regard, de même que l’homme qui vient la fleurir. D’abord hostiles l’un à l’autre, ils s’apprivoisent, se devinent et tombent amoureux.
Ce livre est une merveille. Très franchement. Une jolie parenthèse d’optimisme et de bonne humeur, malgré un sujet pas facile à aborder, celui du choc des culture entre Désirée, bibliothécaire citadine, et Benny, agriculteur. On rit, on frissonne, on renifle (non, je n’ai pas pleuré ! bon c’était pas loin), et on ferme le livre avec un grand sourire.
Difficile d’en dire plus sans révéler l’intrigue. J’ai adoré ce côté décalé, à la limite de l’absurde par moments, mais aussi la construction du récit à deux voix, comme si chaque protagoniste répondait à l’autre. Ce livre pousse aussi à la réflexion sur l’Autre et sur son image, tout en finesse et avec beaucoup d’humour. Ce qu’il manquait pour égayer cet hiver qui n’en finit pas.
Sur Scène
A voir également en pièce de théâtre en ce moment au Petit Saint-Martin (si vous avez la chance de trouver encore des places…)
je confirme, c ‘est un joli livre. Ça faisait un moment que je n’avais pas lu un bouquin aussi vite, merci de me l’avoir prêté Eleonore…