La chronique cinéma fait son grand retour, et avec un film qui marquera les esprits. Depuis deux semaines que le dernier opus de Christopher Nolan est sorti, tout mon entourage ne fait que dire à quel point c’est réussi, c’est bien fait, remarquable, etc. Ce que nous sommes allés vérifier hier soir.
L’histoire est assez complexe et difficile à résumer sans trahir l’intrigue. Bon, je vais faire une tentative. Dom a une capacité particulière : il peut s’introduire dans les rêves des autres et dérober ce qui se cache dans leur subconscient. Jusqu’au jour où il est embauché pour non pas dérober une idée, mais pour en implanter une, ce que l’on appelle l’inception. Le processus, extrêmement compliqué, exige qu’il compose une équipe, qu’il va embarquer dans une aventure dans l’imaginaire.
Bon voilà, c’est pas forcément bien résumé, mais c’était difficile de faire mieux sans dévoiler toute l’intrigue. Quoiqu’il en soit, j’ai beaucoup aimé ce film, dont le scénario est à la fois complexe, inventif, tout en parvenant à garder une trame assez simple. Les différentes péripéties pourraient être comparées à des ornements qui fleurissent, mais qui prennent leur racine sur la même base. Alors qu’il était très difficile de raconter une histoire qui se passe en grande partie en rêve, et de faire perdre pied à la narration, Christopher Nolan réussit sans problème, et désoriente ses spectateurs sans les perdre.
Les effets spéciaux, qui sont pour beaucoup dans la “vraisemblance” du film, sont très bien faits sans être envahissants. Mais je pense que l’une des grandes forces du film repose sur son casting. Outre Leonardo diCaprio et Marion Cotillard dont on nous a rebattu les oreilles – à juste titre, même si je confesse que pour moi DiCaprio était meilleur dans Shutter Island – il ne faut pas oublier Ellen Page, Cilian Murphy et, cerise sur le gâteau si je puis dire, Ken Watanabe, toujours aussi bon acteur, même en anglais.
Le Compositeur avait fait remarquer il y a quelques jours l’importance de la musique composée par Hans Zimmer, qui enveloppe le film sans l’écraser et tout en parvenant à faire passer les émotions. Je suis d’accord – le thème principal est juste assez imposant et angoissant pour l’atmosphère – même si d’autres musiques de film ont pu être aussi emblématique. Sinon, je me pose une grande question : le choix de la chanson phare est-il un clin d’oeil ?
Pour ce qui est de la fin, il est évident qu’elle peut être soumise à de nombreuses interprétations, et sans doute est-ce sur quoi repose le succès du film. Où s’arrête le rêve, où commence la réalité ? En tout cas, c’est aussi une merveilleuse manière de montrer que nos rêves révèlent ce que nous avons de plus enfoui, de plus secret et de plus inconscient.
Mais alors, la toupie, est-ce qu’elle finit par tomber ? 😉
Ca fait un bail que nous n’avons pas fait de cinéma.
On voulait aller le voir celui-là en plus