“Sur une île du sud de la Suède au Xe siècle, un homme vit seul à la ferme avec ses deux fils. Le chemin de ceux-ci est tout tracé : naviguer au loin, pour guerroyer au-delà des mers à l’Ouest, ou pour faire commerce sur les voies fluviales de l’Est. De l’autre côté de la Baltique, à Kiev, vivent un marchand de soie et sa famille. Radoslav rêve de devenir soldat, sa soeur Milka est une jeune fille raffinée qui joue avec ses deux esclaves : Petite Marmite et Poisson d’Or. Mais la belle ville d’Orient est sur le point de tomber aux mains des pillards. Milka et Radoslav trouveront refuge auprès de rustres navigateurs venus du Nord. Dès lors le destin des deux familles sera à jamais mêlé.”
De Katarina Mazetti, je n’ai lu que “Le mec de la tombe d’à côté“, dont j’ai parlé sur ce blog il y a de cela fort longtemps. J’avais apprécié, mais je n’ai jamais éprouvé l’envie de lire ses autres romans (“Les larmes de Tarzan”, “Entre Dieu et moi c’est fini”), notamment parce que j’avais entendu dire que cela ressemblait beaucoup au premier.
Mais quand j’ai appris que l’auteur avait publié un roman historique teinté de romance, mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai bondi dessus (en plus, quelle couverture !). Comme toujours, l’écriture de Mazetti est nette, claire et simple, organisée en courts chapitres. Plutôt que de nous raconter la grande Histoire avec ses batailles, ses généraux et ses princesses, elle choisit de nous plonger dans la vie quotidienne d’une famille viking et d’une autre dans la Kiev des Rus qui, par le hasard des conquêtes, vont se rencontrer et s’unir. Elle ajoute même une petite dimension fantastique en s’appuyant sur les traditions païennes des vikings.
J’ai beaucoup aimé ce roman, entre autres parce que c’était le premier “vrai” livre que je lisais après mon accouchement. On sent que les recherches ont été fouillées, ce qui est loin de me déplaire car je tique de plus en plus souvent quand je vois passer un truc qui n’est pas “raccord” avec une époque. Ca se lit vite, c’est agréable et il n’y a pas de temps mort. Un très bon roman pour s’évader sans se prendre trop la tête.
Je l’ai acheté sur ton conseil et me voilà partie en vacances en l’oubliant. Bouh!
Tant pis, je suis sûre que le plaisir n’est que retardé.
Mais oui, c’est vrai que j’en ai parlé sur ma page ! Ne t’inquiète pas, ça te fera un bon moyen de prolonger l’évasion en rentrant. Et bonnes vacances, surtout !