1917, Thessalonique. Le jour de la naissance de Dimitris, un terrible incendie détruit la ville. Sa famille doit déménager dans les quartiers populaires. C’est là aussi que viennent s’installer des réfugiés turcs quelques années après. Parmi eux, Katerina. Le destin réunit les deux enfants, l’un héritier d’un empire textile, l’autre couturière prodige. Ensemble, ils seront les témoins d’une Grèce tourmentée, de l’occupation allemande aux révolutions civiles et à la dictature, qui défigureront leur cité autrefois multiethnique et fraternelle. Presque un siècle plus tard, de quels secrets sont-ils les gardiens ? Comment les transmettre avant qu’il ne soit trop tard ? Le temps est venu de dérouler le fil de leurs souvenirs…
J’avais entendu beaucoup de bien de l’auteur sans en avoir jamais rien lu. Du coup, lorsque j’ai aperçu un de ses romans chez mes beaux-parents, j’en ai profité pour l’emprunter (en plus, je respectais mon vœu de ne pas racheter de livre d’ici septembre).
J’ai été immédiatement happée par l’histoire. Victoria Hislop a un véritable don de conteuse et nous entraîne dans la cité de Thessalonique, à l’image d’un guide mais sans jamais être pédante ni misérabiliste. S’appuyant sur l’histoire de ce couple emporté par les soubresauts de l’histoire, elle nous dresse le magnifique portrait d’une ville et, partant, d’un pays au carrefour de l’orient et de l’occident. Le sujet est prétexte à aborder la question de l’autre, du rapport à l’étranger et de la persistance de l’humanité aux pires moments. C’est une excellente lecture, à la fois prenante et intelligente, que je recommande à tous les amateurs de fresques historiques.
Reading Challenge 2015 : a book with more than 500 pages
Et je vais dc suivre ta recommandation 😉