Tous les matins de la semaine, je motive la Crevette au réveil d’un : “Courage, vendredi c’est les vacances”. Je ne sais pas qui j’encourage le plus, en fait.
Tiens, ce soir c’est mon ancien maître nageur qui assure le cours de natation. Ouille, j’ai mal aux épaules.
Je retrouve Sunalee pour un déjeuner un peu improvisé. Nanashi est toujours aussi bon (même si ce n’est pas la même adresse), mais le donburi de bœuf est toujours aussi compliqué à manger (pourquoi ne pas couper la viande en morceaux moins gros, bon sang ?).
Poussées par l’envie de découvrir la nouvelle expo Murakami Takashi, nous nous rendons à la galerie Perrotin. Malheureusement, ça n’ouvre qu’à 16h et je dois rentrer bosser (et Sunalee a un train à prendre). Du coup, il faudra que je revienne. Mais je suis contente car cela fait des années que je n’osais pas y aller.
Pour une fois que je pense à prendre un truc pour occuper le Paprika pendant le cours de danse de sa soeur (un pinceau magique), celui-ci n’en a strictement rien à faire et préfère escalader les distributeurs de boissons. Les vacances vont me faire beauuuucoup de bien.
Malgré le temps menaçant, on ouvre le week-end par une cueillette à Viltain, et on passe entre les gouttes. Notre récolte : tomates cerises, tomates anciennes, aubergines, framboises, maïs doux, pommes, carottes, courgettes, chou romanesco, toutes sortes de courges (potimarron, patisson, sucrine du Berry, potiron bleu, pâtidou).
C’est pas tout ça, mais avec une telle abondance de légumes et de fruits, va falloir cuisiner. J’ai préparé une soupe de maïs, fait rôtir les tomates cerises, sauter la moitié des courgettes et bouillir un quart du romanesco, on commence à y voir plus clair.
Je dispose amoureusement toutes mes tomates anciennes sur un torchon avec des pommes pour achever leur mûrissement et… Junior en attrape une pour mordre dedans. Cet enfant n’est clairement pas assez nourri.
Après la cueillette et l’énorme sieste, allons faire un tour au square. Manque de bol, ça ferme à 18h à partir d’octobre, et l’ASVP débarque à 17h50 pour foutre tout le monde dehors. Et comme c’est un arrêté préfectoral, on ne peut rien faire, c’est rageant. Du coup, on est obligés d’aller à la librairie et, euh… bah comme d’hab.
Pluie, vacances scolaires et rugby : il n’y a pas un chat au marché.
On retrouve une copine de la Crevette pour une balade en forêt. Paprika est déchaîné et galope pendant plus d’un kilomètre. Il décide aussi d’imiter les filles et de patauger dans les flaques : à notre retour il est à tordre tellement il a pris l’eau.
En fait, la promenade m’a fait beaucoup de bien, on devrait faire ça plus souvent.
Il n’y a plus de pain à la maison, ni de truc chocolaté d’ailleurs. Qui a l’idée merveilleuse de préparer un pain ET un gâteau en même temps? Je ne sais pas par quel miracle je ne me suis pas ratée.