1242. Après l’incendie de Rome par les Mongols, les armées chrétiennes s’unissent pour sauver l’Occident.
Comme toujours quand un tome de cette série est publié, l’Anglais et moi nous jetons dessus. Cette fois-ci, nous avons mis un moment à comprendre quel était l’événement “différent” de la vraie chronologie : en 1241, Ögödei Khan (fils de Gengis Khan) mourut après la mise à sac de Pest, ce qui sauva probablement l’Europe occidentale de la conquête mongole.
Rien de tout cela ici : les chevaliers européens se font massacrer copieusement et ont beau ériger un mur de défense semblable au limes romain, rien n’y fait. Il est alors question de mener une ambassade jusqu’à Karakorum, la capitale de l’empire…
J’ai beaucoup aimé ce tome, qui met en scène une Europe salement amochée par les raids ennemis, tout en demeurant empêtrée dans ses traditions séculaires qui l’empêche d’être efficace contre ce type d’assaillant. Le dessin est vif, la narration bien fichue et le scénario accrocheur. Néanmoins, je suis restée sur ma faim car… l’histoire est en deux tomes ! Il n’y a plus qu’à espérer que le suivant ne sera pas long.