Shelby Earl

Lors de nos vacances à Seattle en 2012 (soit pendant la pause de ce blog), l’Anglais et moi sommes partis faire une cure musique-librairies-bouffe. Autant vous dire qu’on a été gâtés, voire pire. Le dernier soir, monsieur – qui m’avait fait assister à Bumbershoot pendant trois jours –  absolument tenu à aller au Crocodile, resto-salle de spectacle mythique de la ville, qui a notamment accueilli les débuts de Nirvana (pour vous situer : il y a des clichés du groupe dans la salle de resto, et une de Courtney Love dans les toilettes des filles). Nous nous sommes donc rendus là-bas pour écouter The White Buffalo (c’est très bien) et sa première partie, Shelby Earl.

Mesdames et messieurs, ceci est une photo d'archive un peu pourrie
Mesdames et messieurs, ceci est une photo d’archive un peu pourrie

A l’époque, la chanteuse venait tout juste de quitter définitivement son travail pour se lancer à plein temps dans la musique. Originaire de la ville, elle commençait à se construire un nom (elle a d’ailleurs été programmée à Bumbershoot cette année). Nous sommes tombés sous le charme de sa voix, ses mélodies et ses textes et nous sommes offert son premier album, qui a longtemps rythmé nos voyages en voiture (parmi d’autres acquisitions). Un second album est sorti, que l’Anglais a commandé via Facebook, mais nous n’avons jamais eu l’occasion de la revoir sur scène.
Jusqu’à vendredi.

Shelby Earl

Il y a quelques mois, Shelby Earl a annoncé qu’elle effectuerait une petite tournée en Europe, et cherchait des “points de chute”. A Paris, elle a été accueillie chez un particulier jeudi soir, et dans une petite salle associative, l’Ogresse, vendredi. Nous nous sommes donc arrangés pour faire garder la Crevette et nous rendre au concert.
Malheureusement, comme souvent avec les associations, quelque chose a coincé. En l’occurrence, le concert était annoncé à 21h30, sur la page de la salle comme sur celle de la chanteuse, mais les organisateurs ont, j’ignore pourquoi, compris que cela débutait à 20h30. Après négociation, il semblerait que l’attente ait pu durer jusqu’à 21h, mais pas au-delà… Fort dommage pour nous, qui sommes arrivés à 21h35, et avons donc raté les trois quarts du set ! Je crois que si l’Anglais avait eu le responsable de ce carnage sous la main, il l’aurait étranglé sur place…

Au final, la salle est toute petite mais l’acoustique était bonne. En revanche, compte tenu du peu de publicité et du fait que le concert avait lieu le soir d’Halloween dans un endroit un peu difficile à trouver, nous n’étions qu’une quinzaine de spectateurs. Voilà qui est très regrettable. Heureusement, nous avons pu entendre “Swift arrows”, le titre préféré de l’Anglais, “Under evergreen” que nous aimons beaucoup, ainsi qu’une nouvelle chanson, qui sera sur le troisième album. Et comme j’ai raté ma préférée, je vous la mets là.

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