- J’aime la relecture et c’est ma joie. Mais parfois, quand même, on trouve des perles : “Jusqu’à ce qu’il s’écoule d’elle en ruisseaux de sperme”. Oui, quelqu’un a écrit ça.
- La déclaration Agessa, c’est fait. J’ai vraiment gagné autant d’argent que ça, l’an dernier ? Mais qu’est-ce que j’en ai fait ?
- Mon mail et celui de mon éditrice se sont croisés. Mais comme je suis très détendue comme fille, je me ronge les ongles la moitié de la journée en me demandant si ma boîte mail buggue.
- Finale de Top Chef : heureusement qu’on a acheté de très bons gâteaux pour lutter contre le suspense. Raaaah, et le coup de la pause pub au moment du dénouement (tension à 24).
- 5h30… ça pique, quand même.
- Le déjeuner avec les copines, ou l’art de ne pas parler de cul pendant… au moins deux minutes (y’avait des enfants à côté de nous, bravo !).
- Ma première chantilly maison a trouvé son public.
- 5h15… ça progresse. A ce rythme, je ne me couche pas ce soir, ça ira plus vite.
- “J’ai un truc à t’annoncer” “Ca tombe bien je suis assise” “…” “NAN ?”
- Quand je pense que je me suis pris la tête pour organiser ma soirée à l’opéra, puis pour me résoudre à ne pas y aller tellement j’étais crevée et j’avais un week-end compliqué en perspective. Tout ça pour que la représentation soit annulée en raison d’un incident technique.
- Hum, après la semaine pourrie qu’il nous a fait vivre, je vais précieusement garder cette photo compromettante et moche du Paprika. Pour son adolescence, très probablement.
- Emily Blaine qui m’envoie des mots doux à 23h le samedi pour me pousser à écrire.
- Gâteau breton ET kouign-amann ? Mais avec plaisir !
- Pour ma désintox de Coca, c’est foutu, j’ai replongé à fond cette semaine. Sans parler du sucre. Mais il faut choisir ses batailles.
récapitulatif
Une semaine… #5
- J’ai fait tellement de ménage que j’ai ouvert mon Coca Light de secours. Et j’ai des courbatures. Mais la lumière passe de nouveau au travers des vitres.
- Enfin une bonne lecture ! Pas facile, certes, mais captivante.
- “A quoi ça sert, les sourcils ?” “Euh…” “A rendre les yeux jolis ?” “Oui, tiens, on va dire ça.”
- Le déjeuner en amoureux du mardi, la tradition qui a du bon.
- Après la version d’hiver, je vais pouvoir organiser une braderie estivale : je ne ferme plus une seule robe (et soyons francs, jamais je n’arriverai à perdre des épaules et de la poitrine) *Soupir*
- Pourquoi j’ai décidé de garder la Crevette avec moi aujourd’hui ? Elle veut aller chez son assistante maternelle et j’ai autant envie d’aller à la piscine que de me pendre (en plus, ça va être blindé).
- C’est bien, les dents qui poussent. Surtout quand ça s’arrête (je veux dormiiiir).
- Ce petit body-yukata a un succès fou !
- La séance photo par grosse chaleur alors que je suis suante, j’ai comme un doute sur le résultat final. Faisons confiance à la pro.
- “Quand je serai grande, je pourrai conduire un bulldozer ?”
- J’ai remmené la Crevette à la piscine, je dois être maso. Et pour me récompenser, il y avait les pompiers.
- Pas de visite à Compiègne ce printemps : c’est pas à côté, c’est pas forcément pratique avec les enfants, et on va consacrer notre budget costumes à autre chose cette année (les impôts, par exemple).
Une semaine… #4
- Il faut vraiment que je déniche un nouveau cahier pour les échanges avec la nounou. Mais depuis la fermeture de la librairie devant l’école, pas facile de trouver des trucs sympas.
- “Bourré j’me suis déjà tapé des moches, mais des nanas, ah non !” (D’un ton outré)
- Formation GRPD : sur le principe c’est intéressant, maintenant vu que c’est moi qui ai relu l’intégralité des documents internes sur le sujet, c’est un peu redondant… (et puis ça augure d’une tonne de boulot supplémentaire).
- “T’inquiète pas, j’ai utilisé le mur du salon pour faire mon édit.” Y’a des clichés du sol au plafond, tout va bien.
- Instant de fierté : faire une référence assez absconse à Fassbinder (le réalisateur, hein, à ne pas confondre avec Fassbender) et être comprise.
- “Ce soir, on picole ! Sauf si t’as du travail. Dans ce cas, c’est moi qui picole.” Je suis ultra solidaire de l’Anglais, c’est important pour notre couple.
- 370 pages, 7 scènes de cul dont au moins 6 inutiles pour l’intrigue, et pas franchement inventives, sauf sur le lieu de l’action. Je dois être blasée.
- J’ai tellement pas la main verte que j’ai réussi à (presque) tuer une plante grasse : elle vit encore, mais sans doute plus pour longtemps.
- Je ne sais pas si c’est le soulagement d’avoir bouclé la deuxième étape, le brainstorming à 3 heures du matin ou le vin, mais cette petite sieste aura duré plus de deux heures.
- Testée et approuvée : cette délicieuse recette de lasagnes de Pessah proposée par Karen. OK, on a quinze jours de retard mais c’est quand même délicieux.
- Pourquoi les appartements des autres sont-ils toujours propres et bien rangés alors que le mien est dans un bordel innommable et que les moutons de poussière se planquent dès que je dégaine l’aspirateur (pour mieux ressortir après, les fourbes) ?
- Décidément, je n’ai pas la main très heureuse en matière de lecture en ce moment : trois livres en demi-teinte sur les quatre derniers, ça fait beaucoup, quand même.
- Première sortie du Paprika à Viltain, emmitouflé jusqu’aux oreilles. Le parfum des pousses de poireaux ne lui a fait ni chaud, ni froid.
- Au moment où je glisse à l’Anglais que Mademoiselle a sacrément grandi parce qu’on ne l’a pas entendue réclamer à manger / boire / faire pipi de la matinée, retentit un très reconnaissable “Mamaaaaan, j’ai faiiiim”. Epic fail.
Une semaine… #3
- Comme tous les ans, on a acheté beaucoup trop de chocolats de Pâques. Le seul souci, c’est que maintenant la Crevette sait (bien) compter, et qu’elle se rendra compte qu’on a tapé dedans. Pfff.
- L’Anglais passe la semaine à Vérone pour photographier un événement sportif, me laissant seule avec les enfants. Pour la peine, je lui colle des vidéos de la comédie musicale “Roméo et Juliette” sur sa page Facebook. Ca a quand même très mal vieilli.
- D’ailleurs, Les rois du monde en russe, c’est juste atroce.
- Forcément, toute seule à la maison, j’ai mangé des saloperies Picard et j’ai passé mes soirées à bosser. Je n’ai pas rattrapé mon retard, mais j’ai limité la casse.
- Heureusement que C.euh est là pour faire la personal stylist à distance ! J’ai sélectionné trois tenues pour le mariage de samedi, elle en a écarté une, et m’a suggéré les façons d’accessoiriser les deux autres en fonction de mon choix.
- 3h de pause déjeuner, d’accord, mais plutôt rentabilisées : j’ai le déguisement de pirate pour la Crevette, des vêtements pour les petits, un nouveau parapluie pour Mademoiselle, et… pas de tenue pour le mariage. Tout va bien, c’est dans moins de 48 heures.
- Ma robe de mariage civil et mes carrés Hermès ont moisi. Je pense que la robe est fichue, les carrés sont rattrapables. En revanche, j’ai dû bazarder plusieurs accessoires, dont de vraies pièces vintage, je suis de très mauvaise humeur (en plus c’est ma faute).
- Inutile de me leurrer : je serai plus efficace à faire le ménage qu’à bossouiller deux heures en attendant mon rendez-vous. A moi les joies de l’aspirateur et de l’éponge.
- Un super déjeuner avec ma co-témoin et une autre invitée pour parler jeux, photos dossiers et anecdotes croustillantes. Et beaucoup rigoler.
- “Quand même, vous avez vachement perdu depuis la naissance du petit.” <3
- Clairement, j’ai beaucoup moins d’autorité que l’Anglais : quand il n’est pas là, Mademoiselle n’en a pas grand-chose à faire de ce que je raconte (sauf quand il s’agit du menu du soir).
- Il y a des bouchons. Je fais mine de rien mais j’hyperventile dans la voiture. On arrive même pas 5 minutes avant le début de la cérémonie (et je suis témoin).
- Ils étaient beaux, ils étaient heureux et le soleil brillait. Vive les mariés !
- “En fait, avec cette playlist, il manque plus que les slows pour emballer à la fin de la boum” “Mais grave”
- De l’art de se foutre la trouille pour rien à 1h du matin.
- Une chasse au trésor dans l’appartement avec le gâteau en forme de coffre et les pièces d’or en chocolat, moi j’dis, respect. Et non, je ne suis pas certaine de pouvoir développer autant de créativité pour mes enfants.
- Battleship et sushi, je pense qu’il nous fallait au moins ça pour nous remettre de cette semaine de folie.
Une semaine… #2
On tâtonne toujours pour la forme, mais on va trouver.
- La ronde des cartes d’anniversaire débute bien : je suis à la bourre. A ma décharge, la principale librairie où je m’approvisionnais a fermé et j’ai à peine eu le temps de mettre les pieds dehors. Hem.
- La discussion sur un classique (francophone) de la littérature enfantine prend des proportions invraisemblables sur Facebook. On franchit la barre des 180 commentaires, et j’ai des recommandations de lecture pour les trois années à venir, je pense.
- La super carte estampillée “Bescherelle ta mère” de C.euh : “Croiver ça prend -er, c’est l’infinitif”. Je ne m’en suis pas remise.
- Un déjeuner en amoureux dans le salon de thé à côté de la maison : la vie de (demi-)freelance a du bon.
- Il y a tellement de scènes de cul – et de scènes improbables – dans ce bouquin que ça en devient un poil redondant. Tiens, je devrais faire un article sur le sujet.
- En donc en un seul mois, j’ai lu 8 livres. Je pense que ça ne m’était pas arrivé depuis la naissance de la Crevette. Visiblement, l’effet d’émulation de Goodreads fonctionne à plein avec moi.
- “Ca fait plus de dix jours que j’ai pas bu de Coca” “Félicitations !” “Et j’ai arrêté les biscuits industriels aussi” “Mais tu fais Carême !”
Le fait est, ça peut prêter à confusion. - En parlant de livres… J’avais juré mes grands dieux que je n’en achetais plus tant que je n’aurais pas éclusé mon énorme PAL, et paf, j’ai dépensé 80€ à la librairie.
- Un rapide thé avec Shermane, qui me trouve petite mine (je crois que ce sera le leitmotiv du week-end).
- On a encore acheté trop de chocolat, non ?
- “T’inquiète, R. m’avait dit que c’était le bordel chez toi” Hmm, faut-il que je me vexe ou pas ? Reprends une gougère, plutôt.
- Avec ce que j’ai mangé comme gâteaux cette semaine, mon compte Instagram ressemble à une #epicbakerybattle géante.
- La fête foraine de Pâques, c’est marrant, mais j’ai quand même un peu passé l’âge : y’a trop de monde et trop de bruit à mon goût ! Heureusement les filles s’éclatent et les parents trouvent le temps pour une gaufre.
Une semaine… #1
Une nouvelle façon de raconter le temps qui passe. Sans doute pas définitive, mais il faut bien se lancer…
Lundi
- Je suis de mauvaise humeur, j’ai la crève, et le Paprika m’a régurgité dessus au moment de partir. Je suis joie, paix et amour de mon prochain.
- J’ai ressuscité le blog ! Pour plus de 15 jours, j’espère.
Mardi
- Un rendez-vous pour un projet perso qui se conclut mieux que je ne l’attendais. Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre, comme on dit.
- Miracle, j’ai réussi à me traîner à la natation. J’arrive avec un retard invraisemblable, mais je tiens à peu près le choc et on finit avec des exercices de plongeon, c’est rigolo. En revanche, j’ai choqué Armalite qui a découvert que je payais une baby-sitter pour aller souffrir à la piscine. Oui, à ce niveau, ça peut s’apparenter à du masochisme.
Mercredi
- J’ai vécu mon premier grand moment “mère indigne” (depuis la fois où j’ai laissé glissé la Crevette de la table à langer) : prise par le travail, j’oublie complètement d’aller Mademoiselle à l’école à l’heure du déjeuner pour l’emmener chez sa nounou. Je relève la tête à 11h29, sachant que la classe s’achève à 11h20 et qu’on habite à 10mn à pied. Je crois que j’ai réalisé un des meilleurs sprints de ma vie.
Jeudi
- Parents indignes, le retour : le matin, j’oublie le doudou du Paprika pour la journée (et un aller-retour gratuit, un !) ; le soir, la Crevette nous a attendu 40mn parce que l’Anglais s’est planté de case sur le planning scolaire (longue histoire). Décidément, c’est pas la semaine.
- J’abats un gros tas de pages à ma trad, je vais tenir le quota que je me suis fixé pour la semaine.
- Oh, l’heure de la déclaration Agessa est (re)venue. C’est un mail orné de points d’exclamation (pour afficher mon bonheur, sans doute) qui me l’annonce.
- Ah tiens, c’est original l’ascenseur qui tombe en panne à 21h ; ça promet pour ce week-end.
Vendredi
- Ebdo, c’est déjà fini. Dommage, j’aimais bien ce magazine et, surtout, nous étions abonnés jusqu’à fin juin et j’ai un peu la haine. Les quelques articles que Le Monde a consacré à cette histoire n’aident pas à m’apaiser, au contraire.
- Le retour des citations porno sur mon Facebook ! Je suis en pleine traduction d’une scène érotique et, si celle-ci n’est pas trop mal fichue, je me retrouve quand même avec des phrases comme “He drove fully into the firm grasp of her liquid heat” (on peut aussi dire “Il l’empala d’un coup de reins”, ça a le mérite d’être plus explicite).
- Ouf, l’ascenseur est réparé, le week-end s’annonce moins acrobatique que prévu.
Samedi
- Monsieur est en reportage, me voilà seule avec les gnomes. Non seulement je survis, mais en plus je les emmène au square. Un beau samedi après-midi après des semaines de froid et de pluie. Héroïque, je suis.
- Après plus d’un an de sommeil, je reprends la lecture de Mille femmes blanches de Jim Fergus, et je me coule dans le récit avec autant de facilité qu’au début.
Dimanche
- Ca va encore être facile de faire digérer le changement d’heure aux enfants… Enfin, au moins il fait jour le soir.
- Une visite impromptue de mon cousin pour prendre le thé et manger du gâteau. A refaire autant que possible avant son exil provincial !