Ceux d’entre vous qui me connaissent depuis septembre 2006 ou moins m’ont connue blonde, ou tout du moins châtain très clair, ce qui n’était pas franchement ma couleur naturelle… Quelle est-elle d’ailleurs ? Malheureusement, un vieux châtain un peu indéfini, triste et terne. Ah, si j’avais pu avoir la chevelure blonde de Marilyn Monroe, le roux d’une sorcière d’un autre temps ou le noir de jais d’une asiatique… Au lieu de quoi, le métissage aidant, j’ai dû tricher pour contrer la nature.
Dès lors, j’ai pris plus de blagues sur les blondes en une année que je n’en avais entendues jusqu’à cette époque. Je n’avais même pas besoin de sourire, j’avais l’air rayonnante quand même (bon, j’exagère un peu, mais la licence poétique me laisse quelques droits) et même par jour de pluie on aurait pu croire qu’il faisait beau. Je passe sur les garçons qui me souriaient juste parce que j’avais l’air crétin. L’habit ne fait pas le moine, dit-on…
Mais voilà, même les meilleures choses ont une fin, et j’ai fini par me lasser de ma blondeur (peut-être des blagues aussi) et du temps que cela prend chez le coiffeur. C’est donc un peu anxieuse mais très décidée que j’ai décidé de rendre mon uniforme de blonde pour une tenue plus seyante, plus hivernale, plus brune en un mot.
Enfin brune… D’après la coloriste, je passe d’une base “blond foncé” (où ça du blond dans ma couleur naturelle ?) à un “châtain” (pourquoi dans ce cas tout le monde me dit que j’ai bruni des cheveux ?). Non que je m’en plaigne, mais j’avoue avoir du mal des fois à comprendre le nuancier des pros.
Dorénavant, une question demeure : avec mes nouveaux cheveux, aurai-je toujours l’air faussement ingénu qui, habillé d’un sourire des plus niais, ne manque pas de faire son petit effet ? Première constation : quand je ne souris pas, ça se remarque déjà plus. Cette mine pâlote, là, c’est moi ? Hélas oui… A ma décharge, il fait froid et je suis restée immobile deux heures, donc c’est normal. 5 minutes de marche à pied me redonnent des couleurs. Mais en réalité, une constatation s’impose : peu importe que je sourie ou pas. De toutes façons, on ne voit plus que mes yeux, le reste est devenu accessoire. Dita von Tease, prends garde à toi !
Raah vous etes qui vous vous avez fait quoi de ma blonde?… quoique…
*compare la photo et la nouvelle couleur… recompare… range la photo*
Et sinon vous venez souvent par ici?…