…Ici Londres…

Me voici de retour du pays-du-cheddar ! L’Anglais, le Guitariste et moi avions planifié cette escapade depuis deux mois, nous promettant chacun un programme bien particulier. Et les promesses furent tenues ! Voici un résumé de nos aventures.

Arrivée mardi dans un Londres recouvert de coquelicots. Oui, le 11 novembre n’est pas férié de l’autre côté de la Manche, mais on célèbre tout de même la mémoire du brave soldat, britannique ou issu du Commonwealth. Or cette célébration est symbolisée par un coquelicot que portent les passants à la boutonnière – et qui prouve aussi qu’ils ont donné des sous aux bonnes oeuvres des anciens combattants. Longue promenade à pied dans Oxford Street et Regent’s Street, arrêt au pub du côté de Carnaby. Il fait froid, c’est très venteux, et j’ai les joues qui cuisent !

Mercredi le Guitariste part avec son appareil photo en exploration, tandis que l’Anglais et moi nous offrons une journée en amoureux. Marche à pied depuis notre appartement, situé à Barbican, jusqu’à Saint Paul, puis remontée de Fleet Street (mais si, ça doit vous rappeler quelque chose…) et Strand jusqu’à Trafalgar Square et la National Gallery. Nous visitons l’expo Renaissance Faces (article à venir), puis repartons vers la Tamise, bifurquons par le bâtiment des Horse Guards, longeons Saint James’s Park. Descente jusqu’à Westminster et le Parlement à la recherche d’un endroit où manger, avant de nous écrouler dans un pub (photo ci-dessus). Retour à la maison via Regent’s Street et Uniqlo, soirée à l’Eagle, pub assez “branché” avec une carte sympathique (j’en reparlerai sans doute).

Jeudi, première virée à Camden pour faire du repérage et les premiers achats. Force est de constater que les vendeurs proposent à peu de chose près les mêmes articles qu’il y a 6 mois ou un an. L’ambiance a un peu changé depuis l’incendie de l’hiver dernier, et nous ne trouvons pas grand-chose à nous mettre sous la dent. Suite des hostilités à Spitalfields, près de l’ancienne demeure de l’Anglais. Le marché s’achève, mais je parviens tout de même à trouver mon bonheur… Je rentre trempée et épuisée pendant que les garçons vont chercher des accessoires à guitare et boire des bières.

Vendredi, je laisse les garçons dormir et vais à la Tate Britain. C’est là que sont exposées les oeuvres des artistes britanniques de 1500 à 1950, en particulier les peintres de l’école pré-raphaélite, que j’apprécie depuis longtemps. Et je ne suis pas déçues : toiles de Burne-Jones, de Dante Gabriel Rossetti, de Millais… Des sculptures sont également présentées, ainsi que deux peintures prêtées par un musée étranger. C’est d’ailleurs l’une d’elles qui fait mon bonheur : The sleep of Arthur in Avalon, immense toile ayant pour thème la mort d’Arthur. Je retrouve l’Anglais après une longue marche qui me mène des bords de la Tamise à Regent’s Street : aujourd’hui, nous mangeons dans un des restaurants de la chaîne pour laquelle il a travaillé. Après-midi à Covent Garden, où nous écoutons des bateleurs assez doués : un magicien qui enchaîne les jeux de mots et les blagues, un jongleur qui organise des combats de bananes, un funambule qui joue avec des poignards… On rit beaucoup, le public participe, l’ambiance est bon enfant.

Samedi, dernière journée, consacrée tout entière à nos emplettes. Premier arrêt à Camden, cette fois-ci encombré de touristes – beaucoup de Français, on les repère de loin – et de camelots. Nous trouvons donc certains cadeaux de Noël et les t-shirts de Sally can’t dance – dont un magnifique “I lost my virginity to that girl from Hanson”. Nouveau déjeuner au pub, avec une délicieuse tourte au boeuf et à l’ale, et des photos dédicacées d’Amy Winehouse aux murs. Nous repartons avec l’Anglais à Covent Garden, où je pille la boutique Lush – oui ça existe aussi en France, mais ça fait couleur locale – visitons Forbidden Planet, LA boutique à geek de Londres – avec statuettes Star Wars, rayonnages SF immenses et DVD à foison – et nous perdons joyeusement dans Neal’s Yard et ses “remèdes”.

Le retour n’est pas facile, même l’Eurostar conspire contre nous en étant en retard, et les valises sont alourdies de bouteilles de cidre et de bière et chips à des parfums pour le moins exotiques.

6 thoughts on “…Ici Londres…”

  1. ça m’a l’air d’avoir été un programme bien chargé tout ça. Et je plussois Marion, en dehors de la bouffe et des T-shirts, on a pas de détails.

  2. Ben les cadeaux de Noël, ça ne s’avoue pas sur un blog… surtout quand les personnes concernées lisent ledit blog. Donc il vous faudra patienter jusqu’au 26 décembre.

  3. Battle

    Après les battles tecktonik et pokémon, les batailles de bananes restent mes préférées ! Dis, t’as pas pu prendre une photo par hasard ? Cela dit, samedi j’ai vu des batailles de vieux et j’dois même avoir une vieille photo de la bataille de la semaine dernière, mais ce ne sont pas mes batailles préférées, enfin bon chuis prêt à échanger nos clichés :o)

  4. Je ne connaissais pas les peintres que tu cites et j’ai donc été faire un tour sur le net pour voir les oeuvres : j’ai été impresionnée. C’est……magnifique
    Et le tableau du Roi Arthur est tout simplement grandiose
    Merci de nous les avoir fait découvrir

  5. Grégory : Malheureusement, je n’ai pas pensé à prendre de photo de cet épisode… homérique ! Je penserai à toi la prochaine fois.

    Knorra : Contente que ça vous ait plu ! Ce mouvement pictural est un de mes préférés depuis longtemps, mais il est assez méconnu en France.

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