Fin juin, je vous parlais d’un challenge consistant à vider sa PAL (pile à lire) pendant l’été. Après avoir dressé un état des lieux assez inquiétant, je m’étais interdit de racheter des livres tant que le défi ne serait pas achevé.
Trois mois plus tard, force est de constater que le résultat est mi-figue mi-raisin. Si j’ai pu éliminer une douzaine de bouquins de ma PAL, je n’avais pas prévu que j’en rapporterais 17 (dix-sept) de mon voyage aux Etats-Unis, ni qu’on m’en prêterait d’autres. De plus, après avoir établi ma liste, je me suis rendu compte que j’avais encore oublié d’autres ouvrages sous mon lit, dans mes toilettes (oui, et alors ?) ou dans un coin de sac à main. Et puis, je l’avoue, j’ai parfois cédé aux sirènes de la librairie : j’ai dévoré les nouvelles de ma copine Angéla Morelli (je vous en reparlerai sans doute), me suis offert quelques romances supplémentaires (des fois que ça manque) et un ou deux bouquins qui me faisaient de l’oeil.
Au final, si seuls 13 titres ont disparu de ma pile, ce ne sont pas les seuls que j’ai lus. Et puis il existe une certaine “injustice” : s’il est facile d’écluser un petit recueil de nouvelles, avaler les 600 pages en souffrance des Misérables m’a pris une dizaine de jours. De même, j’ai pu avancer dans certains ouvrages mais pas forcément les terminer parce que leur lecture exige une concentration qui me fait parfois défaut depuis la rentrée.
En revanche, j’ai bien aimé l’idée de se constituer une PAL et d’en rayer au fur et à mesure les titres qui ont été lus. Du coup, j’ai créé une page dédiée.
Bon sang, on pourrait faire une science avec les PÀL. De mon côté, je me suis imposé quelques règles : pas d’achat sauf exception exceptionnelle et alternance entre gros pavé et petit recueil de nouvelles. J’appréhende octobre/novembre, mois du gros pavé.
Sinon, je suis allée voir ta page dédiée, très chouette et… évidemment, une source d’inspiration, même pour la romance, gnark.
Je commencerai Marelle en novembre ^^ Crazy Rich Asians me tente bien, alors que je ne sais même pas ce que c’est. Quant à Delphine de Vigan, je voulais commencer par celui-ci, ne l’ayant pas trouvé, j’ai pris Les heures souterraines et Les jolies choses (ou Les jolis garçons ??), les deux ont été détestés.
Courage, on en viendra à bout !
J’ai vu ta PAL, et je suis impressionnée par son organisation. Comme je le disais sur FB hier, je ne compte ni la presse, ni les BD, car je les lis sur-le-champ.
Crazy rich Asians n’est selon moi pas terrible, c’est un roman à clé sur les ABC (American-born Chinese), surtout ceux de Singapour. J’ai du mal à aller au-delà des 50 premières pages. Il a été traduit sous le titre Crazy rich à Singapour.
Delphine de Vigan, on me l’a offert et j’accroche pas du tout. Je vais réessayer, mais c’est pas franchement enthousiasmant, et je n’aime pas beaucoup les auteurs qui font dans l’auto-fiction, ça me gonfle.