J’peux pas, j’ai piscine

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Incroyable mais vrai, je me suis inscrite pour faire partie d’une association sportive. La dernière fois que ça m’est arrivé, ça devait être en CM1, lors de ma dernière année de judo.
J’ai toujours détesté le sport. D’abord, sans doute, parce que mes parents n’étaient pas sportifs : ma mère a pratiqué l’athlétisme jusqu’au bac mais ne s’éclatait visiblement pas, et à mon avis, mon père a toujours estimé que cette pratique était trop “prolo” (exceptions notables : le ski, le golf et le ski nautique). En outre, le sport implique qu’il faut faire des efforts pour obtenir des résultats et ça… je n’y suis pas habituée. Attention, je ne veux pas me vanter, mais c’est juste que je n’ai jamais eu la culture de l’effort. A l’école, ça s’est longtemps fait tout seul sans que je me casse la tête et, quand j’ai commencé à galérer (en maths, au hasard), j’ai choisi une autre filière où je ne risquais surtout pas de me trouver face à l’échec.

Mais là, j’ai décidé de me mettre un coup de pied aux fesses. Pour faire du sport, j’ai besoin de “croire” que ce n’en est pas et que je m’amuse. J’aime beaucoup danser en couple (mais c’est pas trop la tasse de thé de monsieur) et barboter dans une piscine. Me voilà donc embarquée dans un cours pour grands débutants (ce que je ne suis pas, mais j’ai pas le niveau pour le cours au-dessus). J’ai enfin découvert la vraie technique du dos crawlé (en même temps, ma prof est une vice-championne olympique de la discipline) et j’ai bu la tasse plus souvent qu’à mon tour.

Pourtant, je vais y retourner. Le mardi soir, maintenant, j’peux pas, j’ai piscine.

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