Semaine de reprise, mais en douceur. Je me suis un peu laissée vivre sur le front de la traduction (pas franchement sur le reste, avouons-le) et je me suis autorisé quelques sorties. Un petit récapitulatif rapide.
- Encore une sélection d’article en petite une de Hellocoton pour ma critique de “Passengers”. Je vais finir par m’habituer (d’autant que j’ai encore un film à chroniquer).
- Mardi, après trois semaines de pause et quinze jours d’agapes, c’est le retour tant redouté à la piscine. L’eau est fraîche, le temps brumeux et humide, mais je tiens les deux fois 7 minutes imposées sans trop souffrir, et ne fais qu’une crampe mineure. On progresse.
- Mercredi, sur le conseil d’Angéla, je contacte le Figaro pour parler de mes punaises. Vu la longue interview téléphonique (et en vis-à-vis le lendemain), je serai bientôt une star.
- Jeudi soir, je retrouve pour la première fois les filles du book club que j’ai rejoint. On parle lecture, on boit, on mange, on rigole, le tout en anglais et (un peu) en français. Unesoirée extrêmement stimulante et satisfaisante. Vivement la prochaine en février !
- Vendredi, je retrouve A. pour déjeuner. Comme toujours, elle se révèle d’une grande écoute et de bon conseil. Notre dernière entrevue remonte à bien trop longtemps, il faudra vite recommencer.
- Le soir, nous allons dîner chez Ioionette et SonMari. Le repas est bon, la discussion agréable, et la Crevette tient le choc jusqu’à près de minuit, essayant même d’amadouer le chat.
- Samedi, c’est notre cours de danse en couple pour préparer le bal de début avril. Alors que nous nous y rendions un peu à reculons par flemme, nous passons deux très bonnes heures à réviser des bases et apprendre des pas (quadrille des lanciers, cercle Terpsichore…).
- Toute la semaine, j’ai reçu des cartes de voeux (merci à toutes !) et j’ai commencé à répondre / écrire moi-même (mais la Poste ne coopère pas, je n’ai plus de timbres et ils ne sont ouverts que l’après-midi).
- J’ai cuisiné, l’Anglais a cuisiné, et la Crevette a mangé du tofu, de la soupe de panais et des frites. La diversité de ses goûts m’étonne toujours.
- J’ai lu quatre livres dans la semaine (dont trois romans Harlequin Azur, j’avoue). Ca ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
Des Harlequin Azur, carrément ! enhardie par votre expérience, j’en ai pris un dans une boîte à livres aujourd’hui, mais c’est un vieux publié en 88 (la femme a même des épaulettes sur la couverture !) On a droit à du :
“Arrêtez, David, par pitié !
Vous n’avez pas envie que j’arrête, Rachel, je le sais.”
Qu’est-ce que ça donne de nos jours ? Peut-être pas si différent, en fait, après le passage de la vague Fifty Shades ??
Les Azur, c’est assez spécial, avec des héroïnes presque toujours encore vierges et des séducteurs / playboys richissimes. Mais dans ceux que j’ai lus, l’héroïne est quand même moins carpette.
50 Shades n’a strictement rien inventé et s’est contenté de reprendre des codes de la romance 😉
Mais pour revenir au sujet, Azur, c’est vraiment un plaisir coupable : c’est tellement mauvais que c’est bon.
p. 108 : “Tel un coquillage fragile, elle se fit emporter par la vague du plaisir, pour s’échouer sur la grève de la volupté.”
ça a peut-être un peu évolué, non ?
Je ne voulais pas dire que Fifty Shades avait inventé quelque chose, mais que son succès avait rouvert la voie à beaucoup, beaucoup de “romances” avec des héros dominateurs (et millionnaires), alors que j’avais l’impression qu’on voyait plus de femmes qui se bougeaient et n’attendaient pas que le mâle leur dise où était leur clitoris… (tendance chick-lit, bit-lit…) Je m’illusionnais ? Et avec la dark romance, qui visiblement marche aussi, je me pose des questions
En fait, ce sont des genres qui perdurent avec des hauts et des bas. La collection Azur connaît un succès qui ne s’est jamais démenti. Et oui, il y a une percée de la dark romance, même si je n’en ai pas encore lu (et je ne suis pas certaine d’en lire).