Ce fut le plus bel opéra sprint de ma carrière, fruit d’une poisse invraisemblable : la baby-sitter, en avance, s’est trompée de train et est arrivée plus tard que prévu ; les trains circulaient mal ; quand je suis enfin arrivée au métro, un incident technique ralentissait le trafic. A Bastille, j’ai dû monter au deuxième balcon à pied et en courant – ceux qui connaissent savent combien j’ai souffert – et, persuadée qu’on me refoulerait, me suis retrouvée placée debout dans un recoin pour le premier acte. Pfiou.
L’Anglais est rentré ! Gloire et grasse matinée (ou pas, en fait, mais quand même).
Et c’est un retour chargé : du thé, du cidre de glace, des souvenirs pour les enfants (dont de magnifiques “chaussons d’ours polaire” pour la Crevette).
Soudain, par un miracle que je ne m’explique pas, une proposition de boulot pour 2019 tombe dans ma boîte mail. Et un truc bien, en plus.
Gros incendie dans le quartier. J’apprendrai un peu plus tard qu’une maison a entièrement brûlé.
Dernier déjeuner de l’année avec Emily et Angéla !
Une excellente soirée de Noël chez Marion, où j’ai appris à jouer à Time’s Up (je pense qu’on se souviendra longtemps de certains mimes).
Et j’ai rencontré une danseuse du corps de ballet de l’Opéra de Paris. Je me suis retenue très fort de faire ma fan girl, mais ça n’a pas été une totale réussite.
Un conseil : si vous tenez à vos clémentines, tenez-les éloignées de l’Anglais.
Il fait un froid de canard, et on poireaute une bonne vingtaine de minutes pour permettre à Mademoiselle de se faire maquiller au marché de Noël.
Atelier sablés de Noël avec la Crevette. Cette année, on tente de les faire au chocolat, et le résultat est délicieux. Mais ce sera pour la maîtresse / la nounou (j’avoue, il en est resté).
“Vous avez vu, Paprika adore qu’on lui court après.” Le père, épuisé après 1h de course-poursuite : “Oui, j’ai cru remarquer.”
Après des incertitudes, Rafu passe prendre l’apéro. Heureusement qu’avec les fêtes, Picard est encore ouvert !