Le dernier album de Linkin Park est sorti mardi, et comme je l’écoute en boucle depuis, je ne résiste pas à l’envie de vous en parler un petit peu.
Cela fait trois ans que le groupe n’avait rien produit ensemble – on peut souligner que la chanson “Numb” a connu un franc succès avec un remix fin 2005 et que certains membres se sont retrouvés au sein du groupe Fort Minor (et la chanson “Where d’you go ?”).
Cet album propose douze nouveau titres – dont une courte intro, comme d’hab. C’est de bonne facture, même si on peut dire que le style évolue, parfois jusqu’à ressembler à celui de Fort Minor : la place accordée aux raps est plus importante, on entend moins Chester Benington sur certains titres.
Mon choix personnel : Bleed it out et No more sorrow, où l’on retrouve le style métal du groupe. La chanson “Given up” peut vraiment prétendre au titre de “chanson-étalon” de l’album. C’est en quelque sorte l’archétype de la musique de Linkin Park. Soulignons aussi au passage la critique acerbe de Georges Bush dans la chanson “Hands held tight” :
“For a leader so nervous
in a obvious way
Sluttering and mumbling
for nightly news to replay
and the rest of the world
watching at the end of the day
in the living room laughing
like what did he say ?”
Tout et rien
Carnet de bal
Hier, sur l’invitation d’un ami, je suis allée assister à un cours de danse “reconstitution historique”. Au programme, danses de bal du XIXème siècle : valse, polka, mais aussi quadrille, troïka, mazurka… Un régal. Heureusement que je pratique un peu la danse médiévale, cela m’a évité de me couvrir de ridicule. Seul problème : les danses médiévales commencent du pied gauche, les danses du XIXème du pied droit… J’ai connu un grand quart d’heure de solitude.
Les cours sont donnés dans le cadre d’une association, Carnet de Bal, qui participe tous les ans à l’animation des journées du patrimoine au Château de Breteuil et organise pour ses membres deux bals annuels. J’ai donc bien l’intention de m’inscrire, mais il y a un problème de taille : l’inscription des femmes est conditionnées à celle des hommes. En d’autres termes, je dois trouver une bonne âme masculine qui accepterait de s’inscrire en même temps que moi – les cours ont lieu une fois par mois. Des volontaires messieurs ?
A voté !
Cette année, je ne suis pas allée voter seule. Vous me direz, non, effectivement, j’y suis allée avec 40 et quelques millions de Français. Mais là n’est pas la question. Cette année, j’ai fait découvrir à mes élèves ce qu’était une élection.
Hier matin, pleine d’enthousiasme et de courage – et motivée par l’argent, bien entendu – je suis allée donner mon cours à mes deux élèves japonais de primaire. Je les adore, cela fait deux ans que je les suis et j’aime bien leur expliquer des trucs, ils sont super intelligents. Hier donc, la petite fille avait une leçon sur la nationalité et le droit de vote. Ni une, ni deux, je propose à la mère d’emmener ses deux aînés avec moi au bureau de vote pour voir à quoi ça ressemble. “Oh vraiment, vous pourriez ? C’est formidable !”. Damned.
Et ce matin, me voici donc flanquée de deux mômes aux yeux bridés et aux cheveux noirs au milieu d’un bureau de vote bondé de petits vieux. J’ai eu de la chance, ils ont pu entrer avec moi dans l’isoloir. Et croyez-moi ou pas, ils ont trouvé ça intéressant, avec ce commentaire remarquable : “Voter c’est facile !”. Qui a dit que la politique n’intéressait pas les jeunes ?
Tout fout le camp
Soit je vieillis et je deviens près de mes sous – hypothèse peu réjouissante mais envisageable – soit on paie de plus en plus cher pour beaucoup de choses. Dernier exemple en date : le croissant. Poussée par la désorganisation qui règne dans ma vie, j’ai passé la semaine dernière à petit déjeuner aux croissants, n’ayant ni le temps ni la nourriture à a maison. Croyez-moi ou pas, mais j’avoue avoir été choquée par le prix du croissant au beurre à côté de mon bureau : 85 cts. Ca fait quand même 5,50F… Mais le meilleur n’est pas là : samedi matin je vais donner un cours dans mon quartier (pour ceux qui ne sauraient pas encore, j’habite le 15ème arrondissement) et là je paie mon croissant 95cts !!!
Donc je dis, tout fout le camp. J’attends avec appréhension le jour où ça passera la barre fatidique de 1euro. Ce jour-là, je me mettrai au pain sec T_T
Joies du baby-sitting
Mûe par l’appât du gain – et la perspective d’un dîner gratuit devant la télé – j’avais accepté de “baby-sitter” ce soir. Tout un art…
Rendez-vous était pris pour 18h30. Le temps que le prof lâche ses élèves en retard, que le bus soit pris dans un accident de la circulation, que j’aille boire un verre et tout ça, on s’est retrouvés à 19h15. La soirée commence bien, par le compte-rendu des notes du jour et la vérification d’une fiche de lecture sur Cyrano de Bergerac (et d’expliquer pourquoi à Arras, au 17ème siècle, on se bat contre les Espagnols).
Puis vient le temps de la négociation : “Je peux regarder la télé avant le dîner ? – Non ” “Je peux manger un bonbon pour le dessert ? – Mouais ” “Je peux regarder encore un peu la télé et prendre ma douche plus vite ? – Non ” “Je peux lire encore 5mn pour finir mon manga ? – NAN !!”. Une vraie guerre des nerfs. Tout ça pour apprendre qu’en fait, je me suis fait arnaquer d’un quart d’heure sur l’heure du coucher, groumf…
Après arrive l’ennui : j’ai sommeillé une petite heure sur le canapé, puis j’ai essayé de tromper l’attente en apprenant “Voici” par coeur… Heureusement que j’ai été raccompagnée à la maison, parce qu’il y a eu un dépassement d’horaire (>_<)
Mais bon, quelque part, je peux pas me plaindre, c’est mon frère et je l’aime bien. C’est le plus beau, d’abord !
C’est parti !
Voilà, c’est créé. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir avant de jeter l’éponge, mais au moins j’aurai fait l’effort. Comme l’indique si bien le résumé, mon but n’est pas tant de raconter ma vie – ce que je fais déjà très bien en général – que de vous faire partager mes coups de coeur et mes coups de gueule. Je risque d’être assez neutre au début mais qui sait ? peut-être que l’enive me prendra d’être plus polémique.
L’autre raison de la création de ce blog, c’est que je m’ennuie profondément au bureau et il faut bien que je m’occupe… Sur ce, je vous laisse, il faut que je fasse semblant de bosser.