J’ai zappé cette rubrique la semaine dernière car je n’avais réalisé qu’une seule recette et que j’estimais que ça ne suffisait pas pour remplir un article. Mais cette semaine, je me suis rattrapée, alors même que j’ai passé deux soirées vautrée dans le canapé avec une pizza Picard. Allez, je vous montre.
Jeudi de la semaine dernière, j’ai voulu refaire la tourte d’asperges du roman Natures mortes au Vatican de Michèle Barrière. Je l’avais déjà faite avec des petites asperges blanches, mais là j’en avais trouvé de jolies vertes. Malheureusement, j’ai eu la flemme de les éplucher et elles étaient pleines de fils ! Du coup, même si c’était bon, ce n’était ni facile ni agréable à manger. Un petit ratage, donc.
Dimanche après-midi, emportée dans un élan incompréhensible, j’ai préparé le gâteau du marquis de Carabas (chocolat, amandes, cannelle) proposé par Christine Ferber dans son superbe ouvrage La cuisine des fées. C’est une recette que je fais régulièrement mais qui a un défaut : si on ne le recouvre pas de ganache, il rassit très vite.
Le soir, j’ai préparé une recette du 180°C n°3 qui me faisait de l’œil depuis un moment : une côte de veau à la gremolata (servie avec des haricots verts). La gremolata, c’est une sauce italienne à base de citron, de piment et de persil. La cuisson éclabousse un peu mais je m’en suis sortie. Normalement, il fallait préparer une sauce avec les haricots verts, mais je ne suis pas fan des câpres ni de la pâte d’anchois, alors je me suis contentée de les arroser avec le reste de gremolata et c’était parfait.
Une recette à refaire prochainement.
Enfin, hier soir, j’ai sorti mon grimoire Gastronogeek, dont je ne cesse de parler. Il y avait dedans une recette de mijoté de lapin à la bière (inspirée du Seigneur des Anneaux) qui nous tentait bien, mais que je n’avais jamais osé réaliser parce que Monsieur n’a jamais mangé de lapin pour des raisons émotionnelles. Comme nous recevions un ami qui aimait ça, je me suis lancée.
La recette n’est pas très bien expliquée (pourquoi allumer le four ? on en fait quoi ? et la garniture aromatique, on la fait revenir avec le lapin ou les pommes de terre ? d’ailleurs, on la découpe d’une façon ou d’une autre ?), mais le résultat reste délicieux. J’ai supprimé le céleri-rave parce qu’il n’en fallait pas beaucoup et qu’on n’en trouvait pas de demi au supermarché. Il faut accompagner le ragoût de tranches de pain de campagne beurrées et parsemées d’herbes aromatiques, et il faut reconnaître que cela va bien ensemble.
Voilà pour cette semaine ! La suite samedi prochain si tout va bien.
En attendant, vous pouvez aller voir les blogs de Lucy, Sunalee et Isa, ou chercher le #cuisinonsnoslivres sur Instagram.