Cuisinons nos livres #17

Ce ne fut pas une mince affaire que de reprendre – la preuve, la semaine dernière était chiche, et celle-ci guère plus avancée. Je m’aperçois qu’avec deux enfants en bas âge, un stock de recettes issues pour certaines des précédents challenges, et des livres de cuisine encore confinés pour quelques semaines, ce n’est pas facile de se renouveler. J’ai toutefois pu tester deux recettes – dont une sur un blog.

Pour commencer, toujours poursuivie par mes envies de pâtisserie, j’ai concocté une torta caprese, d’après une recette italienne dénichée sur le génial site de Sandra K. Avital. Nous n’avons pas été déçus : c’était bon, très fort en chocolat, et nourrissant. Mais surtout bon. Agrémenté de sucre glace, et même si ça aurait mérité une boule de glace vanille, c’était encore meilleur.

Pour rester dans l’inspiration italienne, et parce que j’ai plein de coquilles saint-jacques dans mon congélateur – les poissonniers soldent après les fêtes – j’ai choisi une recette de saint-jacques gratinées au four. Comme d’habitude, j’ai raté la béchamel, mais avec l’accompagnement jambon/champignon (qui sentait bon la pizza), c’était très bon. Alors que je m’attendais à une recette un peu étouffante à la façon des années 70, j’ai eu la bonne surprise de découvrir une nouvelle façon d’accommoder les saint-jacques. La recette est tirée de ma bible, Le meilleur de la cuisine italienne, édité chez Marabout.

Cuisinons nos livres #16

Grâce à Sunalee, le challenge cuisine est ressuscité ! Après une année 2017 anémique et une année blanche en 2018, j’espère pouvoir m’investir davantage. En plus, dans quelques semaines, on remonte les caisses de livres et je vais récupérer tous mes bouquins de cuisine enfermés depuis deux ans. J’ai hâte !

On a commencé tranquillement cette semaine avec un irish stew (ragoût irlandais à l’agneau et aux légumes). Ce n’est pas vraiment une nouveauté, j’en fais fréquemment. La recette est tirée du livre God save the cook, qui propose un aperçu de la cuisine d’Outre-Manche.

Dimanche, les saint-jacques étaient en promotion au marché, et lundi soir j’ai préparé une soupe de chou-fleur accompagnée de coquilles poêlées, d’après une idée trouvée dans The Scandinavian cookbook. Fait amusant : je prépare la soupe de chou-fleur depuis quelques années d’après une autre recette, mais les deux étaient quasiment identiques. L’association chou-fleur / coquille saint-jacques était bonne, sans être transcendante.


Enfin, l’Anglais, émoustillé par la reprise du challenge, a acheté deux nouveaux livres de cuisine : Gastronogeek séries culte et Geek & Pastry, deux ouvrages de Thibaud Villanova, qui n’en finit plus de décliner son concept.

Après pas mal d’hésitations, et parce que j’avais envie de faire de la pâtisserie, j’ai choisi les jammie dodgers de Doctor Who, soit des biscuits sandwich à la confiture de fraise. Je pense que la recette est erronée : tout allait très bien jusqu’à ce que j’ajoute le lait, mais la pâte est ensuite devenue impossible à travailler. Au bout d’une heure de réfrigération (on est censé pouvoir l’abaisser tout de suite), elle était encore liquide… En désespoir de cause, j’ai tout transféré dans un moule à manqué. Le résultat n’est pas désagréable : un gâteau biscuité au goût d’amande et de beurre qui évoque fortement le financier, mais sans être franchement intéressant. Il faudra réessayer sans le lait, à l’occasion.

Cette première semaine est donc en demi-teinte. Je n’ai pas encore d’idées pour la semaine à venir, tout dépendra de mon énergie et des courses du week-end !

Cuisinons nos livres #15

Cette semaine fut plutôt fructueuse en cuisine, même si cela est plutôt dû à une inspiration soudaine qu’à une préparation en amont (en général, je prévois mes repas quand je fais mes courses, mais là c’était un peu du freestyle). Curieusement, la semaine a été placée, malgré elle, sous le signe du Japon.

Lundi soir, alors que j’avais des maquereaux achetés sur un coup de tête, je me suis rappelé qu’il existait une recette traditionnelle japonaise de maquereaux au miso. Après avoir un peu fouillé dans mes livres, j’ai interrogé l’Internet mondial, et ai découvert cette recette de saba no miso-ni, elle-même tiré du livre Japon d’Endo Kaori. C’était relativement simple à faire (avec du miso rouge pour moi), même si je pense qu’il y avait trop de sauce et, surtout, c’était très bon ! A refaire, peut-être à l’automne ou pendant l’hiver.

Mardi-Gras oblige, j’ai décidé de faire des crêpes. La recette que j’utilise habituellement est dans un livre rangé dans une caisse quelque part à la cave, aussi ai-je utilisé celle des Carnets de 180° reçue courant février. C’était bon mais j’ai mal mélangé et la pâte était grumeleuse… Ca m’apprendra à vouloir aller trop vite !
La Crevette n’a pas été plus emballée que ça (en même temps, il n’y avait pas de chocolat…), mais nous nous sommes régalés, et j’ai terminé les crêpes dans la semaine.

Enfin, jeudi soir, alors que Monsieur avait un dîner mondain, j’ai retenté ma chance avec l’oyakodon : c’est un plat que j’aime beaucoup (blanc de poulet et œuf battu sur lit de riz), mais que je ne réussis pas très bien. La recette est tiré de La cuisine japonaise d’Emi Kazuko, et est franchement simple. En revanche, là encore, j’ai trouvé le résultat un peu fade, à moins de mettre tout le jus de cuisson (un délice), auquel cas on noie un peu le riz. J’ai fini par manger à la cuillère mais, du coup, c’était beaucoup plus goûteux.

A ces découvertes/tentatives, se sont ajoutées deux recettes désormais classiques de la maison : la soussoupe de radis noir de Guillaume Long et les spaghettis à l’ail et au piment, parfaits quand je n’ai pas envie de me casser la tête.

Cuisinons nos livres #14 – Résumé des épisodes précédents

Incroyable, un nouvel article sur la nourriture. Entre la guerre des punaises, l’avalanche de boulot et l’énorme coup de fatigue de ces dernières semaines (je crois que mon corps me fait payer 6 mois de tensions et de stress), j’ai quand même réussi à retrouver mon enthousiasme et à me remettre aux fourneaux pour faire des essais. Bon, le souci, maintenant, c’est que la quasi-totalité de mes livres de cuisine se trouve dans des caisses scellées à la cave pour deux ans, et que je fais avec ce que j’ai pu sauver (pas grand-chose). Ne vous étonnez donc pas si j’ai l’air de tirer mon inspiration des mêmes ouvrages en permanence…

En cuisine japonaise, j’ai refait ce que je considère comme des classiques… jamais goûtés par Monsieur. Donc de très, très vieux classiques. Dans le 「基本の和食」(les bases de la cuisine japonaise), j’ai retrouvé ma recette de niku-jaga, une espèce de pot-au-feu japonais à base de pommes de terre que j’aime beaucoup. Je ne prenais pas beaucoup de risque avec ce plat, et ce fut un succès.


Dans La cuisine japonaise d’Emi Kazuko, j’ai réalisé la recette de tofu mariné et poêlé que j’utilise d’ordinaire avec… du poulet. En effet, la Crevette aime beaucoup manger avec des baguettes et me réclamait de les utiliser. N’ayant que du tofu sous la main, je me suis attelée à la tâche, avec succès. C’est pas photogénique, mais c’est bon.

Dans Starwars Cantina, nous ne nous sommes pas arrêtés à la joue de bœuf et avons enchaîné avec des “Takodan eggs”, soit des œufs cocotte à la crème de parmesan et charcuterie grillée. C’est facile, délicieux et nous avons (re)pris l’habitude de faire des œufs cocotte beaucoup plus souvent !

Bien entendu, c’est ma chère revue 180°C qui, une fois encore, a apporté le plus d’inspiration. J’avais acheté le numéro automne-hiver dès novembre mais ne me suis autorisée à l’ouvrir que fin janvier-début février. Mais du coup, je me suis rattrapée.

D’abord avec un tarama de haddock – malheureusement trop liquide, sans doute parce qu’on a utilisé du pain de mie plutôt que du “vrai” pain. Facile à faire (mais salissant, avec pas mal de vaisselle), il était très bon en dépit de sa consistance. Monsieur l’a terminé, mais je pense que cela aurait fait une excellente sauce pour du riz ou éventuellement des légumes verts.

Ensuite, nous avons testé l’infusion d’ananas à la citronnelle, mais sans faire les petits beurres qui devaient accompagner. C’est bon, très frais et ça se mange tout seul. Il m’est resté beaucoup de sirop citronnelle-citron vert-gingembre, il est donc possible que j’en refasse à l’occasion, sauf si l’Anglais décide de l’utiliser pour assaisonner un mojito amélioré (on ne lui en voudra pas).

Encore un dessert, cette fois-ci le “biscuit crousti-fondant” au chocolat. Bon, on sent bien que notre four se fait vieux, j’ai dû laisser cuire plus longtemps que prévu mais bon sang, quel régal ! Il y a du chocolat, du sucre et… deux-trois trucs pour faire tenir le tout, mais à peine. Seul inconvénient : ça fait des miettes, ça s’écrase et c’est pas simple à manger. Mais alors c’est ultra-régressif.

Il y a eu deux entrées, dont une a carrément fini en plat : le carpaccio de champignons (sans les pignons grillés, j’en avais plus) – très bon, frais, facile à faire… On y reviendra, c’est sûr.
Et la grosse salade de légumes secs et crus (lentilles vertes, flageolets, cocos roses, chou-rave, pomme…). Là aussi, c’était bon mais un peu plus pénible à préparer – très chronophage et salissant. J’en ai fait pour un régiment, on en a mangé deux fois et même le lendemain la vinaigrette passait très bien.
Un autre plat (toujours pas photographié) : le gratin de navets pas gratiné. C’était bon mais ça nageait dans le bouillon gras, j’aurais pu en mettre moins ! Mais c’est parfait quand il fait froid.

Dans Les cahiers de 180°C, je suis allée repêcher une recette d’il y a deux ans et que j’adore : le coquelet au bouillon parfumé, avec nouilles de riz. C’est bon, consistant sans être lourd et la petite sauce acidulée relève le tout au moment du service. A refaire sans hésitation, peut-être à l’automne ou un jour de printemps pluvieux.

Enfin, de façon un peu surprenante, j’ai testé une recette du magazine Picard, qui proposait un dossier sur les cocottes. Il s’agissait de la soupe de légumes au riz et saucisse et Montbéliard. Alors soyons francs : j’ai oublié d’ajouter le riz la première fois, mais ce n’était pas du tout un problème. La soupe est savoureuse et consistante, idéale pour un dimanche midi pourri. Lorsque j’ai fini les restes le lendemain, j’ai essayé avec le riz (le “trio de riz camarguais sauce vierge” de l’enseigne) et… j’ai trouvé ça nettement moins bon. Pris séparément, les deux sont bons, mais réunis, ils n’ont rien à faire ensemble. Du coup, je vais garder la recette et je finirai le riz un midi !

Je sais que vous avez été plusieurs à poursuivre ce challenge pendant que je passais la maison au lance-flammes, notamment Sunalee, S. et Diba. N’hésitez pas à me dire si je vous ai oublié, je n’ai pas suivi très attentivement. Rendez-vous la semaine prochaine (on espère) pour un nouveau compte-rendu.

Cuisinons nos livres, S02, ep. 4

Un mois d’absence pour cette rubrique, quand on connaît ma passion pour la bouffe, c’est assez inquiétant. A ma décharge, entre la mégatonne de boulot qui s’est abattue sur moi et les week-ends où je n’ai pas pu me ravitailler au marché, ça n’a pas été simple. Mais la semaine dernière, dans un élan de masochisme d’abnégation de folie furieuse d’enthousiasme, j’ai décidé de me retrousser les manches et de m’y remettre. Sans plus tarder, le récapitulatif de ces derniers jours.

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Dimanche après-midi, il faut occuper la Crevette, ce qui devient compliqué entre la sieste et le soleil qui se couche de plus en plus tôt. Nous avons donc préparé des biscuits sablés, d’après une recette tirée du livre Le meilleur de la cuisine italienne. Mademoiselle est comme moi et n’aime pas trop patouiller (ça se pétrit à la main), mais on s’est bien amusées, surtout avec les emporte-pièces. Il me reste à peu près la moitié de la pâte que j’ai dû me résoudre à congeler en attendant des jours meilleurs.
Pour décorer, j’ai eu l’idée saugrenue de préparer une glace royale et d’en orner les petits biscuits – la recette vient de La cuisine des fées, de Christine Ferber. Triple nouveauté : je n’avais jamais fait  de glace royale, jamais utilisé de colorant alimentaire (ma cuisine est restée rose pendant deux jours), jamais utilisé de poche à douille (y’a des progrès à faire).
Au final, ces biscuits sont plutôt bons, meilleurs avec leur décoration ou saupoudrés de sucre glace (comme dans la recette) et on en refera sûrement.

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Ce n’était pas prévu mais il me restait plein de glace royale (sucre glace, blanc d’oeuf et jus de citron). Comme ça ressemblait plus ou moins à de la meringue, je l’ai pochée et fait sécher au four et… j’ai obtenu des meringues magnifiques, rondes et lisses comme des coques de macarons. Le goût de citron est devenu plus prononcé à la cuisson (dommage pour moi), et elles croquaient beaucoup sous la dent mais le résultat était concluant. Bonus : j’ai apparié les plus régulières avec la confiture (framboise-lavande ou pétales de rose) pour faire de faux macarons, et c’était bon.

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Samedi, nous avions acheté le dernier ouvrage Gastronogeek, Star Wars Cantina. Il fallait donc l’étrenner et notre choix s’est porté sur le “gornt mijoté et barq de qilura crémeux”, soit de la joue de boeuf braisée avec de la polenta. J’avoue, la polenta, j’ai pris du Picard, et grand bien m’en a pris : Monsieur est tombé malade le soir prévu de la dégustation et nous avons patienté jusqu’à mardi pour goûter. C’était délicieux, même si les proportions de viande me semblent assez énorme. En tout cas, c’est un plat pile de saison, qu’on recommencera sans doute.

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Enfin, hier soir, après avoir soutiré à S. une recette réalisée lors de son enterrement de vie de garçon, j’ai préparé un velouté de chou-fleur. Bon, je n’ai fait la recette jusqu’au bout (je n’ai réalisé ni le pesto d’herbes, ni la papillote croustillante de crevette) et j’ai dû remplacer les épices colombo par du curry, mais le résultat était délicieux. A garder et à refaire, même si je suis la seule à en manger !

Ces dernières semaines, d’autres ne sont pas restés inactifs : S. n’a pas arrêté de cuisiner des trucs incroyables, Pauline et Isa se sont également prêtées au jeu. Si jamais je vous ai oublié, faites-moi signe !

Cuisinons nos livres – S02, ep.03

Peu de cuisine cette semaine, puisqu’il a fallu refaire un tour chez le médecin lundi soir, et que je n’ai pas mangé à la maison deux autres soirs. Du coup, une seule nouvelle recette et un grand classique (et je cherche toujours des participations !). Sans transition…

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Des gnocchis de potimarron, recette reçue dans la newsletter hebdomadaire Les cahiers de 180°C il y a quelques semaines. J’étais tentée depuis un moment, mais je n’avais pas le courage de m’y mettre. Hier soir, je me suis enfin retroussé les manches. En soi, cela n’a rien de difficile, le plus pénible, c’est de former les gnocchis (d’autant plus que j’en avais fait pour un régiment et que je ne pense pas que ça serait bien conservé). En revanche, malgré leur sale tête, mes pâtes étaient très bonnes ! Assaisonnées d’une crème de parmesan et d’un soupçon de thym, c’était délicieux. A refaire, y compris pour des copains végétariens.

Sinon, mardi était férié, il fallait donc occuper Mademoiselle, d’autant qu’on avait un dîner entre amis le soir. J’ai donc refait mon brownie-qui-tue, et trois mini gâteaux pour la Crevette qui m’a aidée à mélanger la pâte.

Allez, on espère que la semaine prochaine sera plus efficace ! Et n’oubliez pas le #cuisinonsnoslivres sur Instagram.

Cuisinons nos livres – S02, ep.02

La semaine a été peu propices aux nouvelles recettes : une seule, jeudi soir. Pour le reste, je me suis reposée sur mes acquis. A ma décharge, j’ai cumulé bouclage de trad et multiples passages aux urgences pédiatriques (rien de grave, mais ça nous a pris beaucoup d’énergie). J’ai donc préparé…

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Un kedgeree indien. La recette est tirée du magazine M, auquel je suis abonnée depuis 15 jours, mais aussi du livre God save the cook, ma référence pour la cuisine britannique facile. Il s’agit d’un plat composé de riz, de haddock et d’oeufs durs, assaisonné d’une sauce au curry et aux épices ainsi que de pistaches concassées. C’était très bon ! Un peu long à faire, mais pas du tout difficile (le plus pénible est de penser à faire dessaler le poisson 2 heures avant).

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Un brownie au chocolat. Ma recette ultime en cas de manque de sucre. Ajoutez à cela un dimanche pluvieux et une Crevette à occuper, et l’après-midi s’est transformée en cours de cuisine. Record du genre, le gâteau a duré 48h.
Ma célèbre soupe de pain rassis. A l’origine, j’avais prévu de tout manger seule (je suis un peu monomaniaque, c’est devenu mon plat doudou dès qu’il fait gris/moche/humide/froid), mais Monsieur m’a rejointe et j’ai dû partager 🙂
Le gratin de potimarron de la semaine dernière : essai transformé, tout le monde a adoré. Un plat rapide et facile à faire qui convient à la petite comme aux parents, je sens qu’on va en refaire dans les mois qui viennent.

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Vous pouvez rejoindre le mouvement sur Instagram grâce au mot-clé #cuisinonsnoslivres. A noter la première participation de S., futur mari de ma copine C.euh, qui a publié ses photos de plats beaucoup plus travaillés que les miens.
Bon appétit !

Cuisinons nos livres S02, Ep.01

Après un hiatus de fin d’été et de vacances multiples, je reprends cette série d’articles hebdomadaires. Si vous voulez me rejoindre, n’hésitez pas à utiliser le mot-clé #cuisinonsnoslivres sur Instagram (que je n’ai pas employé cette semaine).

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Dimanche soir, après pas mal d’hésitations, je me suis lancée dans la réalisation d’un bortsch (pot-au-feu russe à base de betterave). Bien évidemment, il a fait un temps magnifique ce jour-là alors que c’est clairement un plat d’hiver ou d’automne froid, mais j’étais malade, alors, hein zut. La recette est tirée de livre Les petites recettes modèles, inspiré par l’oeuvre de la comtesse de Ségur. C’était à tomber. Il en est resté juste un peu pour faire goûter à la Crevette le lendemain soir.

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Mardi, il me restait du chou, j’ai donc décidé de faire une embeurrée de chou, tiré de A la table de Marie-Antoinette, offert par ma soeur l’an dernier (même si la recette originelle était à base de chou cabus). C’est extrêmement simple bien qu’un peu long et… on s’est jetés dessus comme des morts de faim. C’est assez riche mais parfumé grâce à toutes les herbes aromatiques (et ma photo est moche).

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Jeudi, Monsieur était en déplacement, et je cherchais une idée qui 1/ soit rapide et puisse convenir à Mademoiselle comme à moi et 2/ me permette d’utiliser un des légumes qui traînait dans mon frigo. Sur une suggestion de C.euh j’ai suivi une recette de gratin de potimarron sur marmiton. Je n’ai pas eu le temps de faire gratiner pour la Crevette, mais celle-ci s’est régalée de potimarron à la crème. Quant à moi, j’ai tout mangé par gourmandise…

Sinon, j’ai célébré le retour des grands classiques de la saison, la soupe de pain (deux fois) et le cock-a-leekie (soupe poireaux-riz-poulet), déjà souvent mentionnés l’an dernier.

Et vous, il y avait quoi à manger, cette semaine ?

Cuisinons nos livres #10

Cette semaine, j’ai un peu fait le service minimum. Entre le pic de chaleur de ces derniers jours, les courses plutôt restreintes que j’ai faites dimanche et les sorties diverses et variées, quand je me suis mise en cuisine, je suis allée au plus simple.

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Dimanche soir, à force de harcèlement, Monsieur a préparé des frites à la Crevette, selon la recette du Gastronogeek. Du coup, pour les grands, nous avons ajouté le Biff Tannen burger (sans le pain) qu’elles sont censées accompagner. Comme toujours c’était très bon (et copieux), et j’ai fini le reste le lundi midi.
Ce n’est pas vraiment une recette neuve vu que j’ai déjà dû en parler ici, mais c’est devenu un classique.

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Mardi, j’ai décrété que ça suffisait les petits pots, j’allais préparer des vrais dîners à Mademoiselle. Jusqu’à présent, la flemme et quelques phases de refus bien sentis m’avaient échaudées, mais avec un peu d’organisation c’est jouable. J’avais des petits pois dans le congélateur et un fond de riz arborio, j’ai donc préparé un risi et bisi (riz aux petits pois), d’après mon nouveau livre de chevet, Le meilleur de la cuisine italienne. C’est très simple, pas très long et délicieux. Bon, la Crevette a trié les petits pois, parce que faut pas exagérer, mais c’était une réussite.
Pour le dîner des grands, il y avait des brochettes de canard en prime.

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Mercredi – je n’ai pas fait de photo – j’ai fait cuire une aubergine selon la recette de Guillaume Long. C’est facile et ça change de l’habituelle ratatouille, d’autant que c’est beaucoup moins gras. Je recommande pour l’été !
Enfin hier soir, j’ai préparé le reste d’aubergine en les faisant braiser avec de la tomate (bon, j’ai triché, j’ai utilisé une sauce tomate toute prête, pas le temps, le courage ni les ingrédients de faire autrement). La recette vient du même livre que celle du riz aux petits pois, et sert théoriquement d’accompagnement. Le livre suggérait d’en faire une sauce pour pâtes courtes, et nous nous sommes régalés !

La semaine prochaine, on vide le frigo et le congélateur, alors je vais sans doute improviser avec ce qui me passe sous la main. En revanche, je prévois déjà de partir avec mon livre de cuisine italienne : ce serait dommage de ne pas profiter des délicieux fruits et légumes du sud de la France !

Cuisinons nos livres #9

Ce fut une semaine moyennement occupée. J’ai cuisiné, un peu, mais pas tant que ça pour une raison toute simple : nous n’avons pas fait le marché dimanche dernier et je n’ai pas non plus eu le temps d’y passer cette semaine, si bien que je me suis débrouillée avec le contenu du frigo.

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Lundi soir, j’ai décidé de préparer des pâtes alla norma, soit des spaghettis à la sauce tomate agrémentés de fines rondelles d’aubergine frites. La recette est bien entendu tirée du Meilleur de la cuisine italienne, qui est un peu devenu ma bible ces dernières semaines. Le livre regorge de recettes savoureuses et relativement simples, surtout pour les pâtes !
En tout cas cette fois-ci n’a pas déçu : c’était délicieux. En revanche, je n’ai pas eu le temps de faire dégorger les aubergines, si bien qu’à la cuisson la peau est devenue amère. Je me le tiens pour dit pour la prochaine fois.

Mercredi, prise de flemme, j’ai fait du riz sauté. Je vous dirais bien que j’ai suivi la recette du livre Basic cooking – La cuisine asiatique entre copains, mais ce serait mentir : la première règle de la recette du riz sauté est qu’il n’existe pas de recette. En gros, on fait revenir du riz déjà cuit avec des légumes / de la viande / de l’œuf / des assaisonnements et roulez jeunesse. Cette fois-ci, j’ai mélangé oignon, cubes de courgette et lamelles de rôti de veau, et on a tout mangé, alors que j’étais convaincue qu’il y aurait des restes.

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Jeudi soir, enfin, j’ai pris mon courage à deux mains pour tester une recette qui me faisait de l’œil depuis quinze jours. Je suis en effet abonnée aux Carnets de Delphine, une newsletter hebdomadaire de 180°C, qui propose deux ou trois recettes de saison.
Cette fois-ci, il s’agissait d’une tarte aux oignons nouveaux. Etrangement, alors que je redoutais de faire ma pâte moi-même (ça fait partie des trucs qui me terrorisent), l’opération a été facile et s’est déroulée comme prévu. En revanche, l’épluchage et la taille des deux bottes d’oignons nouveaux fut loooongue – ça a bien dû me prendre une heure, au final. Le résultat était délicieux, mais heureusement que j’avais du temps devant moi et que je m’étais mise tôt en cuisine, sans quoi on aurait dîné à 23h (j’ai une sale tendance à m’installer aux fourneaux vers 21h ces temps-ci).
Je pense refaire cette recette, mais sans doute en m’organisant mieux, voire en recrutant un commis.

Une semaine donc relativement calme, mais qui m’a permis de franchir une nouvelle étape, et d’étrenner, au passage, le cul de poule et le rouleau à pâtisserie offerts par ma sœur pour mon anniversaire.