Cuisinons nos livres #17

Ce ne fut pas une mince affaire que de reprendre – la preuve, la semaine dernière était chiche, et celle-ci guère plus avancée. Je m’aperçois qu’avec deux enfants en bas âge, un stock de recettes issues pour certaines des précédents challenges, et des livres de cuisine encore confinés pour quelques semaines, ce n’est pas facile de se renouveler. J’ai toutefois pu tester deux recettes – dont une sur un blog.

Pour commencer, toujours poursuivie par mes envies de pâtisserie, j’ai concocté une torta caprese, d’après une recette italienne dénichée sur le génial site de Sandra K. Avital. Nous n’avons pas été déçus : c’était bon, très fort en chocolat, et nourrissant. Mais surtout bon. Agrémenté de sucre glace, et même si ça aurait mérité une boule de glace vanille, c’était encore meilleur.

Pour rester dans l’inspiration italienne, et parce que j’ai plein de coquilles saint-jacques dans mon congélateur – les poissonniers soldent après les fêtes – j’ai choisi une recette de saint-jacques gratinées au four. Comme d’habitude, j’ai raté la béchamel, mais avec l’accompagnement jambon/champignon (qui sentait bon la pizza), c’était très bon. Alors que je m’attendais à une recette un peu étouffante à la façon des années 70, j’ai eu la bonne surprise de découvrir une nouvelle façon d’accommoder les saint-jacques. La recette est tirée de ma bible, Le meilleur de la cuisine italienne, édité chez Marabout.

Cuisinons nos livres #16

Grâce à Sunalee, le challenge cuisine est ressuscité ! Après une année 2017 anémique et une année blanche en 2018, j’espère pouvoir m’investir davantage. En plus, dans quelques semaines, on remonte les caisses de livres et je vais récupérer tous mes bouquins de cuisine enfermés depuis deux ans. J’ai hâte !

On a commencé tranquillement cette semaine avec un irish stew (ragoût irlandais à l’agneau et aux légumes). Ce n’est pas vraiment une nouveauté, j’en fais fréquemment. La recette est tirée du livre God save the cook, qui propose un aperçu de la cuisine d’Outre-Manche.

Dimanche, les saint-jacques étaient en promotion au marché, et lundi soir j’ai préparé une soupe de chou-fleur accompagnée de coquilles poêlées, d’après une idée trouvée dans The Scandinavian cookbook. Fait amusant : je prépare la soupe de chou-fleur depuis quelques années d’après une autre recette, mais les deux étaient quasiment identiques. L’association chou-fleur / coquille saint-jacques était bonne, sans être transcendante.


Enfin, l’Anglais, émoustillé par la reprise du challenge, a acheté deux nouveaux livres de cuisine : Gastronogeek séries culte et Geek & Pastry, deux ouvrages de Thibaud Villanova, qui n’en finit plus de décliner son concept.

Après pas mal d’hésitations, et parce que j’avais envie de faire de la pâtisserie, j’ai choisi les jammie dodgers de Doctor Who, soit des biscuits sandwich à la confiture de fraise. Je pense que la recette est erronée : tout allait très bien jusqu’à ce que j’ajoute le lait, mais la pâte est ensuite devenue impossible à travailler. Au bout d’une heure de réfrigération (on est censé pouvoir l’abaisser tout de suite), elle était encore liquide… En désespoir de cause, j’ai tout transféré dans un moule à manqué. Le résultat n’est pas désagréable : un gâteau biscuité au goût d’amande et de beurre qui évoque fortement le financier, mais sans être franchement intéressant. Il faudra réessayer sans le lait, à l’occasion.

Cette première semaine est donc en demi-teinte. Je n’ai pas encore d’idées pour la semaine à venir, tout dépendra de mon énergie et des courses du week-end !

Cuisinons nos livres #15

Cette semaine fut plutôt fructueuse en cuisine, même si cela est plutôt dû à une inspiration soudaine qu’à une préparation en amont (en général, je prévois mes repas quand je fais mes courses, mais là c’était un peu du freestyle). Curieusement, la semaine a été placée, malgré elle, sous le signe du Japon.

Lundi soir, alors que j’avais des maquereaux achetés sur un coup de tête, je me suis rappelé qu’il existait une recette traditionnelle japonaise de maquereaux au miso. Après avoir un peu fouillé dans mes livres, j’ai interrogé l’Internet mondial, et ai découvert cette recette de saba no miso-ni, elle-même tiré du livre Japon d’Endo Kaori. C’était relativement simple à faire (avec du miso rouge pour moi), même si je pense qu’il y avait trop de sauce et, surtout, c’était très bon ! A refaire, peut-être à l’automne ou pendant l’hiver.

Mardi-Gras oblige, j’ai décidé de faire des crêpes. La recette que j’utilise habituellement est dans un livre rangé dans une caisse quelque part à la cave, aussi ai-je utilisé celle des Carnets de 180° reçue courant février. C’était bon mais j’ai mal mélangé et la pâte était grumeleuse… Ca m’apprendra à vouloir aller trop vite !
La Crevette n’a pas été plus emballée que ça (en même temps, il n’y avait pas de chocolat…), mais nous nous sommes régalés, et j’ai terminé les crêpes dans la semaine.

Enfin, jeudi soir, alors que Monsieur avait un dîner mondain, j’ai retenté ma chance avec l’oyakodon : c’est un plat que j’aime beaucoup (blanc de poulet et œuf battu sur lit de riz), mais que je ne réussis pas très bien. La recette est tiré de La cuisine japonaise d’Emi Kazuko, et est franchement simple. En revanche, là encore, j’ai trouvé le résultat un peu fade, à moins de mettre tout le jus de cuisson (un délice), auquel cas on noie un peu le riz. J’ai fini par manger à la cuillère mais, du coup, c’était beaucoup plus goûteux.

A ces découvertes/tentatives, se sont ajoutées deux recettes désormais classiques de la maison : la soussoupe de radis noir de Guillaume Long et les spaghettis à l’ail et au piment, parfaits quand je n’ai pas envie de me casser la tête.

Cuisinons nos livres – S02, ep.02

La semaine a été peu propices aux nouvelles recettes : une seule, jeudi soir. Pour le reste, je me suis reposée sur mes acquis. A ma décharge, j’ai cumulé bouclage de trad et multiples passages aux urgences pédiatriques (rien de grave, mais ça nous a pris beaucoup d’énergie). J’ai donc préparé…

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Un kedgeree indien. La recette est tirée du magazine M, auquel je suis abonnée depuis 15 jours, mais aussi du livre God save the cook, ma référence pour la cuisine britannique facile. Il s’agit d’un plat composé de riz, de haddock et d’oeufs durs, assaisonné d’une sauce au curry et aux épices ainsi que de pistaches concassées. C’était très bon ! Un peu long à faire, mais pas du tout difficile (le plus pénible est de penser à faire dessaler le poisson 2 heures avant).

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Un brownie au chocolat. Ma recette ultime en cas de manque de sucre. Ajoutez à cela un dimanche pluvieux et une Crevette à occuper, et l’après-midi s’est transformée en cours de cuisine. Record du genre, le gâteau a duré 48h.
Ma célèbre soupe de pain rassis. A l’origine, j’avais prévu de tout manger seule (je suis un peu monomaniaque, c’est devenu mon plat doudou dès qu’il fait gris/moche/humide/froid), mais Monsieur m’a rejointe et j’ai dû partager 🙂
Le gratin de potimarron de la semaine dernière : essai transformé, tout le monde a adoré. Un plat rapide et facile à faire qui convient à la petite comme aux parents, je sens qu’on va en refaire dans les mois qui viennent.

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Vous pouvez rejoindre le mouvement sur Instagram grâce au mot-clé #cuisinonsnoslivres. A noter la première participation de S., futur mari de ma copine C.euh, qui a publié ses photos de plats beaucoup plus travaillés que les miens.
Bon appétit !

Cuisinons nos livres #10

Cette semaine, j’ai un peu fait le service minimum. Entre le pic de chaleur de ces derniers jours, les courses plutôt restreintes que j’ai faites dimanche et les sorties diverses et variées, quand je me suis mise en cuisine, je suis allée au plus simple.

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Dimanche soir, à force de harcèlement, Monsieur a préparé des frites à la Crevette, selon la recette du Gastronogeek. Du coup, pour les grands, nous avons ajouté le Biff Tannen burger (sans le pain) qu’elles sont censées accompagner. Comme toujours c’était très bon (et copieux), et j’ai fini le reste le lundi midi.
Ce n’est pas vraiment une recette neuve vu que j’ai déjà dû en parler ici, mais c’est devenu un classique.

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Mardi, j’ai décrété que ça suffisait les petits pots, j’allais préparer des vrais dîners à Mademoiselle. Jusqu’à présent, la flemme et quelques phases de refus bien sentis m’avaient échaudées, mais avec un peu d’organisation c’est jouable. J’avais des petits pois dans le congélateur et un fond de riz arborio, j’ai donc préparé un risi et bisi (riz aux petits pois), d’après mon nouveau livre de chevet, Le meilleur de la cuisine italienne. C’est très simple, pas très long et délicieux. Bon, la Crevette a trié les petits pois, parce que faut pas exagérer, mais c’était une réussite.
Pour le dîner des grands, il y avait des brochettes de canard en prime.

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Mercredi – je n’ai pas fait de photo – j’ai fait cuire une aubergine selon la recette de Guillaume Long. C’est facile et ça change de l’habituelle ratatouille, d’autant que c’est beaucoup moins gras. Je recommande pour l’été !
Enfin hier soir, j’ai préparé le reste d’aubergine en les faisant braiser avec de la tomate (bon, j’ai triché, j’ai utilisé une sauce tomate toute prête, pas le temps, le courage ni les ingrédients de faire autrement). La recette vient du même livre que celle du riz aux petits pois, et sert théoriquement d’accompagnement. Le livre suggérait d’en faire une sauce pour pâtes courtes, et nous nous sommes régalés !

La semaine prochaine, on vide le frigo et le congélateur, alors je vais sans doute improviser avec ce qui me passe sous la main. En revanche, je prévois déjà de partir avec mon livre de cuisine italienne : ce serait dommage de ne pas profiter des délicieux fruits et légumes du sud de la France !

Cuisinons nos livres #9

Ce fut une semaine moyennement occupée. J’ai cuisiné, un peu, mais pas tant que ça pour une raison toute simple : nous n’avons pas fait le marché dimanche dernier et je n’ai pas non plus eu le temps d’y passer cette semaine, si bien que je me suis débrouillée avec le contenu du frigo.

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Lundi soir, j’ai décidé de préparer des pâtes alla norma, soit des spaghettis à la sauce tomate agrémentés de fines rondelles d’aubergine frites. La recette est bien entendu tirée du Meilleur de la cuisine italienne, qui est un peu devenu ma bible ces dernières semaines. Le livre regorge de recettes savoureuses et relativement simples, surtout pour les pâtes !
En tout cas cette fois-ci n’a pas déçu : c’était délicieux. En revanche, je n’ai pas eu le temps de faire dégorger les aubergines, si bien qu’à la cuisson la peau est devenue amère. Je me le tiens pour dit pour la prochaine fois.

Mercredi, prise de flemme, j’ai fait du riz sauté. Je vous dirais bien que j’ai suivi la recette du livre Basic cooking – La cuisine asiatique entre copains, mais ce serait mentir : la première règle de la recette du riz sauté est qu’il n’existe pas de recette. En gros, on fait revenir du riz déjà cuit avec des légumes / de la viande / de l’œuf / des assaisonnements et roulez jeunesse. Cette fois-ci, j’ai mélangé oignon, cubes de courgette et lamelles de rôti de veau, et on a tout mangé, alors que j’étais convaincue qu’il y aurait des restes.

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Jeudi soir, enfin, j’ai pris mon courage à deux mains pour tester une recette qui me faisait de l’œil depuis quinze jours. Je suis en effet abonnée aux Carnets de Delphine, une newsletter hebdomadaire de 180°C, qui propose deux ou trois recettes de saison.
Cette fois-ci, il s’agissait d’une tarte aux oignons nouveaux. Etrangement, alors que je redoutais de faire ma pâte moi-même (ça fait partie des trucs qui me terrorisent), l’opération a été facile et s’est déroulée comme prévu. En revanche, l’épluchage et la taille des deux bottes d’oignons nouveaux fut loooongue – ça a bien dû me prendre une heure, au final. Le résultat était délicieux, mais heureusement que j’avais du temps devant moi et que je m’étais mise tôt en cuisine, sans quoi on aurait dîné à 23h (j’ai une sale tendance à m’installer aux fourneaux vers 21h ces temps-ci).
Je pense refaire cette recette, mais sans doute en m’organisant mieux, voire en recrutant un commis.

Une semaine donc relativement calme, mais qui m’a permis de franchir une nouvelle étape, et d’étrenner, au passage, le cul de poule et le rouleau à pâtisserie offerts par ma sœur pour mon anniversaire.

Cuisinons nos livres #8

Après plusieurs semaines de calme (presque) plat, me revoici aux fourneaux ! Les occasions furent nombreuses cette semaine et, si j’ai ressorti des recette éprouvées, j’en ai aussi testé quelques-unes. Voilà ce que ça donne :

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Dimanche, au marché, j’ai été attirée par des filets de dorade, alors que je n’en fais jamais. C’est un poisson délicat, que j’aime beaucoup, mais la perspective de le cuisiner était un peu terrifiante… Finalement, j’ai réussi à dénicher une jolie recette dans La cuisine japonaise d’Emi Kazuko : la dorade en papillote de papier. Avouons-le franchement: les explications techniques pour plier une papillote sans schéma, c’est vraiment pas pour moi. Heureusement, j’avais une explications avec photos dans le livre Papillotes de Marabout et je m’en suis sortie.
C’est une recette assez simple, dans laquelle le poisson cuit avec des ciboules et du citron vert, avant d’être assaisonné d’un trait de shôyu au moment de servir. C’était délicieux, le poisson était très fin et se mangeait sans problème avec les baguettes. A refaire, surtout si on a du monde.

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Mercredi, nous recevions Barry, un ami australo-canadien rencontré au Japon (ouais, c’est compliqué), et aussi foodista que moi. Du coup, il fallait mettre les petits plats dans les grands, tout en gardant en tête qu’il faisait 30°… J’ai fini par préparer tout un tas de petites choses froides à grignoter, dont mes célèbres fraises au vin rouge, ainsi qu’un concombre glacé au miel et au thym. La recette est tirée du premier numéro de 180°C et est très simple à réaliser. Il s’agit d’une simple soupe froide de concombre assaisonnée. Facile, rapide et frais, idéal pour l’été, et ça en met quand même plein la vue.

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Jeudi, il fallait finir le contenu du frigo, parce que nous allons très peu manger à la maison ce week-end et que je ne voulais pas perdre mes légumes. Du coup, en puisant dans le livre Le meilleur de la cuisine italienne, j’ai choisi de préparer une frittata de courgettes (une grosse omelette, en quelque sorte). C’était très bon, même si j’ai raté ma manœuvre de retournement…

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Pour conclure, et parce que je voyais venir le moment où ils ne seraient plus bon, j’ai utilisé nos abricots pour préparer un mi-cuit mi-cru au basilic, dont la recette se trouvait dans le troisième numéro de 180°C. A une compote d’abricots, on ajoute des dés de fruit frais et un peu de basilic pour assaisonner. C’est très facile, là encore, et relativement rapide (une vingtaine de minutes). Comme on ajoute du sucre, on peut maîtriser l’acidité des fruits, qui est encore problématique à cette époque de l’année.
En tout cas, c’était très bon, on a tout mangé et on en refera sans doute pendant les vacances.

Voilà pour moi. Cette semaine, Sunalee et Ioionette ont participé au challenge.

Cuisinons nos livres #7

Cette semaine fut très calme, notamment à cause de notre escapade à Provins : je n’ai pas pu faire le marché, j’ai donc dû composer avec un frigo globalement vide et un congélateur rempli de trucs plus ou moins inspirants. Et puis on est sortis, aussi, ça n’aide pas à cuisiner.

C est pas photogénique, mais c est bon
C’est pas photogénique, mais c’est bon

Heureusement, mercredi soir, Ioionette et SonMari sont venus dîner. J’ai préparé des brochettes du barbare (onglet de bœuf mariné) d’après le livre Gastronogeek. Ce n’était pas la première fois que j’en faisais – c’est devenu un plat régulier à la maison – et je pense même en avoir déjà préparé pour nos invités, mais c’est très facile et très bon. Je sers ça avec du riz blanc à la vapeur, c’est idéal pour finir la sauce !

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En guise de dessert, j’ai ressorti les désormais classiques fraises au vin rouge. Rapide, facile, parfumé, frais sophistiqué tout en étant simple… c’est vraiment le dessert idéal, que l’on soit seuls ou que l’on ait du monde à régaler. Le plus long, c’est de laver les fraises !
Cette fois-ci et la précédente, nous avons utilisé un côtes de Gascogne rouge qui se mariait aussi très bien avec la viande.

Voilà pour cette maigre semaine. Promis, demain je fais les courses, et la semaine prochaine, je vous en révèle davantage !

Cuisinons nos livres #6

Après une semaine de vacances à mettre les pieds sous la table, il a bien fallu se remettre aux fourneaux – j’ai l’air de me plaindre, mais en réalité cela me manquait un peu. Même s’il faisait un temps à préparer des soupes, j’ai tenté de faire contre mauvaise fortune bon cœur et d’inviter le soleil à notre table.

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Lundi soir, je souhaitais préparer des maquereaux en marinade japonaise. Sauf que je n’avais plus de vinaigre de riz. Puis j’ai décidé de me rabattre sur une recette à base d’épices – encore raté, il me manquait du cumin, ingrédient principal. Un peu perdue, j’ai fini par jeter mon dévolu sur une recette japonaise de maquereau cuit dans un bouillon au miso, d’après le livre 「基本の和食」, tome 1, qui est une de mes bibles en matière de cuisine nippone.
C’était relativement simple et, surtout, délicieux. La recette demandait des salsifis, mais je n’en avais pas (je ne crois même pas en avoir déjà mangé…) et les ai remplacés par des asperges sauvages.

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Mardi, pour remonter le moral de Monsieur qui s’est retrouvé bloqué gare Montparnasse à cause d’une histoire de glissement de terrain, j’ai sorti mon nouveau livre fétiche, Le meilleur de la cuisine italienne. Après avoir un peu hésité, mon choix s’est porté sur une recette de spaghettis à l’ail et au piment, qui serait, en plus, idéale pour absorber le trop-plein d’alcool.
Simple, rapide, facile, cette recette a tout bon. A refaire, et souvent.

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Enfin, hier soir, j’ai décidé d’essayer une recette de tarte à la courgette tirée du cinquième numéro de 180°C, garantie “Sans Kiri, ni Saint-Morêt”, et qui me faisait de l’œil depuis un moment. C’est relativement rapide à préparer, mais il ne faut pas hésiter à faire 40 à 45mn : l’appareil est très liquide et, quand nous avons sorti la quiche du four une première fois, celui-ci a commencé à couler.
En revanche, le résultat était très bon et onctueux. Je retenterai sans doute, peut-être en fin de saison…

De son côté, Monsieur a préparé de la limonade d’après la recette proposée par le 180°C n°1 – celui-là même qui proposait la recette d’essence de citron vert testée (et approuvée) il y a quinze jours. La limonade est très bonne, mais un peu trop sucrée à mon goût.

Je conclus en rappelant les dernières participations au challenge chez Sunalee, Lucy, Pauline ou Discretissime.

Cuisinons nos livres #4

Je n’ai pas été inactive, cette semaine, et j’avoue que ce fut un plaisir ! Encouragée par Monsieur qui profite de mes bons petits plats et m’encourage avec ses cocktails, je me suis retroussé les manches.

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Dimanche soir, j’ai réalisé la tarte revisitée de Martha Kent, tiré du Gastronogeek-qu’on-ne-présente-plus. Il s’agit en fait d’une tarte tatin à la pomme et aux abricots, agrémentée de noisettes et d’amandes. C’est délicieux (quoi qu’un peu sucré à mon goût). En tout cas, elle a disparu en deux repas, et l’Anglais ne s’est pas fait prier pour la finir.

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Le même soir – le dimanche est jour de marché, je suis donc plus efficace aux repas qui suivent – j’ai préparé du sabre au four selon la recette de 180°C n°3, déjà testée l’an dernier. Le poisson est cuit avec des pommes de terre et des tranches de chorizo pour le relever. Même si je ne suis pas super fan du sabre, je dois admettre que cette façon de le cuisiner l’améliore considérablement. Seul point noir : ça a senti le poisson à la maison pendant deux jours, malgré l’aération et les bougies parfumées.

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Enfin, lundi soir, j’ai préparé les “pommes de terre du missionnaire” du dernier numéro de 180°C (le 7 si vous suivez un peu – celui qui s’est matérialisé tout seul dans ma boîte aux lettres). C’est une recette archi facile, régressive et drôlement bonne : des pommes de terre au lard au four un peu améliorées. Une vraie tuerie. Comme il me restait du lard fumé pendant le séjour londonien de Monsieur, j’en ai refait jeudi soir.

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L’Anglais, quant à lui, a ressorti ses grimoires – à savoir le Livre des potions Gastronogeek – pour me préparer un Crocodile Island, cocktail inspiré de Hook : une sorte mojito amélioré à la cannelle et au tonic. Moi qui trouve le mojito d’ordinaire trop sucré, laissez-moi vous dire que j’ai bu celui-ci comme du petit lait. C’est très, très bon. J’attends de pied ferme que Monsieur renouvelle l’expérience.

Pour le reste, ces derniers jours, j’ai vu passer les participations d’Isa, Sunalee et Discretissime, notre nouvelle venue.