Vous ne manquerez pas de noter le retard dans la publication de cet article. Je me suis beaucoup demandé s’il fallait publier mon billet hebdomadaire. Se réjouir des petits bonheurs de ma petite vie, n’était-ce pas indécent ? Et puis, je me suis dit que nous avions besoin de bonne humeur et, à l’instar d’Isa, quoique d’une façon différente, j’ai décidé de me jeter à l’eau.
- Lundi, j’ai reçu une commande de robes. Après quelques hésitations (comment se fait-il que je ne rentre pas dans une taille 12 anglaise, bon sang ? ne serais-je pas en train d’imiter une pub Comptoir des cotonniers ? aurais-je passé l’âge pour porter ça ?), j’ai fini par me laisser séduire, grâce à l’œil aguerri de l’Anglais.
- Du coup, j’en ai profité pour (ré)essayer la moitié de mon dressing. Résultat : de nouvelles tenues à porter et des vêtements à mettre de côté pour la prochaine braderie.
- Prise d’un élan de désespoir face à la montagne qui s’appelle mon prochain roman et que je dois rendre dans 8 jours, j’ai envoyé un mail à mon éditrice dont le contenu pourrait se résumer par “Un balai, pas trop lourd” (les fans d’Astérix comprendront). Elle m’a répondu par un long message dithyrambique, ce qui fait toujours du bien.
- Mardi soir, nous avons reçu des amis à dîner, et c’était fort sympathique. Surtout quand la discussion a dérapé sur le générique des “Entrechats” (toi-même tu sais).
- J’ai reçu une commande passée sur un coup de tête, et que je trouve fort jolie. Vous en saurez plus bientôt.
- J’ai enfin pris le temps d’écrire mes cartes de vœux (pas toutes, certes, mais au moins ça a avancé).
- Ma belle-mère est venue m’aider à faire le ménage mercredi. Compte tenu de l’actualité, je l’ai lâchement abandonnée pour suivre mon fil d’info pendant qu’elle récurait ma salle de bain. J’ai un peu honte, mais je suis bien contente que l’appartement soit nickel.
- Samedi après-midi, nous avons eu notre cours de danse. S’il est clair qu’on n’est pas les plus doués, on n’est pas trop ridicules non plus et on s’amuse bien.
- D’ailleurs, en rentrant, on s’est tapé un énorme fou rire avec deux copains américains en dissertant pendant un quart d’heure sur les accents en anglais (chacun y allant de sa plus belle imitation). Sachant que tout ceci était parti d’une anecdote sur l’emploi du subjonctif en anglais. Call us language geeks.
- Samedi soir, nous avons fêté Noël en famille. C’est toujours bien agréable de recevoir plein de cadeaux en portant une jolie robe (et j’ai une cocotte en fonte !).
Voilà ma semaine, côté futile. Et même si je ne me suis que brièvement exprimée, j’ai eu très mal de mercredi à samedi et j’ai été extrêmement émue dimanche.
Mon œil n’a retenu que le subjonctif anglais, mais j’ose à peine te demander les détails.
En gros, ce sont deux Américains originaires du sud du pays (Caroline du Sud et Texas) qui nous expliquaient qu’ils étaient devenus potes en France en chantant la même (vieille) pub qui leur servait d’exemple pour illustrer l’emploi du subjonctif en anglais.