Une semaine… (ou trois) #56

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  • Alors qu’on projetait une soirée ensemble, l’Anglais est envoyé en urgence pour photographier l’incendie de Notre-Dame.
  • Il fait beau mais la piscine est glaciale. Je peux le confirmer, la Crevette m’y a fait faire un tour (rapide, le tour).
  • En revanche, la plage n’a pas découragé les enfants. Ils ont fini par se baigner jusqu’à la taille.
  • Tous ces gens remontés comme des horloges contre les spoilers de la dernière saison de GoT, alors qu’ils ne se sont pas privés de faire des blagues plus ou moins intelligentes sur les saisons précédentes, ça me donne envie de hurler (ou de leur balancer un gros spoiler à la figure, au choix).
  • J’attaque Marina Tsvetaeva par la face nord, si je puis dire (700 pages). Le personnage est fascinant – mais sacrément torturé, voire flippant par moments. En revanche, il faut que je lise ses poèmes.
  • Lisbonne, c’est beau, mais infesté de touristes. A refaire en saison.
  • Y’a pas les prix à la Confeitaria Nacional, je fais comment ?
  • En revanche, à Belem, j’ai craqué – les pasteis sont délicieux.
  • Je procrastine comme c’est pas permis sur ma prochaine trad, en regardant la deadline se rapprocher à toute allure. Et soudain, par miracle, j’obtiens un sursis de 8 jours.
  • Comme l’univers est une question d’équilibre, le lendemain je découvre que la Crevette a des poux (et moi aussi). Je ne savais pas comment occuper mon 1er mai, voilà qui règle la question.
  • Mince alors, on a été reconnues sur la vidéo de prévention de la noyade du ministère des sports.
  • Un super déjeuner entre copines où je récolte une pluie de compliments.
  • En parlant de pluie, c’est quoi ce temps digne de novembre ?
  • Et pour bien conclure la semaine : la bonde de la baignoire est cassée, on ne peut plus l’ouvrir. La malédiction bestioles / flotte est de retour !

Une semaine… #55

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  • Je fais la convoyeuse pour une amie d’amie – mais c’est un moment agréable passé à discuter USA et enfants.
  • J’ai même pu prendre un bébé dans mes bras. Ce qui confirme que je trouve ça toujours aussi craquant mais que c’est fini pour moi !
  • Le temps de retraverser Paris et je retrouve Malena pour un super déjeuner italien entre copines. Comme d’hab, on papote beaucoup trop.
  • C’est moi ou j’ai complètement oublié d’envoyer son cadeau d’anniversaire à Armalite ?
  • J’ai tenu ma deadline ! Et en plus je récolte plein de retours positifs.
  • Pour la peine, du suuuuucre !
  • La Crevette n’est pas bien, puis va mieux mais je décide de la garder à la maison quand même. Vendredi, alors qu’elle pète le feu le matin, l’école nous appelle en catastrophe à 14h pour qu’on la récupère. J’ai déjà mentionné qu’on ferait pas de troisième ?
  • Un dîner propice à de nombreux éclats de rire, alors que c’était pas gagné, et en plus on a drôlement bien mangé.
  • La séance de conte pour tout-petits à la médiathèque n’est pas mal, mais la conteuse est à baffer : elle rappelle à l’ordre les parents dont les enfants font du bruit et conclut d’un “Seuls les enfants sages peuvent venir voir la poupée” à la fin du spectacle. Si ça te plaît pas d’avoir un public qui bouge, interviens en EHPAD.
  • Je donne un coup de main à une copine pour l’anniversaire de ses jumeaux. Super inventif (tout un tas d’activités autour des dinosaures), mais je suis lessivée.
  • Une journée au marché de l’histoire de Compiègne. Bordel, que c’est loin. Et mal chauffé.
  • Mais forcément on a trouvé comment dépenser de l’argent.

Une semaine… #54

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  • Grâce à Isa, je me lance dans le #the100daysproject, défi qui consiste à consacrer au moins 5 minutes par jour à un projet créatif.
  • Super soirée au théâtre. Malgré la fatigue, cette sortie nous a fait beaucoup de bien. Et puis le rire, c’est bon pour le moral comme pour la santé.
  • “Le rendez-vous de 19h aura 30 minutes de retard.” On a vu la pédiatre à 19h45, normal.
  • D’ailleurs Junior en a profité pour lui rebooter sa Freebox, comme ça, gratuitement.
  • Un coup de fil très intéressant en lien avec #the100daysproject. Wait and see.
  • Malade ou pas, le gnome est quand même vachement remuant. Et crevant.
  • Après quelques angoisses et pas mal d’organisation, je retrouve Marion pour assister à une répétition de Carmen. Roberto Alagna n’est pas là (damned) mais Anita Rachvelishvili est toujours aussi talentueuse, et emporte le reste du cast. En revanche, cette mise en scène me semble toujours inepte.
  • Mais quel crush pour Lorenzo Viotti (et en quatre langues, en plus) !
  • Samedi, 8h30. Le Paprika s’est extirpé tout seul de sa chaise haute. Il va nous en falloir une avec des sangles, et vite.
  • Réveillée par Junior, maintenue en éveil par mes angoisses, j’attaque ma traduction à 6h45. Ca va être une longue journée.
  • Dimanche matin : il y a une licorne à paillettes dans mon salon.
  • Opération chaise haute d’urgence, la suite : la vendeuse était la mère d’une copine de danse de la Crevette, j’ai récupéré le matos avec le Paprika sur le dos dans le porte-bébé et, bien entendu, il y avait un problème de bus, on a poireauté 25 minutes.

Une semaine… #53

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  • Comment ça on est en 1814 et la bataille de Waterloo a déjà eu lieu ? Je déteste quand les auteurs font mine de se documenter et me laissent un méga anachronisme au milieu.
  • Miracle miraculeux, nos dates de vacances s’alignent parfaitement avec celles de la nounou cette année (ça compensera l’été dernier où j’ai bien galéré).
  • J’ai fini ma journée et j’ai une petite pause devant moi avant d’aller chercher les enfants. Et si je me mettais à trier leurs vêtements ? (Bree van de Kamp, sors de ce corps !)
  • On a fini la première saison de The Crown. C’est vraiment très, très bien, il va falloir qu’on regarde la suite très vite.
  • Non, on n’a toujours pas Netflix, j’ai acheté le coffret DVD. Irrécupérables, je vous dis.
  • Brexit ou pas Brexit ? Dans le doute, on va commencer à stocker les chips au vinaigre, le cidre et les scones.
  • Les premières fraises de la saison. Et le retour du beau temps. C’est officiel, c’est le printemps.
  • Samedi matin, 7h30. Le Paprika a déjà escaladé la table basse. Le week-end s’annonce très long.
  • Ca se confirme, la robe gracieusement envoyée par Armalite me va comme un gant et récolte tous les suffrages sur Instagram.
  • Après une succession de coups de fil et de mails inattendus, nous voici la Crevette et moi en service commandé dimanche matin (plus de détails dans quelques semaines).
  • Il va vraiment falloir appeler le plombier demain, ça devient urgent.

Une semaine… #52

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  • C’est pas encore la forme olympique mais ça va mieux. Et si je retournais me coucher pour fêter ça ?
  • La Crevette est tellement fan de son nouveau déguisement de licorne qu’elle pourrait dormir dedans.
  • Tiens, le lave-linge a une fuite. Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas eu d’emmerde dans cet appartement, ça manquait.
  • Il y avait de l’ail des ours au marché dimanche dernier ! Et j’ai fait des croissants fromage/ail des ours pour regarder Top Chef.
  • La bande-annonce de “Tel-Aviv on fire” me fait hurler de rire. Si on arrive à trouver le temps, on ira !
  • “Alors en fait tu as l’ogive pubienne rentrante. Je pense que la dernière fois, la laborantine est passée en force.” Vu comme j’ai douillé, oui, je pense aussi.
  • Et là, comme ça, tranquille, j’ai raté mon train (et mon rendez-vous).
  • Le réseau des médiathèques de ma ville organise un prix des lecteurs. La lecture de la sélection “Romans détente” manque de me faire hurler : je ne réclame pas forcément de la romance, mais un roman SFF ou un truc rigolo / feelgood, ça aurait été bienvenu.
  • Le colis d’Armalite, dont nous avons toutes les deux craint qu’il se perde en cours de route, est arrivé à bon port. Et la robe qu’il contient crie mon nom et me va comme un gant.

Une semaine… #51

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  • Une religieuse au chocolat = 3 repas. La Crevette est facile à nourrir.
  • Mes châles de Pavolovo-Posad remportent un vif succès sur Instagram. C’est vrai que je les aime d’amour.
  • Je passe 4 heures à poireauter sur le site de l’Opéra de Paris pour prendre mon abonnement (ça a planté la première fois et il y a une file d’attente épouvantable). Au moment de valider, le site m’annonce qu’on ne peut pas finaliser la commande car ma co-abonnée n’a pas la priorité de réservation. Achevez-moi.
  • Du coup, je suis plutôt contente d’aller nager, ça va me permettre d’évacuer ma frustration.
  • Gloire ! J’ai truandé le système et réussi à réserver les abonnements 2019-2020. Comme Marion a fait de même pour la danse, je suis très, très pauvre.
  • Après quelques péripéties dans les transports (un grand classique en cette période de Mercure rétrograde, comme dirait Angela), je retrouve Isa à la Gare de Lyon. C’est parti pour une brève après-midi balade/shopping sous un ciel assez menaçant.
  • C’est moi ou on arrive à respirer dans les allées de Livre Paris pendant la soirée d’inauguration ? En tout cas, le champagne était bon.
  • De retour à 22h, j’annonce que je serai bien contente de me coucher tôt. Résultat : le Paprika me vomit dessus à trois reprises au cours de l’heure suivante. Saleté de karma (merci Isa pour le coup de main !).
  • J’ai un rendez-vous à 9h30 Porte de Versailles, un autre à 12h dans ma banlieue et un dernier à 14h30 dans Paris. Je me suis encore bien organisée, tiens.
  • Pour nous réconforter, l’Anglais a rapporté des gâteaux, dont un magnifique saint-honoré à l’ananas.
  • Au moment où je ferme la portière de la voiture de ma mère – qui va le garder jusqu’à demain midi – le Paprika se met à pleurer. C’est pas gagné (en fait si, c’était juste un petit coup d’angoisse / “comment oses-tu m’abandonner ?”).
  • 8 gamins survoltés – et en costumes – dans le salon tout l’après-midi. Je suis lessivée.
  • Miracle, sur 4 princesses Disney, on n’a pas eu un seul doublon.
  • Dimanche matin sans Paprika, profitons-en pour dormir un peu et préparer tranquillement le déjeuner… sauf que quelqu’un m’a filé ses microbes.
  • La Crevette est transformée en licorne multicolore à étoiles et paillettes. On risque pas de la perdre, au moins.
  • Vivement lundi que je dorme !

Une semaine… #50

  • “L’art de la joie version Maison & Objet, c’est pas mon délire.” Ou comment résumer que la méthode KonMari n’est pas pour moi.
  • Et là, comme ça, je décide de faire des beignets de Carnaval alors que j’aime pas la friture et que je déteste en faire. Le pire c’est que ça marche et que c’est bon.
  • Journée culturelle avec Mademoiselle : le musée du Louvre et le resto japonais.
  • D’ailleurs ça fait un moment que j’avais pas mis les pieds au Louvre : ils ont refait toute la muséographie, c’est beaucoup plus lisible et aéré, on a plaisir à y faire un tour. Et on n’a même pas vu la Joconde.
  • J’ai reçu le programme de la nouvelle saison à l’ONP ! Je vais être très pauvre dans très peu de temps.
  • J’ai testé ma première recette de Yotam Ottolenghi, je risque de rejoindre la tribu des fans.
  • Lundi, le Paprika se prend un coup d’objectif d’appareil photo, puis une rambarde d’escalier. Mercredi, il se fait cogner la tête sur la tablette de la salle de bain. Samedi, il tombe la tête la première sur le trottoir en voulant se relever. Allô la DDASS ?
  • J’ai emmené la Crevette à la piscine pour mesurer les progrès annoncés. Ils sont encore plus importants que prévu, je suis bluffée.
  • En revanche, je me serais bien passée du jet d’eau dans l’oreille et de la douleur lancinante qui s’en est suivie.
  • La vendeuse s’est plantée à la prise de commande, et nous nous retrouvons avec un saint-honoré normal et non au chocolat (ça existe). En soi ça ne me dérange pas, j’adore les deux, mais la principale intéressée n’est pas ravie.

Une semaine… #49

  • L’Anglais est partie en Italie, ce traître, du coup sa mère vient en renfort. Au moins j’ai une acolyte pour récurer la maison.
  • Quatre jours à alterner ménage et boulot. J’ai dû bazarder plusieurs mètres cubes de bordel, et j’ai mal absolument partout. En revanche, j’ai l’impression d’habiter dans un appartement témoin.
  • Un délicieux goûter japonais avec L., à discuter enfants et projets pour les prochains mois.
  • Épuisée, j’annule un dîner avec Shermane et Malena. Me voilà bien punie : je découvre des bestioles dans un des placards de la cuisine et passe une partie de la soirée à tout nettoyer.
  • Je retrouve Emily et Angéla pour notre habituel déjeuner de filles. On est toutes crevées, toutes noyées sous le boulot, et on n’a même pas bu. Tout fout le camp.
  • La Crevette a triomphé de son stage de natation ! Alors qu’en début de semaine c’était un peu laborieux, vendredi elle nous annonce avec fierté qu’elle met la tête sous l’eau et qu’elle a fait du toboggan (impensable dimanche dernier). Ca m’a coûté cher, mais je ne regrette absolument pas.
  • En plus, on a droit au spectacle de cirque (c’était un stage multi-activité), et la demoiselle est capable de monter sur la grosse boule, de faire un tour sur elle-même et de jouer avec des foulards (assurée par la prof, bien sûr).
  • Ce livre musical Osborne sur le cirque reçu ce soir est légèrement défaillant : il se déclenche dès qu’on l’effleure, ça va être rigolo.
  • Deux jours de week-end seule avec les enfants, qui ont bouffé des Chiantos. C’était long.
  • Alors que j’ai détourné la tête environ 2 secondes, je retrouve le Paprika assis sur la table d’appoint réservée aux enfants. Où est le bouton off ?
  • Je suis en retard pour le Creative Winter Challenge d’Isa, mais en même temps, comment vider mon sac avec deux affreux autour de moi ?

Une semaine… #48

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  • C’est officiel, on peut rouvrir les 40 caisses de bouquins qui pourrissent à la cave depuis deux ans ! Euh… si on rangeait avant ?
  • Monsieur rentre de l’escrime en traînant la patte et en s’exclamant “J’suis trop vieux pour ces conneries”. Les vacances ne feront pas de mal.
  • Je regarde enfin le concert de Rammstein filmé par Jonas Akerlund mis à disposition sur le site d’Arte. Et je ressens toujours le même frisson que le jour J en entendant “Frühling in Paris”.
  • Comme j’ai l’esprit d’escalier, le rapport sur lequel je traduis me rappelle le générique des Mondes engloutis. Tout ça parce que je fais des associations d’idées foireuses.
  • Et la cruchasse qui a commandé le bouquin de l’année dernière (qu’elle a déjà lu), c’est…?
  • La Crevette a perdu une dent ! Bon, ça faisait quelques semaines que ça bougeait, mais quand même, ça fait quelque chose.
  • La petite souris a reçu une commande de pièce en chocolat en échange de la dent de lait. Pour éviter tout drame à base de chocolat fondu et de taie d’oreiller, la petite souris a eu le bon goût de laisser un mot sous l’oreiller et une pièce sur la table.
  • Le goûter chez Malena était très sympa. Les enfants se sont à peu près bien entendus malgré la différence d’âge, et le Paprika a joué la star en grimpant sur la table basse et le canapé (on va le vendre à un cirque, si ça continue).
  • En plus, Malena m’a offert une réédition de Pamela de Samuel Richardson, alors que je me disais qu’il faudrait que je le lise un jour.
  • Des discussions avec plusieurs instagrammeuses lecture me poussent à envisager d’acheter des livres anciens, en particulier des ouvrages qui ne sont plus édités. Mais c’est pas comme si je ne croulais pas déjà sous les livres !
  • J’avais prévu d’emmener la Crevette seule à son test d’évaluation en vue du stage de piscine. Mais c’était sans compter sur Monsieur qui travaillait, si bien qu’il a fallu aussi embarquer le Paprika. Qui s’est mis à pleurer dès qu’on est entrés dans les vestiaires, qui a détesté les brassards, mais a essayé de se jeter (sans rien) dans le grand bassin à plusieurs reprises. On n’est restés qu’une heure mais j’ai fini lessivée.

En ce moment… (Février 2019)

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Je lis. La grande traversée, de Miura Shion. J’ai déniché ce roman un peu par hasard chez mon libraire il y a une dizaine de jours, pour découvrir peu après qu’Armalite puis Shermane avaient elles aussi cédé à ses sirènes.
J’ai abandonné le Reading Challenge de Popsugar qui devient chaque année plus répétitif, mais j’ai toujours une page Goodreads, où vous pouvez jeter un œil à mes lectures passées ou du moment.

J’écoute. Un mélange improbable de Rammstein et de génériques de dessins animés des années 80-90. Je crois que je file un coton (n)ostalgique.

Je mange. Une religieuse au chocolat à 11h, des conneries asiatiques surgelées à 15h… Si un diététicien passe par là, qu’il ne m’envoie pas de message !

Je travaille. Je lève un peu le pied après une fin janvier-début février trépidante, mais je ne vais pas me reposer longtemps sur mes lauriers.

J’espère. Que l’état de G. va s’améliorer.

Je rêve. De partir au Japon. Longtemps.

Je décide. Un ou deux abonnements à l’Opéra l’an prochain ? Ma carte bleue survivra-t-elle ?

Je me sens. Fatiguée. J’ai l’impression que dès que je commence à récupérer, l’un ou l’autre des enfants (enfin surtout l’un…) prend un malin plaisir à foutre en l’air mes cycles de sommeil. C’est normal d’être tout le temps crevée à mon âge ?

Je me demande. Ce que va donner le Brexit. C’est vraiment n’importe quoi, cette histoire.

Je me souviens. Qu’il y a un an, je rêvais du moment où le Paprika cesserait de se réveiller la nuit… Naïve j’étais.

Je pense. A marquer tous les vêtements de la Crevette pour la semaine prochaine, sans quoi on va perdre des tee-shirts.

J’ai du mal. A ne pas ruminer dès que je suis contrariée. C’est épuisant mais c’est un schéma dans lequel je retombe systématiquement.

J’essaie. De lâcher prise, encore et toujours. Mais c’est vraiment compliqué surtout dans certaines situations très anxiogènes pour moi.

Je porte. Mes nouvelles baskets Veja de bobo-écolo-bien-pensante. Je les aime d’amour, elles sont bleu ciel irisé. Ma mère a commenté d’un “C’est le retour des années 80”.

Je devrais. M’organiser différemment dans mon travail (genre, arrêter de cravacher comme une malade pour tenir les délais puis rester le nez en l’air pendant des jours pour me remettre).

J’aime. Voler du temps pour moi : un moment de lecture, préparer un repas un peu élaboré (oui, mon estomac est un grand pourvoyeur de bonheur), aller à l’opéra…

Je veux. Ranger la maison, remonter les caisses de livres (40 caisses, rappelez-vous), trier et tout ranger. Et fermer définitivement la parenthèse “punaises de lit”.