Une semaine… #88

David Hockney, Pool and Steps
  • J’ai fini ma trad, mais le calibrage pour faire entrer le texte dans la mise en page américaine est nettement moins drôle.
  • Merci Isa pour le gros coup de main !
  • J’avais commandé un pantalon parce que j’ai craqué le mien sur la route des vacances, et un haut : le pantalon est trop petit, et je ne peux pas imprimer le bon de retour sur notre lieu de villégiature. Ca sent la grosse rigolade.
  • Victoire, le complément de ma déclaration Urssaf peut attendre notre retour à Paris.
  • L’apprentissage de la propreté, un plaisir constamment renouvelé (ou pas).
  • En comparant nos listes de lecture sur Goodreads, Armalite et moi tombons d’accord pour dire que, quand même, on n’a vraiment pas les mêmes goûts. Nos seules lectures communes ou presque concernent les BD et quelques œuvres de littérature japonaise.
  • Pour la première fois depuis mars, j’ai fait des longueurs (oui, je me baigne tous les jours depuis notre arrivée, mais en vrai je patauge avec les enfants).
  • Traduction renvoyée à l’éditrice vendredi en milieu d’après-midi, zéro accusé de réception. Surtout, ne pas paniquer.

Summertime

Source

Comme tous les ans, nous profitons de la maison (belle-)familiale dans le Gard pour passer nos vacances d’été. La destination est peu onéreuse, il y a de quoi occuper les enfants, et souvent nous profitons de l’aide de mes beaux-parents pour nous offrir une ou deux journées en amoureux.
Surtout, avec les années, sont venus se créer des habitudes ou des rituels qui ne trouvent leur place qu’à cet instant.

  • Dormir avec la maison barricadée en bas (volets, porte…), mais la fenêtre et les volets ouverts. Distinguer un bout de ciel gris foncé alors que la chambre est toute noire, apercevoir (avec mes lunettes), quelques étoiles.
  • Prendre l’apéritif devant le coucher du soleil, admirer les couleurs qui changent chaque soir.
  • Déguster la meilleure fougasse qui soit, feuilletée aux gratons, préparée par le boulanger du village.
  • Couper la lavande une fois que les dernières fleurs ont séché sur pied.
  • Trouver la piscine un peu froide, mais se baigner malgré tout.
  • Faire la foire aux vins / la tournée des coopératives viticoles du coin. Rentrer à Paris avec un an de rosé.
  • Emporter une cargaison de bouquins, choisir ses lectures dans la bibliothèque de la maison.
  • Me balader en espadrilles à longueur de temps, éventuellement remettre des sandales pour aller en ville.

Deux semaines… #87

Source
  • Lundi, je rends mes deux trads terminées de haute lutte pendant le confinement. Mardi, je suis au chômage technique, le reste de mon année étant reporté sine die. Oup.
  • Heureusement que le réseau et les copines existent ! J’ai lancé un appel au secours et, moins de 15 jours plus tard, j’ai de quoi occuper mes vacances d’été. Je remercie très chaleureusement Armalite, Karen, Isa, Gasparde, Angela, Emily et Greg qui ont récupéré mon CV ou ont transmis mon contact à qui de droit.
  • On a retiré la tétine au Paprika, qui n’y a plus droit que pour la sieste ou la nuit. Après deux jours à se rouler par terre de frustration, il s’est fait une raison et me confie en souriant tétine et doudous le matin au lever. Moi qui me faisais une montagne de tout ça…
  • Déjeuner avec C., avec qui je parle de mon nouveau projet de synopsis avant une longue balade dans Paris.
  • Et paf, la semelle de ma Repetto qui se détache alors que je suis en train de marcher. Je finis les 300 derniers mètres avec une démarche de flamant rose bourré extrêmement élégante (ou pas).
  • J’étais bien partie dans Margaret Atwood, mais c’est quand même très sombre et ça ne va pas trop avec mon humeur du moment.
  • Les manèges ont rouvert, on va pouvoir acheter la paix sociale occuper les à coup de tickets fluos.
  • Et à 18h30, décaler Gni, la baby-sitter et le resto pour le coup à boire.
  • 34° dehors, au moins 50° dans le train. Si je m’écoutais, je prendrais 5 douches par jour.
  • L’editing final est validé, direction les corrections !
  • D’ailleurs, très logiquement, on décide de boire du champagne et de manger des plats un peu lourds pour fêter nos retrouvailles. (Passons sur la gaufre du dessert.)
  • Journée barbecue et jardin (et crachin), histoire de profiter de la campagne.
  • Mise au point d’un plan machiavélique à base de piscine et de siège auto.
  • J’ai retrouvé le Paprika tout nu et mort de rire en train d’escalader le lit d’un des copains de classe de sa sœur. On n’est pas sortis des ronces.
  • Et au moment où la Crevette aperçoit ma belle-mère, nous cessons d’exister.

Une semaine… #86

Source
  • Première sortie au resto depuis le déconfinement : je retrouve les copines pour un tonkatsu. Et nous sommes… seules en terrasse, vu que le resto ne fait quasiment que de la vente à emporter en ce moment.
  • D’ailleurs, pour un mois de juin, la terrasse est plutôt fraîche et venteuse.
  • J’ai fini mes relectures de traduction, place à l’editing. C’est marrant le nombre d’incohérences qu’il reste là-dedans.
  • Rédiger son autobiographie, fût-ce en deux paragraphes, c’est quand même pas marrant.
  • Encore un resto avec des amis ! J’avais perdu l’habitude de picoler comme ça, le lever est un poil difficile.
  • J’ai reçu mon nouveau maillot de bain : c’est pas avec ça que j’irai à la piscine municipale mais, de loin, et dans la pénombre, je ressemble à une James Bond girl.
  • On a déclaré nos revenus ! C’est toujours aussi stressant avec nos profils qui rentrent pas dans les cases.
  • D’ailleurs, un grand merci à Isa pour les modèles Excel qui vont m’ôter une sacrée épine du pied.
  • Une heure à retourner l’appartement pour chercher le doudou, qui demeure introuvable. Nous le retrouverons à l’heure du coucher des adultes, caché entre deux couettes.
  • Allons faire prendre l’air aux enfants en zone verte : les jardins du château de Maintenon et le jardin médiéval de la ferme de Boisricheux (c’est un peu planqué au milieu des champs mais ça vaut le détour).
  • Alléluia, le manège a rouvert ! En revanche, j’ai toujours pas compris si les jeux étaient accessibles ou si les gens s’étaient juste contentés de pousser les barrières / rubalises.

Au Bonheur des Dames

Venue de sa lointaine Normandie, Denise arrive à Paris avec ses deux frères sans un sou en poche… D’abord aidée par l’oncle Baudu, un commerçant méfiant, elle va franchir la porte du Bonheur des Dames, un immense magasin de nouveautés qui fait se déplacer tout ce que Paris compte d’élégantes…
Engagée comme vendeuse, Denise découvre autour d’elle les rivalités avec les autres vendeuses, devenant vite la victime d’un système aliénant où il faut sans cesse se battre pour vendre et où les amitiés sont rares. Mais la jeune femme va faire la connaissance d’Octave Mouret, le directeur du Bonheur des Dames, un homme de conquête qui ne songe qu’à l’expansion de son magasin, à défaut de trouver l’amour. À moins que la rencontre avec Denise ne vienne bouleverser ses croyances ?


Ceux qui me connaissent ou lisent ce blog depuis longtemps savent que j’adore Zola (vraiment), et que Au Bonheur des Dames est mon roman préféré. Je l’ai lu l’été de mes 13 ans, et depuis je le relis, intégralement ou par extraits, tous les ans (si). Quand j’ai découvert cette adaptation en BD par Agnès Maupré, j’ai eu un moment d’hésitation : comment condenser un roman de 500 pages en environ 200 planches ? Comment remplacer les merveilleuses descriptions de personnages, de décors, d’émotions ? Mais la couverture était belle, les couleurs m’attiraient, et puis il faut soutenir la relance de l’économie, alors j’ai craqué.

C’était un vrai coup de cœur. Le dessin est fluide, les couleurs éclatantes rendent parfaitement l’attrait qu’exerce le Bonheur, l’opposition colorée entre clientes et vendeuses, et entre grand magasin et petits commerces, déjà présente dans le roman, explose littéralement à chaque page. Les costumes et décors, en particulier les différentes “incarnations” du magasin, sont bien rendus.
En matière d’intrigue, il a fallu couper, bien entendu : certains personnages secondaires (Mme Bourdelais, Mme Frédéric, Lhomme et son fils, Albert), ainsi que certaines parties de l’intrigue (lorsque Denise part travailler dans la maison fondée par Robineau) ont été supprimées, mais il y a encore largement assez de matière pour faire un récit foisonnant et fascinant. La voix du narrateur omniscient est intelligemment remplacée par le baron Hartmann, qui commente les multiples évolutions du Bonheur avec différents personnages.

Je ne connaissais pas du tout le travail d’Agnès Maupré, et c’est une très belle découverte. Elle apporte à l’histoire la sensualité que l’on devinait entre les lignes, un mouvement, une fluidité.
En plus, l’Anglais a été emballé par cette BD, alors que Zola n’est pas sa tasse de thé.

Une semaine… #85

  • Pour fêter la réouverture du fleuriste, je m’offre un ravissant bouquet de roses “Léonard de Vinci”. Pas très parfumées mais très belles.
  • La folle qui ressort son DVD de Beetlejuice pour vérifier la traduction française d’une des dernières répliques, c’est…?
  • On a reçu la nouvelle chaise haute (en gros, la chaise évolutive Stokke, celle qui fait très mal aux orteils quand on se cogne dedans) pour Junior.
  • En trois jours, j’ai visité trois librairies différentes et dépensé une somme plus que rondelette. Comme dirait une copine, je soutiens l’effort de guerre.
  • D’ailleurs, ça faisait longtemps que je n’avais pas acheté de BD, et j’ai fait mouche !
  • Balade en forêt traditionnelle : le Paprika se roule dans les buissons de ronces (et d’autres trucs pas toujours identifiés). Bizarrement, le lendemain matin, il a des boutons sur la moitié du cou et le bas du visage…
  • Je me fais une atroce crampe au mollet en… retirant une botte en caoutchouc après ladite balade (la balade de tous les dangers, à mon avis).
  • Je dévore une romance historique française en une soirée, qui plus est sur une période qui ne m’inspire pas forcément. Ca faisait longtemps !
  • Pour la fête des mères, la Crevette m’a fait un dessin et un collage dessiné (si, si). Et Monsieur rentre d’une session de boulot avec une belle guzmania dans les bras. (D’après Angéla Morelli, ça s’entretient facilement et ça vit vieux, c’est la plante idéale pour moi.)

Une vie de privilèges

Je suis née blanche, dans une famille mixte (père juif, mère vaguement catholique), et j’ai grandi dans un milieu très peu mélangé. A part en CM1, lorsque j’ai été scolarisée à Paris intra muros, je n’ai jamais réellement été en contact avec la diversité ou les personnes racisées, que ce soit à l’école, dans ma vie quotidienne, mes loisirs ou, plus tard, dans mes études. Cela a véritablement commencé dans ma vie en entreprise, et même alors, si la diversité était présente, je ne me suis pas posé de question.

Car c’est là que le bât blesse : je suis dans une position où il est facile de ne pas se poser de question, de reconnaître les efforts des autres / de la société, mais de ne pas s’interroger plus avant. Je suis blanche, éduquée, d’un milieu aisé, et même si j’ai quelques casseroles, jamais je n’ai eu peur d’être contrôlée par la police (j’ai même pu franchir un barrage au cours d’une manif étudiante dans laquelle je m’étais retrouvée coincée), jamais je n’ai craint qu’on m’agresse pour ma couleur de peau (je suis une femme, j’ai vécu d’autres types d’agressions, mais j’ai au moins échappé à ça), jamais quelqu’un n’est venu me toucher les cheveux (mais pourquoi, bordel ??)… La liste est longue, interminable même, mais elle ne me concernait pas. Pas vraiment, même si, bien sûr, le racisme c’est mal.

Je suis passée à deux reprises de l’autre côté de la barrière mais, là encore, dans des conditions particulières et temporaires. Lorsque j’ai vécu au Japon, j’étais souvent la seule blanche dans le train / la boutique, etc. Mais j’étais blanche, j’étais française (vous n’imaginez pas la fascination qu’on exerce sur les Japonais dans ces conditions, surtout si on baragouine leur langue), j’étais scolarisée dans une université très réputée, et si j’étais regardée avec insistance, je n’ai jamais ressenti de haine ou d’intolérance à mon égard.
Puis, au cours de notre voyage de noces, en visitant le centre de l’Australie (en particulier Uluru), j’ai eu la très nette sensation d’être une intruse. Ma place n’était pas ici, peut-être pas à cause de ma couleur de peau, mais parce que je représentais tous ces colons qui avaient massacré le peuple aborigène, et qui en plus se baladaient sur leurs terres.
Dans ces deux occurrences, néanmoins, j’avais la certitude que cela ne durerait pas, et j’avais suffisamment appris à ne pas devoir m’excuser d’être là.

Je suis pétrie de préjugés. J’avoue ne jamais avoir pris le temps ou la peine de demander à mes quelques amis racisés ce qu’ils pouvaient subir comme discriminations. Je lutte pour changer de perspective, mais le chemin est long et difficile, malcommode. Ce n’est jamais agréable de sortir de sa zone de confort. Comme en plus j’ai horreur du conflit, j’évite tout sujet polémique en public (et j’inclus notamment les réseaux sociaux). Ca ne veut pas dire que je suis insensible à ces luttes, que je suis ignorante de ces questions, que je ne me documente pas / questionne pas. Mais il est évident que jamais je ne pourrai comprendre réellement ce que vivent les personnes noires, métisses, et toutes celles et ceux discriminés quotidiennement.
Néanmoins, je peux promettre de m’éduquer, d’éduquer mes enfants et de me tenir aux côtés de ceux qui luttent pour leurs droits.

Une semaine… #84

Source
  • La Crevette, mercredi, le Paprika jeudi : tout le monde a la nuque dégagée pour l’été (mon portefeuille aussi…).
  • Mademoiselle récupère sa vie sociale : elle passe la journée chez une copine.
  • J’ai bouclé ma deuxième trad du confinement/déconfinement ! Bon, je dois encore tout relire mais j’ai 15 jours pour ce faire, c’est presque royal.
  • Les chaussettes “tigre à dents de sabre” ont été retrouvées, alléluia !
  • Mon éditrice, portée disparue depuis le début du confinement, m’a fait un retour dithyrambique sur mon manuscrit. Du coup je me suis relue, et je dois avouer que c’est pas mal.
  • Nos week-ends se ressemblent : balade, pique-nique, jeux ou sieste pour crever tout ce petit monde.
  • Du coup, on a vu L. et ses enfants, et on a fait escale dans une sablière en pleine forêt. C’est assez surprenant au début, on se croirait presque à la plage.
  • Et on a visité l’arboretum de la Vallée aux Loups, ainsi qu’un bout du parc. A refaire en automne, ce doit être magnifique.
  • Au détour d’une allée, non loin de la maison Chateaubriand, croiser un vieux pote de taverne. Normal.
  • “American Gods” c’est quand même très barré. J’arrive toujours pas à savoir si j’adore ou si je suis dubitative, même si j’ai envie de voir la saison 2.

Une semaine… #83

Source
  • Après son frère qui est retourné chez la nounou la semaine dernière, c’est au tour de la Crevette de reprendre le chemin de l’école. Elle aime y aller en temps normal, mais là elle sort de son lit en sautillant et rentre ravie de sa journée.
  • Deuxième sortie dans Paris – j’ai fait un aller-retour express la semaine dernière pour des courses – je marche entre Montparnasse et Censier : entre le temps radieux, les cafés et restaurants toujours fermés et les boutiques peu fréquentées en ce lundi, j’ai l’impression d’être au mois d’août.
  • Cette traduction est courte, mais j’ai tout donné pour la précédente pendant le confinement, et ma motivation et mon énergie sont un peu aux abonnées absentes. En plus c’est de la romance étudiante, et c’est vraiment pas ce que je préfère.
  • Miracle, après 14 mois, je suis retournée chez le coiffeur (j’avais rendez-vous le… 17 mars). J’ai perdu au moins 15 centimètres de cheveux, je me sens plus légère.
  • Pour changer des multiples écoutes quotidiennes d’Aldebert et François Hajji-Lazaro pendant le confinement, je me réjouis de retrouver une vieille compil’ de Chantal Goya appartenant à Mademoiselle. Après une écoute, Junior est accro, devinez ce qui passe en boucle à la maison ?
  • Ca y est, la Crevette fait du vélo sans les petites roues. Ca fait plusieurs mois qu’on en parle, mais c’est venu d’un coup.
  • Que faire le week-end avec des enfants alors que les parcs sont fermés? Une balade en forêt, bien sûr ! A nous Meudon et Rambouillet (eh oui, c’était un week-end prolongé).
  • Et donc une heure avant de partir, encore en pyjama, je décide d’étrenner le moule Nordic Ware offert par ma sœur la semaine dernière. De l’art d’avoir le sens des priorités.
  • Deux grosses balades de près de 6 kilomètres, pas de sieste : deux soirées tranquilles où les enfants tombent de sommeil avant 20h. On a trouvé la formule !

Only during lockdown…

Source
  • S’apercevoir à 16h que l’enfant a toujours un sac de nœuds sur la tête. Soupirer et se dire que ça attendra bien demain.
  • Passer l’aspirateur tous les deux jours en râlant comme un putois parce que l’appartement ressemble à une décharge.
  • Faire des lessives. Faire la vaisselle. Ranger. Repeat to fade.
  • Rappeler des copains qu’on n’avait pas eu au téléphone depuis deux ans, au moins.
  • Faire un effort conscient pour se rappeler la date. Se planter, parfois.
  • Couper les cheveux du petit dernier, la trouille au ventre. N’esquinter aucune oreille.
  • Planifier les courses sur 10 jours alors qu’en temps normal j’ai un mal de chien à y voir clair sur plus de 3 jours.
  • Se demander dès le petit-déjeuner ce qu’on va manger aujourd’hui.
  • Acheter des fleurs toutes les semaines pour soutenir le petit commerce.
  • Tenter de s’épiler à la cire orientale. Pleurer des larmes de sang et prier pour que l’esthéticienne rouvre bientôt.
  • Sortir sur le balcon à 20h pour applaudir et voir la voisine de l’immeuble à côté en cape, masque et gants rose bonbon, qui diffuse une chanson à plein volume.
  • Se lever avec Aldebert dans la tête, se coucher avec Henri Dès. Et vice versa.
  • S’engueuler pour une sombre histoire de chanson à coller dans le cahier.
  • Participer à un Pub Quizz avec des Nord-Irlandais et des Irlandais. Se faire massacrer joyeusement.
  • Faire des jeux de société. De la pâte à modeler. De la peinture. Des gommettes. En avoir ras-le-bol. Recommencer.
  • Lire beaucoup trop de mauvaise littérature parce que le cerveau n’est pas aligné pour la bonne.
  • Sentir ses articulations grincer, être fatiguée après 3 pauvres kilomètres à pied, avoir un sommeil complètement anarchique.
  • Mettre une bouteille de champagne au frigo le premier jour pour l’ouvrir le dernier jour.
  • Attendre que Monsieur rase ses deux mois de barbe pour célébrer le déconfinement.